
Tour de France : «Le public le huait», Pogacar aurait levé le pied pour ne pas écraser la course
Tadej Pogacar a signé cet été sa quatrième victoire au Tour de France en devançant Jonas Vingegaard de 4'24''. Un sacre incontestable obtenu notamment avec quatre victoires d'étapes. Mais la domination du Slovène sur le peloton aurait pu être plus marquée encore. C'est en tout cas ce qu'affirme le coureur de la formation Tudor Michael Storer, notant que «Pogi» n'a signé aucune victoire lors de la dernière semaine, son dernier succès remontant à la 13e étape (sur les 21 au programme).
Pour le coéquipier de Julian Alaphilippe ce résultat est la conséquence d'un calcul au sein de l'équipe UAE Team Emirates notamment au cours de la 14e étape comprenant l'ascension du col du Tourmalet, remportée par le Néerlandais Thymen Arensman. Pogacar s'était contenté de la deuxième place. «Au moins un jour, j'ai eu des informations selon lesquelles Tadej avait décidé de ne pas remporter l'étape. Je trouve cela un peu étrange de demander à son équipe de rouler à fond toute la journée, puis de décider de ne pas remporter l'étape lors de la dernière ascension», explique l'Australien au podcast Domestique, regrettant cette tactique qu'il juge regrettable pour le peloton : «Si tu ne veux pas gagner l'étape, décide-le à l'avance. Laisse l'échappée partir et ne brûle pas toute ton équipe. Je suis peut-être trop vieux jeu, mais pour moi, c'est beaucoup plus logique.»
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Un public hostile sur le bord des routes selon Storer
Storer estime que les dirigeants de la meilleure équipe actuelle ont fait ce choix afin de ne pas rendre impopulaire Pogacar. L'ultra-domination de ce dernier aurait été mal vécue par le public : «Selon mes informations, les fans français le huaient et la direction de l'équipe a décidé qu'il valait mieux qu'il ne gagne pas ce jour-là afin de garder les fans français de son côté. Je soupçonne donc qu'ils aient également pris cela en considération la dernière semaine, afin de ne pas tout prendre.»
Storer a terminé son propos en ajoutant que UAE et son leader avaient terminé la Grande Boucle très éprouvés : «On voyait bien qu'UAE était à genoux à la fin de la course. Tadej aussi était fatigué. Donc, ce n'est pas une course défensive si on roule à fond toute la journée.»
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National, 1ère journée : débuts réussis pour les trois équipes franciliennes
La saison 2025-2026 de National, la dernière avant de devenir une Ligue 3 pro, est bien lancée pour les trois représentants franciliens, Paris 13 Atletico, Versailles et Fleury, avec deux victoires et un nul. Amara décisif pour son retour au Paris 13 Atletico Pour la première fois qu'il évolue en National, le Paris 13 Atletico qui alignait sept recrues d'entrée, a débuté la saison par un succès. Dans un stade Pelé bien garni pour un début août, le Paris 13 Atletico a battu QRM (1-0). C'est Abdelmalek Amara qui a inscrit le but sur une belle action personnelle (1-0), 14e). Artisan de la montée en National en 2023-2024, il était parti pour un contrat pro à Nîmes. Mais il a connu une saison compliquée entre blessures et club en crise (lanterne rouge et relégation en N2). Mais dans un environnement qu'il connaît bien, il a pu exprimer toutes ses qualités techniques et de percussion sur ce premier match. Ryan Fage et Noa Donat, deux jeunes milieux arrivés des réserves de Troyes (L2/N3) et Bastia (L2/N3) ont aussi montré de belles choses tout comme Ndiaye (ex-Aubagne), au milieu. Défensivement, le P13A s'est montré solide. À voir aussi « C'est toujours compliqué de gagner un premier match à domicile, souligne le coach Maxence Flachez. C'est bien de l'avoir fait. On a vu que physiquement on n'était pas encore à 100 %, on était émoussés sur la fin. On n'a pas concédé beaucoup d'occasions. On s'est battu, on a montré du caractère et de la grinta. On aura besoin de ces valeurs toute la saison. Il y a eu beaucoup de changement dans l'effectif, donc cette première victoire va nous donner du temps de travail pour la suite. Ça valide ce qui a été bien fait en préparation, où on a bien tiré sur eux. » Zemoura signe ses débuts à Versailles Le nouveau Versailles avec une équipe presque totalement remodelée et une politique salariale revue à la baisse, a aussi débuté cette saison par un succès chez un promu Saint-Brieuc, rapidement réduit à dix (14e). C'est Yoan Zemoura, puissant attaquant de 1,90 m, l'une de ses recrues arrivée de National 2 (7 buts avec Jura Sud après ses 6 réalisations avec Rousset en N3) qui a marqué d'entrée sur un bon centre de Fischer (ex-Cannes, N2). Le 1er but de la saison 2025/2026 de National est marqué par le buteur du FC Versailles Yohan Zemoura Suivez le match en direct sur FFFtv sur la chaîne officielle du National sur YouTube !#NationalFFF#FFFTV — Championnat National (@NationalFFF) August 8, 2025 Lors de la 2e journée, vendredi prochain, ce sera le premier derby de la saison entre Versailles et le Paris 13 Atletico au camp des Loges. Alette préserve le bon nul de Fleury Pour le premier match de son histoire à ce niveau, Fleury a tenu le choc (0-0) à Rouen. David Vignes avait aligné une équipe qui ressemblait à celle qui a obtenu la montée avec seulement deux recrues, le gardien Gaël Alette et le défenseur central Hamidou Karamoko.

