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Le CF Montréal s'incline 2-1 devant l'Union

Le CF Montréal s'incline 2-1 devant l'Union

La Presse17-07-2025
Le CF Montréal a une fois de plus tenu tête à l'Union, mais la troupe de Philadelphie a tout de même signé une victoire de 2-1, mercredi soir, au Subaru Park.
Simon Servant
La Presse Canadienne
Le duel était plutôt inégal sur papier, alors que le pire club de la MLS visitait le meilleur. Les hommes de Marco Donadel se sont toutefois battus jusqu'au dernier sifflet, malgré la défaite.
Il s'agissait du même résultat que lors du premier affrontement de la saison entre les deux équipes, le 3 mai dernier, au stade Saputo. À ce moment, l'Union (14-5-4) avait dénoué l'impasse dans les dernières minutes du temps régulier.
Le CF Montréal (3-14-6) a eu toutes les occasions de prendre sa revanche, mais certaines actions clés ont manqué de finition et de précision.
Olwethu Makhanya a procuré les devants 2-1 aux siens tôt en deuxième demie et ce but a éventuellement fait la différence. Tai Baribo a également fait mouche pour l'Union, qui a maintenu son avance d'un point devant le FC Cincinnati au sommet du classement de la MLS.
Prince Owusu a touché la cible pour le Bleu-blanc-noir, qui n'avait pas perdu à l'étranger à ses deux dernières sorties (1-0-1). L'Allemand a marqué son huitième but à ses sept derniers matchs, en comptant les deux qu'il a inscrits en Championnat canadien.
PHOTO MATT SLOCUM, ASSOCIATED PRESS
Prince Owusu
Le milieu de terrain Fabian Herbers a effectué son premier départ depuis le 24 mai, contre le Los Angeles FC. Il a été remplacé par Tom Pearce au début de la deuxième demie.
Le CF Montréal reprendra l'action samedi soir, alors que le Fire de Chicago sera de passage au stade Saputo.
Tout sauf marquer
Après avoir laissé la possession du ballon à ses adversaires en début de match, le Bleu-blanc-noir a été un peu plus incisif. Son tir le plus dangereux est venu du pied de Herbers, mais ç'a raté la cible de quelques pieds.
L'Union a tranquillement haussé le rythme, mais Sebastian Breza et sa défensive ont tenu le coup. Notamment aux 18e et 19e minutes, quand Samuel Piette et Owusu ont bloqué des frappes à bout portant.
Le CF Montréal a donné un sérieux avertissement à la meilleure formation de la MLS, quelques instants plus tard. Lors d'un coup franc, Brandan Craig a décoché un bon tir bas, mais le gardien Andre Blake a plongé vers sa gauche pour réaliser l'arrêt.
L'équipe locale a répondu de la façon souhaitée, à la 37e minute. Danley Jean Jacques a profité de l'espace devant lui pour s'amener dans la surface de réparation. Le ballon a ensuite rebondi sur Joel Waterman et Quinn Sullivan avant d'être redirigé au fond du filet par Baribo.
Ç'aurait pu être suffisant pour placer les Montréalais dans les câbles, mais ils ont répliqué avant de rentrer au vestiaire. Waterman a réalisé un magnifique centre du flanc gauche jusqu'au côté droit de la surface de réparation, et Owusu l'a habilement botté dans le filet pour créer l'égalité.
Les visiteurs n'ont toutefois pas été en mesure de maintenir leur élan à leur retour sur le terrain. Breza a dû sauver les meubles à la 49e minute, lorsqu'il a plongé vers sa gauche pour repousser le long tir de Sullivan. Sur le coup de pied de coin, le gardien n'a cependant rien pu faire contre la déviation de la tête de Makhanya, qui avait été laissé seul par Victor Loturi.
Ce but a semblé ouvrir le jeu pour les deux clubs. Coup sur coup, Owusu a raté une occasion en or alors que Dante Sealy a vu le ballon rater la cible de peu après que son puissant tir eut été bloqué par le défenseur Nathan Harriel.
À l'autre bout, Mikael Uhre s'est buté à Waterman, qui a glissé pour empêcher l'attaquant danois d'enfiler l'aiguille.
Le CF Montréal a puisé dans ses dernières ressources pour tenter de niveler le pointage, mais rien n'a fonctionné. En sept minutes, Owusu a redirigé le centre de Pearce sur le poteau à la gauche de Blake, et le gardien de l'Union a fermé la porte aux dépens de Fernando Alvarez et Owusu pour aider son équipe à confirmer sa victoire.
