
Canada : un rapace laisse tomber un poisson sur une ligne à haute tension et déclenche un incendie
Les conclusions d'une enquête sur un départ de feu survenu jeudi près d'Ashcroft, n Colombie-Britannique (Canada), ont laissé un goût amer chez les pompiers. Appelés à intervenir pour maîtriser un incendie à six kilomètres de la municipalité, ils ont été soutenus par des ouvriers d'un ranch voisin. Grâce à l'aide de ces derniers et à l'utilisation de 18 000 litres d'eau, les flammes ont rapidement été maîtrisées, selon les sauveteurs.
Une enquête a été menée pour déterminer les causes du départ du feu, et selon le Service des incendies d'Ashcroft, le fautif serait un balbuzard pêcheur. Ce rapace aurait attrapé un poisson à environ trois kilomètres à l'ouest de la rivière la plus proche mais, fatigué par la chaleur et la taille du poisson, l'aurait laissé tomber sur une ligne à haute tension, déclenchant un feu de broussailles.
Publicité
Le balbuzard indemne
D'après les conclusions de l'enquête, rapportées par les pompiers, le contact entre le poisson mouillé et les lignes électriques a provoqué des étincelles, qui sont tombées sur le sol, enflammant les plantes sèches. C'est ainsi que l'incendie a été déclenché.
«Une autre hypothèse serait qu'il en avait assez du poisson cru et voulait tenter de manger du poisson cuit», ont réagi avec humour les pompiers dans un court message humoristique sur les réseaux sociaux à propos de l'incident. Les sauveteurs ont joint un cliché du poisson calciné sur le sol noirci par les flammes. Le rapace, lui, s'en est sorti sans blessure et vole toujours, selon les sauveteurs.
Les autorités canadiennes, citées par Radio Canada, assurent que près de 60% de la Colombie-Britannique fait face à des niveaux de sécheresse élevés et le risque d'incendies est jugé important.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Parisien
9 hours ago
- Le Parisien
Un pyromane suspecté d'avoir lancé plusieurs départs de feux dans l'Hérault placé en détention provisoire
Il est déjà connu de la justice, principalement pour des délits en état d'ivresse. Un homme de 39 ans a été mis en examen et placé en détention provisoire, suspecté d'être à l'origine de plusieurs départs de feux à Bédarieux (Hérault), a annoncé samedi le procureur de Béziers Raphaël Balland. L'homme, « fortement alcoolisé », avait été interpellé jeudi soir alors qu'il « tentait d'incendier la végétation à l'aide d'un briquet », a précisé le procureur dans un communiqué. Il avait été pris en flagrant délit par un riverain qui avait décidé de « surveiller la zone sur laquelle dans la même après-midi, deux départs d'incendie avaient été interrompus », a-t-il ajouté. Suspecté d'avoir détruit un garage Les investigations ont permis aux gendarmes de faire le lien avec la destruction par incendie d'un garage fin juillet dans la commune de 5 000 habitants dans le centre rural de l'Hérault, le suspect étant sur place à l'arrivée des secours. VidéoIncendie dans l'Aude : les pompiers luttent contre les reprises [3/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter L'homme a reconnu être à l'origine des trois départs de feux successifs déclenchés jeudi soir, mais a réfuté être l'auteur de l'incendie du garage. L'homme, qui « se disait alcoolique depuis une dizaine d'années » et « envisageait de mettre fin à ses jours », est également suspecté d'être l'auteur d'un autre début d'incendie déclenché en Isère en décembre 2023. « Faute de preuves suffisantes, la procédure avait été classée sans suite », a indiqué le procureur. Le pyromane présumé, condamné à quatre reprises depuis 2014 « essentiellement pour des délits en état d'ivresse », encourt la peine maximale de 10 ans d'emprisonnement et sera soumis à une expertise psychiatrique.


Le Parisien
12 hours ago
- Le Parisien
Val-d'Oise : trois immeubles évacués après un effondrement de plancher à Groslay
Trois petits immeubles du centre-ville ont dû être évacués ce samedi après-midi à cause d'un risque d'effondrement. Une trentaine de logements au total ont été déclarés inaccessibles par un arrêté de péril pris en urgence. Il semblerait que des travaux effectués au rez-de-chaussée de l'un des bâtiments soient à l'origine du sinistre. C'est vers 12h30 que des résidents du 92 bis rue du Général-Leclerc ont remarqué des fissures qui apparaissaient sur le plancher de leur logement au 1er étage. Sur place, les sapeurs-pompiers identifient un véritable risque et font évacuer aussitôt l'édifice. Le danger concerne également les deux bâtiments contigus (au niveau des numéros 92 et 92 ter). L'unité de sauvetage d'appui et de recherche se trouvait toujours sur place ce samedi soir pour surveiller la situation et évaluer les risques. Des drones ont également été mobilisés par les sapeurs-pompiers pour visualiser le périmètre de sécurité établi. Des agents ERDF et GRDF se sont aussi rendus sur place afin de sécuriser les lieux. À lire aussi À Groslay, la rue de Montmagny encore touchée par des inondations après une rupture de canalisation Un chantier de rénovation d'une boutique située au rez-de-chaussée est mis en cause d'après les premières constatations. L'intervention aurait provoqué des fuites d'eau qui à leur tour auraient pu avoir des répercussions sur le sol argileux, faisant bouger l'immeuble entier. Sur place, les locataires et propriétaires qui rentraient chez eux en fin de journée se sont vus refuser l'accès par la police ainsi que par des représentants de la municipalité.


Le Parisien
13 hours ago
- Le Parisien
« Le plus beau paysage qu'on ait jamais eu a disparu » : dans l'Aude, c'est déjà le retour même si le feu brûle toujours
Le feu qui a parcouru plus de 16 000 ha dans le massif des Corbières ne gagne plus de terrain. Pour les habitants des 16 communes de l'Aude impactées, c'est un grand soulagement. Beaucoup ayant fui en catastrophe mardi soir leur domicile, tous attendaient avec impatience mais aussi avec angoisse de pouvoir enfin rentrer chez eux.