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Mary-Sophie Harvey médaillée de bronze au 200 m quatre nages

Mary-Sophie Harvey médaillée de bronze au 200 m quatre nages

La Pressea day ago
Mary-Sophie Harvey (à droite) est montée sur le podium en compagnie de Summer McIntosh.
La nageuse Mary-Sophie Harvey est montée sur un podium individuel des Championnats du monde des sports aquatiques pour la première fois de sa carrière en grand bassin, lundi, à Singapour. La Québécoise, qui a eu droit à une préparation rocambolesque dans les derniers mois, a mis la main sur la médaille de bronze du 200 m quatre nages.
luc turgeon
Sportcom
Avec les travaux au complexe sportif Claude-Robillard, Mary-Sophie Harvey a multiplié les déplacements pour s'entraîner. Il lui arrivait de devoir effectuer 5 heures de route les lundis, de dormir ou de manger dans sa voiture entre les séances, a-t-elle rappelé après la finale.
Tous ces sacrifices lui ont permis de célébrer sur le podium et de chanter l'hymne national aux côtés de sa compatriote Summer McIntosh, médaillée d'or pour la deuxième fois de ces mondiaux après son triomphe au 400 m libre.
PHOTO VINCENT THIAN, ASSOCIATED PRESS
Summer Mcintosh et Mary-Sophie Harvey
Ça montre que dans l'adversité, si tu continues de travailler, tu seras récompensée. C'est très excitant, je sentais que c'était une année off. Monter sur le podium dans une année comme celle-là, c'est prometteur pour quand je serai dans de meilleures conditions.
Mary-Sophie Harvey
Le Canada était le seul pays à être représenté par deux nageuses dans cette finale du 200 m quatre nages. Si McIntosh, détentrice du record du monde dans cette épreuve, est demeurée en tête du début à la fin, Harvey occupait quant à elle le huitième et dernier rang après la première longueur. Celle qui nageait dans le septième couloir a ensuite entamé une remontée.
La Trifluvienne a l'habitude d'ajuster ses efforts durant ses courses et de terminer en force. Elle l'avait fait aux Jeux panaméricains, à certaines Coupes du monde ainsi qu'aux mondiaux en petit bassin. Le scénario s'est répété lundi lorsqu'elle s'est invitée parmi les trois premières à la mi-course.
L'athlète de 25 ans a finalement inscrit un chrono de 2 min 9,15 s,. McIntosh a gagné grâce à un temps de 2 min 6,69 s, tandis que l'Américaine Alex Walsh a terminé deuxième à 1,89 seconde de la médaillée d'or.
La quatrième place est revenue à la Chinoise Yu Zidi. Du haut de ses 12 ans, elle a conclu à 6 centièmes de seconde de la Québécoise.
« Je suis contente de ramener une médaille au Canada et de finir sur le podium avec Summer, c'est vraiment spécial ! » a déclaré à Natation Canada Mary-Sophie Harvey, qui s'était classée quatrième des qualifications et sixième des demi-finales.
« Les derniers mois ont été très, très difficiles. Je ne pouvais pas être à 100 % à l'entraînement avec tous mes déplacements. Ç'a été tout un défi et je ne savais pas si j'allais avoir une bonne compétition en arrivant ici. Ça donne le ton pour le reste de la semaine et on espère répéter ça. »
Chaque étoile tatouée sur le bras droit de Mary-Sophie Harvey représente une médaille qu'elle a remportée pour le Canada. La durée de son prochain rendez-vous dépendra notamment de ses performances au 200 m libre, au 200 m brasse et au 400 m quatre nages.
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Et si on se souvenait du meilleur d'Eugenie Bouchard ? Que retenez-vous de la carrière de Jacques Villeneuve ? Son championnat des pilotes ou sa lente dérive chez BAR ? De José Théodore : son trophée Hart ou ses années avec les Capitals de Washington ? Des olympiens : de leur moment de grâce ou de toutes les fois où ça n'a pas fonctionné ? Alors lorsqu'il est question d'Eugenie Bouchard, rayonnante et épatante gagnante lundi soir au Stade IGA, pourquoi s'attarde-t-on autant à son déclin ? Le parcours des athlètes est rarement une ligne droite. Ni même des montagnes russes. C'est souvent un saut à la perche. L'élan est fulgurant. L'ascension, rapide. Le passage au sommet, grisant et éphémère. Puis la retombée, inévitablement brutale. C'est ce qui s'est produit pour Eugenie. Son cas n'est pas unique. Pensez à Bianca Andreescu, qui a conquis ses trois titres la même année. À Emma Raducanu, qui n'a rien gagné depuis son triomphe à Flushing Meadows. À Jelena Dokić. À Tracy Austin. Les palmarès sont remplis d'étoiles filantes. Pas juste au tennis. Dans tous les sports. Les causes sont multiples : blessures, changements corporels, environnement toxique, anxiété de performance, perte de motivation, dépression, distractions, amours, yips… Je souhaite qu'un jour, Eugenie publie ses mémoires et nous explique ce qui s'est vraiment passé. Il reste qu'on en connaît déjà de grands bouts. Sa carrière a été ralentie par une chute sur le plancher mouillé du vestiaire aux Internationaux des États-Unis, en 2015. Les organisateurs du tournoi ont voulu minimiser l'impact de l'incident. On les comprend ; il y avait beaucoup d'argent en jeu. Un jury les a trouvés responsables pour 75 % des dommages subis. Or, bien qu'Eugenie ait reçu une compensation financière, elle n'a jamais retrouvé son niveau de jeu d'antan. Ne sous-estimons pas non plus la rançon de sa gloire précoce. 