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Lucas Chevalier va devoir réussir son intégration au sein d'un vestiaire champion d'Europe. Pas de quoi effrayer celui qui a avancé sans craindre aucune barrière lors de ses quatre premières saisons en pro. Maniaque mais pas superstitieux, comme il se définit lui-même, Lucas Chevalier avait trouvé sa routine dans le vestiaire lillois, avec toujours les mêmes choses au même endroit dans sa valise, la même manière de s'habiller, le même ordre pour déposer ses affaires dans son casier. « L'enfant du coin » à l'ascension express va devoir dépoussiérer ses habitudes avec le PSG, champion d'Europe en titre, en quittant ses attaches familiales nordistes. 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Ses premiers pas en équipe de France, où il est déjà passé de n° 3 à n° 2 en quelques mois, donnent toutefois une indication sur sa capacité à s'en accommoder. Le garçon est capable de chanter du Gilbert Montagné pour son bizutage chez les Bleus - il avait prévenu ses proches qu'il allait faire « quelque chose d'original » -, à revers de la mode actuelle. Ou d'affirmer au printemps 2024, avant même d'être appelé en A, que s'il devait absolument choisir entre être titulaire aux JO et être troisième gardien à l'Euro, il serait plus heureux de la première option (*). Chevalier avance sans se soucier des éventuelles critiques, alors qu'il est absent de X et pas vraiment friand des réseaux sociaux. Le néo-Parisien assume son côté « à l'ancienne » et compte bien le conserver, et il faudra suivre avec attention l'évolution du Ch'ti au pays des titis.

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Pour faire oublier Perri, l'OL mise sur Dominik Greif, révélé sur le tard en Liga
Les dirigeants lyonnais ont arraché vendredi un accord avec Majorque pour le transfert du gardien slovaque Dominik Greif, après de longues négociations. Le joueur de 28 ans sera le successeur de Lucas Perri, vendu à Leeds cet été. Ce samedi à 19 heures, sur la pelouse du stade Pierre-Rajon de Bourgoin-Jallieu, Rémy Descamps enfilera de nouveau ses gants de gardien titulaire à l'OL pour affronter Getafe en amical, une habitude pour lui depuis le début de la préparation estivale, dont il est d'ailleurs l'une des nombreuses satisfactions. Mais l'ancien Nantais sait, désormais, que le temps lui est compté : ses dirigeants sont tombés d'accord vendredi après-midi avec ceux de Majorque pour le transfert de Dominik Greif, 28 ans, ciblé depuis plusieurs semaines pour remplacer Lucas Perri comme numéro 1. Mercato : l'OL et Majorque ont trouvé un accord pour le gardien Dominik Greif Depuis la vente du Brésilien à Leeds pour 16 M€, il y a quinze jours, l'OL négocie pied à pied avec le club des îles Baléares pour recruter l'international slovaque, très grand (1,97 m) et fort sur sa ligne comme Perri. Après avoir été remplaçant pendant trois saisons en Liga, Greif s'est totalement révélé lors du dernier exercice (31 matches), s'imposant sur le tard comme l'un des meilleurs spécialistes du Championnat espagnol. Majorque a donc longtemps rechigné à le lâcher, mais le joueur était en position de force, puisqu'il était entré dans sa dernière année de contrat. Il s'est très rapidement mis d'accord avec l'OL sur les bases d'un contrat de cinq ans et a ensuite tout fait pour accélérer son départ, en likant publiquement sur les réseaux sociaux des messages de supporters lyonnais qui demandaient son arrivée à Lyon et en ratant la séance d'entraînement de jeudi, pour une douleur supposée à une jambe. L'accord est donc intervenu le lendemain pour un transfert à 4 M€, alors que les Espagnols en voulaient initialement deux de plus, assorti de bonus pouvant aller jusqu'à 1,25 M€ et d'un intéressement de 10 % sur une éventuelle plus-value future. Un horizon bouché pour Patouillet ? En attendant le Slovaque, espéré à Lyon la semaine prochaine, Paulo Fonseca compte sur Descamps, qui assurera probablement le déplacement à Lens pour la 1re journée de Ligue 1, samedi prochain. Greif aura donc quelques jours pour s'acclimater à son nouvel environnement avant d'être probablement lancé contre Metz, le samedi suivant, pour les retrouvailles de l'OL avec le Groupama Stadium. Les défis seront grands pour ce gardien dont la principale qualité est de réaliser des arrêts, ce qui n'est pas négligeable à ce poste : il devra prouver que sa bonne saison en Liga n'était pas un feu de paille, mais aussi travailler son jeu au pied avec Antonio Ferreira, l'entraîneur des gardiens, qui devra le faire progresser pour répondre aux exigences de Fonseca dans les sorties de balle. « Le dossier Greif illustre le virage pris par l'OL sur le marché » : comment Lyon a changé de stratégie depuis le départ de Textor Ce recrutement, combiné à la possibilité de plus en plus forte de voir Descamps rester au club, bouche l'horizon du jeune Mathieu Patouillet (21 ans). Le vainqueur de la Gambardella 2022 sort de deux ans de prêt à Sochaux (N) où il a été titulaire et performant. Mais il entre dans sa dernière année de contrat et n'a toujours pas prolongé. Deux solutions s'offrent désormais à lui : étendre son bail et repartir en prêt, en Ligue 2 cette fois où plusieurs clubs sont disposés à l'accueillir ; ou être définitivement transféré, probablement dans le Golfe où il a de nombreux courtisans, prêts à payer un transfert à l'OL.