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Grâce à une activité américaine soutenue, le dollar grimpe avant le discours de Powell

Grâce à une activité américaine soutenue, le dollar grimpe avant le discours de Powell

Le Figaro4 hours ago
Le dollar avance jeudi, soutenu par des données sur l'activité du secteur privé américain meilleures qu'escompté, à la veille d'un discours très attendu du président de la Réserve fédérale (Fed) Jerome Powell. L'activité du secteur privé a progressé en août aux États-Unis à son rythme le plus élevé depuis décembre, une dynamique inattendue observée à la fois dans les services et l'industrie, selon l'indice PMI Flash publié jeudi par S&P Global.
Cet indicateur de croissance de référence a atteint 55,4 en août, un indice supérieur à 50 signifie une expansion économique. «Ces chiffres ont été particulièrement bons, bien au-dessus des attentes, et au lieu d'indiquer un ralentissement de la croissance, comme prévu, ils ont en fait révélé une activité beaucoup plus forte», commente auprès de l'AFP Shaun Osborne, de Scotiabank. Cela a poussé le dollar qui connaissait jusque-là une séance pratiquement atone. Vers 18H30 GMT, le billet vert reprenait 0,35% à la monnaie unique, à 1,1611 dollar pour un euro et avançait de 0,27% face à la livre, à 1,3421 dollar.
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«Il est clair que nous attendons toujours de savoir ce que Jerome Powell dira demain au sujet des perspectives monétaires américaines», note Shaun Osborne. Le patron de la Fed doit s'exprimer vendredi à l'occasion du colloque de Jackson Hole (Wyoming), qui réunit de nombreux banquiers centraux. «Ce sera un message prudent, mais qui laissera la porte ouverte à une baisse des taux, peut-être en septembre», anticipe M. Osborne. Dévoilé mercredi, le compte rendu («minutes») de la dernière réunion de la Fed de juillet témoigne de la prudence des responsables de la Fed quant à un nouvel assouplissement monétaire, face aux incertitudes sur l'inflation et l'emploi aux États-Unis.
Jeudi, la présidente de la Fed de Cleveland, Beth Hammack, a souligné auprès de Yahoo Finance la persistance de l'inflation aux États-Unis, assurant que si la réunion de politique monétaire de la banque centrale américaine «avait lieu demain, (elle) ne verrai(t) pas de raison de réduire les taux d'intérêt». «Nous aurons une nouvelle série de données sur l'emploi et l'inflation avant la prochaine décision de la Fed sur ses taux» prévue en septembre, rappelle Shaun Osborne.
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Les cours du pétrole ont avancé jeudi, toujours portés par le recul marqué des stocks de brut américains et alors que des doutes émergent sur l'avancement des négociations entre la Russie et l'Ukraine. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en octobre, a gagné 1,24% à 67,67 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison le même mois, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, s'est octroyé 1,29% à 63,52 dollars. «Le marché poursuit sa remontée amorcée hier grâce à des statistiques encourageantes sur les stocks» de pétrole américain, explique auprès de l'AFP Andy Lipow, de Lipow Oil Associates. Publié la veille, le rapport hebdomadaire de l'Agence américaine sur l'énergie (EIA) a montré une baisse bien plus marquée qu'attendu des stocks de brut aux États-Unis, dû notamment à une hausse notable des exportations. Publicité Durant la semaine achevée le 15 août, ces réserves ont baissé de 6 millions de barils, alors que les analystes s'attendaient à une diminution d'environ 850.000 barils, d'après la médiane d'un consensus établi par l'agence Bloomberg. Les chiffres des produits raffinés livrés sur le marché - indicateurs implicites de la demande - ont aussi rassuré les opérateurs alors même que «la croissance saisonnière de la consommation due aux vacances d'été» touche à sa fin, note M. Lipow. Une prime de risque géopolitique a aussi réintégré le marché, selon l'analyste, les discussions entre l'Ukraine et la Russie semblent stagner pour le moment. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a affirmé attendre les grandes lignes des garanties de sécurité des Occidentaux pour son pays avant sa première rencontre avec Vladimir Poutine depuis le début de l'invasion russe en février 2022, à un moment où Moscou intensifie la pression sur le terrain. «Le marché s'inquiète de plus en plus de l'absence de progrès dans les négociations de paix» entre les deux pays, et «cela pourrait entraîner l'application de sanctions secondaires» de la part des États-Unis, rappelle Andy Lipow. Le président américain a notamment menacé d'appliquer des droits de douane secondaires sur les pays importateurs de pétrole russe, ciblant en particulier l'Inde, deuxième consommateur de brut russe. Dans un tel scénario, le cours du baril pourrait nettement remonter.

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Les Bourses mondiales restent atones jeudi, les investisseurs tentant d'anticiper la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed) et à la veille d'une intervention de son président à Jackson Hole, et digérant les termes de l'accord commercial entre les États-Unis et l'Union européenne. La Bourse de Paris a terminé en baisse de 0,44%, quand Londres (+0,23%) et Milan (+0,35%) ont clôturé en terrain positif. Francfort est restée stable, à +0,07%. À Wall Street, vers 16H00 GMT, le Dow Jones, l'indice Nasdaq et l'indice élargi S&P 500 reculaient tous les trois de 0,44%. «Les investisseurs continuent actuellement de manquer totalement d'incitations à l'achat», commente Andreas Lipkow, analyste indépendant. Le marché a les yeux rivés sur le colloque des banquiers centraux s'ouvrant jeudi à Jackson Hole (Wyoming). «La réunion de trois jours des banquiers centraux doit débuter plus tard dans la journée, et les investisseurs suivront de près le discours du président de la Fed, Jerome Powell, vendredi, pour obtenir des indications sur une possible baisse des taux d'intérêt en septembre» et dans les prochains mois, commente Patrick Munnelly, de Tickmill Group. Publicité Pressions du clan Trump «C'est l'une des dernières banques centrales qui n'est pas dans une phase d'assouplissement monétaire significatif», relève Guillaume Chaloin, directeur de la gestion actions de Delubac AM. La Fed fait face à la pression du président Donald Trump pour baisser ses taux afin de soutenir l'activité. Mais elle temporise toujours, attendant d'en savoir davantage sur les conséquences sur la première économie mondiale des droits de douane imposés par Donald Trump, pour prendre une décision. La plupart des gouverneurs ont d'ailleurs affiché leur prudence pour la suite dans les «minutes», un résumé de la réunion de juillet publié mercredi, se disant prêts à «ajuster la position économique si des risques apparaissent venant contrecarrer les objectifs» de l'institution. La banque centrale américaine doit à la fois maintenir l'inflation proche de 2% sur le long terme et surveiller le marché de l'emploi. Les «minutes» révèlent «une attention continue portée à l'inflation», plus importante que celle accordée au chômage, soulignent les experts de Natixis, ce qui signifie que les responsables de la Fed continuaient de penser qu'un maintien des taux pourrait être justifié. Et ce, «d'autant plus que les droits de douane brouillent la frontière entre chocs temporaires sur les prix et pressions structurelles», souligne John Plassard, responsable de la stratégie d'investissement chez Cité Gestion Private Bank. Dans ce contexte, sur le marché obligataire, le rendement de l'emprunt américain à dix ans était stable à 4,34%, contre 4,29% à la clôture mercredi. À deux ans, l'échéance la plus sensible aux évolutions de politique monétaire, le taux était de 3,80%, conte 3,75% la veille. Côté changes, le billet vert prenait 0,41% face à la monnaie unique, à 1,1603 dollar pour un euro vers 16H00 GMT.

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