
Football : dans le flou le plus total, l'Olympique Lyonnais a repris l'entraînement
rétrogradé administrativement en Ligue 2
par la direction nationale du contrôle de gestion le 24 juin dernier.
Ligue 2 (début le 8 août) ? Ligue 1 (début le week-end du 15 août) ? Le club rhodanien devrait en savoir plus après sa présentation devant la commission d'appel de la DNCG, le gendarme financier du football français, ce jeudi 10 juillet. Pour éviter la chute et rester en
Ligue 1
, Lyon doit, selon
L'Équipe
, injecter 100 millions d'euros sur ses comptes ce jeudi et présenter 100 autres millions en garanties solides. Un défi de taille pour le club présidé désormais
par Michele Kang.
Ce lundi, ils étaient donc une trentaine de joueurs à se retrouver sous la direction du Portugais Paulo Fonseca. Parmi eux, des jeunes issus de l'équipe B, deux joueurs en convalescence, l'attaquant Ernest Nuamah et le milieu Orel Mangala de retour de prêt d'Everton (1ère div. anglaise).
Le meneur de jeu Thiago Almada bénéficie d'un retour de vacances différé après avoir joué des matchs amicaux avec l'Argentine en juin.
Cet effectif devrait beaucoup évoluer ces prochaines semaines, maintien ou pas. Après le départ de plusieurs éléments majeurs comme Nicolas Tagliafico, Alexandre Lacazette ou
Rayan Cherki,
d'autres, convoités, pourraient quitter le club comme le gardien Lucas Perri, les attaquants Georges Mikautadze et Malick Fofana, voire le milieu Corentin Tolisso.
Côté programme et matchs amicaux de la pré-saison, rien n'est encore complètement finalisé. Pour le moment, si l'appel devant la DNCG n'entraîne pas de changements, la formation de Fonseca accueillera le 19 juillet le club partenaire de Villefranche-sur-Saône (10 h 30), sans spectateurs. Le 23 juillet, toujours à huis-clos, une opposition sera organisée contre le Daring Brussels, trois jours avant une rencontre sur la pelouse du SV Hambourg, en Allemagne.
Le lendemain, le 27 juillet, l'OL devrait partir en Autriche, à Innsbruck, pour un stage d'une semaine.

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« Pour avoir des temps forts, il faut des temps faibles » : les bienfaits de la relâche sur le peloton du Tour de France
La grande majorité des coureurs a profité de la journée pour récupérer et décompresser, au coeur d'une première semaine plus longue que d'habitude sur le Tour de France. Après une semaine souvent excitante et toujours nerveuse, c'était le week-end aussi pour le peloton, qui s'est seulement animé pour préparer le sprint à Laval. Les dernières éditions du Tour ont entériné la mort des échappées qui tentent leur chance en croisant les doigts pour que les équipes de sprinteurs se réveillent trop tard, car les trains partent désormais tous à l'heure. Faute d'espoir, personne ou presque n'essaye et tout le monde peut songer à décompresser. « On discute, on reste plus tranquilles à l'arrière, c'était nickel, confie Kévin Vauquelin. Tout est aussi plus calme aux oreillettes, mais il ne faut pas croire qu'on nous parle tant que ça en temps normal, à part pour les bidons. La nervosité était quand même présente dans le final. Quand il y avait tous les villages, ça excitait un peu le peloton et c'était relativement dangereux, on sentait des gros coups de patins, il faut donc bien se placer. » « Même s'il y avait moins de tension, cela reste un sport de haut niveau, on fatigue » Anthony Turgis, coureur de TotalEnergies Sur le Tour, la détente n'est jamais totale, même si Décathlon-AG2R La Mondiale envisageait la journée sous l'angle d'une étape de repos cachée. « Carrément, on misait beaucoup sur les deux journées précédentes avec l'échappée, quand on voulait aussi protéger Felix Gall, explique le directeur sportif Cyril Dessel. On est focus sur nos objectifs et on savait qu'il n'allait pas se passer grand-chose avec le vent de face. On a juste demandé aux coureurs de rester vigilants pour ne pas tomber, parce que sur ces étapes à allure modérée, il y a des chutes un peu bêtes. Ce matin, dans les bus des équipes, 80 % ont dit "on n'attaque pas, on fait juste attention qu'il n'y ait pas une grosse échappée", mais comme on ne donne pas la consigne d'y aller, il ne risque pas d'y en avoir ! » L'apathie générale n'a ainsi surpris personne. « Pour avoir des temps forts, il faut des temps faibles, résume Alexis Renard, qui doit soutenir chez Cofidis son sprinteur Bryan Coquard. Pour la plupart du peloton, c'était plus récupération mais on devait rester concentrés. Qu'il n'y ait pas d'échappée, c'est normal sachant qu'il n'y avait même pas de côte, donc pas d'enjeu. Beaucoup de mecs avaient besoin de récupérer et comme l'étape de lundi va être extrêmement difficile, on doit souffler. » Elle arrive cette année au moment de la traditionnelle journée de repos. « On a une étape en plus, ce n'est pas négligeable sur un Tour où on sait que la première semaine est la plus énergivore », estime Vauquelin, tandis qu'Anthony Turgis trouve le temps long : « Il y a de la fatigue pour tout le monde, on est dans le même bateau. On fait ce qu'on peut, on essaie de souffler. On ne peut pas dire qu'on a déroulé, tout le final a été en prise. Même s'il y avait moins de tension, cela reste un sport de haut niveau, on fatigue. » Mais ce dimanche encore, ce sera moins dur.