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L'année où la parole s'est libérée – et pas toujours pour le mieux. Insulter un athlète en ligne est alors devenu un sport en soi. Depuis, la WTA a documenté une explosion des insultes, souvent de la part de parieurs frustrés. Mais dans le cas d'Eugenie, les critiques venaient de partout. On lui a reproché d'être trop active sur Twitter. Sur Instagram. De passer plus de temps dans les soirées mondaines que sur les terrains de tennis. C'est faux. Gabriela Dabrowski a confirmé cette semaine qu'Eugenie était une joueuse travaillante. Mes deux cennes ? Ce qui dérangeait vraiment, c'était son sourire. Son humour. Sa légèreté. Ses photos sexy. Des critiques injustifiées. Quand Shady El Nahas, vice-champion du monde de judo, participe à L'île de l'amour, on sourit. Quand le footballeur Marc-Antoine Dequoy va à Big Brother, on s'enthousiasme. Jonathan Huberdeau pose en maillot de bain sur un bateau ? On lui envoie un cœur. Le gymnaste Félix Dolci publie une photo de lui torse nu ? 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Dimanche, Nicolas Arseneault a causé la surprise à Toronto en remportant son tout premier match de tableau principal à l'ATP, à l'Omnium Banque Nationale. Vingt-heures plus tard, 500 km à l'est, sa grande sœur Ariana Arseneault souhaitait en faire tout autant. Devant une quadruple championne en grand chelem, la commande était toutefois trop lourde. Noamia Osaka l'a donc battue 6-4, 6-2 dans un match de premier tour de l'Omnium Banque Nationale (OBN), lundi. PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE Naomi Osaka renvoie un service à Ariana Arseneault Disputé sous une chaleur torride, avec des vents qui jouaient parfois des tours, le match ne passera pas à l'histoire, les deux joueuses éprouvant quelques pépins de précision. Elles ont d'ailleurs cumulé 11 doubles fautes (six pour Arseneault, cinq pour Osaka). Sauf que pour Arseneault, affronter une joueuse du calibre d'Osaka était la chance d'une vie. D'une part, elle disputait un premier match dans un tournoi de calibre WTA 1000. D'autre part, elle ne devait pas même prendre part aux qualifications de l'OBN, jusqu'à ce que le forfait de deux joueuses lui ouvre une porte dans ce tableau. C'est pourquoi elle était malgré tout rayonnante à sa rencontre d'après-match avec les médias. PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE Naomi Osaka et Ariana Arseneault à l'issue du match « Quand je me suis qualifiée, je sentais que je méritais d'être dans le tableau principal. J'étais surtout enthousiaste de voir que j'affrontais une championne, que ce serait une expérience incroyable, un bel apprentissage, car c'est le début de ma carrière », a-t-elle noté. Arseneault jouait au lendemain de la victoire inattendue de son frère Nicolas. PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE Ariana Arseneault « Avant mon premier match de qualif, on s'est parlé sur FaceTime, comme on le fait toujours, a raconté l'Ontarienne. Chaque fois, on se crie après dans le téléphone, on se motive. Je pense qu'il était vraiment enthousiaste qu'on soit tous les deux dans le tableau principal. Quand il a gagné, il a dit : maintenant, c'est ton tour ! C'est un moment incroyable pour notre famille. » Arseneault repartira avec 10 points de classement et quelque 12 000 $, de quoi lui permettra de grimper de quelques échelons depuis le 515e rang, où elle siège cette semaine. Cross également vaincue En début de journée, Kayla Cross s'est quant à elle inclinée non sans avoir offert une bonne bataille à une rivale plus aguerrie. La Russe Kamilla Rakhimova l'a emporté 4-6, 6-3, 6-2, en 1 h 55 min de jeu. PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE Kayla Cross Cross, une joueuse de 20 ans classée 262e, disputait un premier match à l'Omnium Banque Nationale. Elle y participait à titre d'invitée. Rakhimova en était elle aussi à une première présence. Mais à 23 ans, elle vient de connaître un certain succès dans la portion herbacée de la saison, avec à la clé une qualification pour le 3e tour à Wimbledon. PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE Kayla Cross On comptait neuf Canadiennes au tableau principal du tournoi. Avant le début de la session de soir, trois avaient gagné (Victoria Mboko, Bianca Andreescu et Rebecca Marino), trois avaient perdu (Cross, Arseneault et Marina Stakusic). Les trois autres joueront en soirée lundi (Eugenie Bouchard et Carson Branstine) et mardi de jour (Leylah Annie Fernandez).

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