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Et si on se souvenait du meilleur d'Eugenie Bouchard ? Que retenez-vous de la carrière de Jacques Villeneuve ? Son championnat des pilotes ou sa lente dérive chez BAR ? De José Théodore : son trophée Hart ou ses années avec les Capitals de Washington ? Des olympiens : de leur moment de grâce ou de toutes les fois où ça n'a pas fonctionné ? Alors lorsqu'il est question d'Eugenie Bouchard, rayonnante et épatante gagnante lundi soir au Stade IGA, pourquoi s'attarde-t-on autant à son déclin ? Le parcours des athlètes est rarement une ligne droite. Ni même des montagnes russes. C'est souvent un saut à la perche. L'élan est fulgurant. L'ascension, rapide. Le passage au sommet, grisant et éphémère. Puis la retombée, inévitablement brutale. C'est ce qui s'est produit pour Eugenie. Son cas n'est pas unique. Pensez à Bianca Andreescu, qui a conquis ses trois titres la même année. À Emma Raducanu, qui n'a rien gagné depuis son triomphe à Flushing Meadows. À Jelena Dokić. À Tracy Austin. Les palmarès sont remplis d'étoiles filantes. Pas juste au tennis. Dans tous les sports. Les causes sont multiples : blessures, changements corporels, environnement toxique, anxiété de performance, perte de motivation, dépression, distractions, amours, yips… Je souhaite qu'un jour, Eugenie publie ses mémoires et nous explique ce qui s'est vraiment passé. Il reste qu'on en connaît déjà de grands bouts. Sa carrière a été ralentie par une chute sur le plancher mouillé du vestiaire aux Internationaux des États-Unis, en 2015. Les organisateurs du tournoi ont voulu minimiser l'impact de l'incident. On les comprend ; il y avait beaucoup d'argent en jeu. Un jury les a trouvés responsables pour 75 % des dommages subis. Or, bien qu'Eugenie ait reçu une compensation financière, elle n'a jamais retrouvé son niveau de jeu d'antan. Ne sous-estimons pas non plus la rançon de sa gloire précoce. 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L'année où la parole s'est libérée – et pas toujours pour le mieux. Insulter un athlète en ligne est alors devenu un sport en soi. Depuis, la WTA a documenté une explosion des insultes, souvent de la part de parieurs frustrés. Mais dans le cas d'Eugenie, les critiques venaient de partout. On lui a reproché d'être trop active sur Twitter. Sur Instagram. De passer plus de temps dans les soirées mondaines que sur les terrains de tennis. C'est faux. Gabriela Dabrowski a confirmé cette semaine qu'Eugenie était une joueuse travaillante. Mes deux cennes ? Ce qui dérangeait vraiment, c'était son sourire. Son humour. Sa légèreté. Ses photos sexy. Des critiques injustifiées. Quand Shady El Nahas, vice-champion du monde de judo, participe à L'île de l'amour, on sourit. Quand le footballeur Marc-Antoine Dequoy va à Big Brother, on s'enthousiasme. Jonathan Huberdeau pose en maillot de bain sur un bateau ? On lui envoie un cœur. Le gymnaste Félix Dolci publie une photo de lui torse nu ? Pouce en l'air. Eugenie en bikini ? Oh my dear ! Shocking ! Mon amour, change le code de l'iPad. Faut surtout pas que les enfants tombent là-dessus ! (Comment vous dire…) Si autant de sportives, comme Eugenie Bouchard, exposent leur vie sur les réseaux sociaux, c'est parce que ça représente une source importante de leurs revenus. C'est une façon pour elles de réduire l'écart de richesse avec les athlètes masculins. La patineuse de vitesse Courtney Sarault, elle-même très active sur Instagram, m'expliquait récemment : « Je comprends l'importance des réseaux sociaux, notamment pour les femmes dans le sport. Je ne publie pas seulement pour avoir l'air cool ou pour recevoir des likes. Je le fais parce que ça m'aide financièrement, et ce, même si j'ai atteint le plus haut niveau possible dans mon sport. » Voilà un contexte qu'on oublie trop souvent. Quelles autres critiques sont formulées à l'endroit d'Eugenie Bouchard ? Son caractère. Froide. Hautaine. Détachée. 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