L'Équipe
an hour ago
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« Il y a un trou générationnel, c'est évident » : les raisons du désert français en sprint
Entre des coureurs qui n'ont plus la fibre dès leur formation et un cyclisme en évolution, la France peine à exister dans le paysage du sprint mondial. Arnaud Démare en 2018 à Pau pour la dernière victoire. Nacer Bouhanni en 2021 pour le dernier podium (à trois reprises). Sur ce Tour 2025, aucun top 5. Voilà pour le sprint français sur la Grande Boucle. Cette saison, la seule victoire bleu-blanc-rouge en World Tour a été décrochée par Bryan Coquard... au Tour Down Under. Ce Tour-ci invite aux circonstances atténuantes, entre les malheurs de Coquard, impliqué dans deux chutes lors de la 3e étape mais meilleur français ce samedi à Laval, ou l'abandon d'Émilien Jeannière (TotalEnergies), mais un constat demeure : le paysage du sprint français est morose. Il ne brille plus sur la scène mondiale et doit se contenter des places d'honneur. Paul Penhoët (Groupama-FDJ), qui n'a pas pu jouer devant ce samedi à cause d'une crevaison dans le final, incarne avec ses 23 ans la nouvelle génération. Mais le Breton de Clamart, victime d'une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit en 2023 suivie de dix-huit mois de galères pour retrouver son niveau, paraît loin, très loin, de Jonathan Milan, Tim Merlier, Biniam Girmay et tous les autres grands sprinteurs du peloton... Trois facteurs expliquent cette pénurie. Une crise des vocations Le meilleur sprinteur français du moment, Paul Magnier (21 ans), ne se considère pas comme tel, et cela n'aide pas à résoudre l'équation. Dans le mouvement d'un cyclisme mondial qui fait la part belle aux coureurs de classiques ou aux grimpeurs capables de s'écharper sur les Grands Tours, les purs sprinteurs deviennent de moins en moins nombreux (Milan, Olav Kooij, Merlier...). Le paysage français ne fait pas exception à la règle. 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C'est fait pour les grimpeurs, les coureurs de classiques, et même quand il y a un gros sprint on a souvent des belles bosses avant qui font un premier tri », note Guillaume Bonnafond, manager des équipes jeunes chez Decathlon AG2R La Mondiale. En France, les rendez-vous de sprinteurs sont peu nombreux pour les jeunes, les amateurs ou les pros. Difficile de se faire la main de manière régulière sur des sprints massifs et c'est une contrainte lorsqu'on sait que ces profils ont besoin de confiance et d'expérience. Une différence majeure avec la Belgique par exemple, où les kermesses de village, sacrées pour ce pays, sont souvent des nids à sprinteurs en devenir. Une vision difficile en préformation « Tant qu'ils ne sont pas arrivés en Espoirs, voire plus, les signaux qui peuvent nous alerter sur le potentiel d'un sprinteur sont encore peu visibles. Il y a aussi moins de travail actuellement chez les jeunes sur le spécifique sprint, relève Bonnafond. 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Le Parisien
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- Le Parisien
Euro 2025 : les Bleues vont « se concerter » au sujet du brassard LGBT+
Le sélectionneur de l'équipe de France , Laurent Bonadei, a affirmé samedi que le staff et les Bleues vont « se concerter » au sujet du brassard LGBT+ que portent plusieurs équipes nationales depuis le début de l'Euro-2025. Neuf équipes (Suisse, Allemagne, Angleterre, Danemark, Finlande, Islande, Norvège, le pays de Galles et la Suède) sur seize ont porté le brassard arc-en-ciel depuis le début de la compétition, mais cela n'a pas été le cas pour Sakina Karchaoui, capitaine face à l'Angleterre (2-1) puis Grace Geyoro contre le pays de Galles (4-1) . Les deux ont porté un brassard jaune avec le mot « respect ». « Le mot respect, qui est inscrit dessus, rassemble beaucoup de causes, comme la lutte contre le racisme. Ce n'est pas seulement pour la cause LGBT+. C'est un joli brassard. Nous n'étions pas au courant de cette initiative de l'UEFA, c'est un oubli et nous l'avons appris seulement ce samedi. On va en parler entre nous », a déclaré le sélectionneur Laurent Bonadei. « On va se concerter avec les joueuses », a affirmé samedi la milieu Sandie Toletti, qui sera capitaine dimanche contre les Pays-Bas en l'absence de Griedge Mbock, pas encore disponible, touchée au mollet droit. Interrogée par l'AFP, la FFF avait indiqué que la fédération n'avait pas eu l'information à ce sujet avant le début de la compétition. De façon générale, les Bleues prennent peu position et sont peu engagées sur ces sujets sociétaux, a rappelé à l'AFP une source proche de la FFF.