
Coincée entre la Russie et la Chine, la Mongolie veut assurer son autonomie
«Une amitié sans limite»: entre la Russie et la Chine, la parade de l'Ours et du Dragon le long du fleuve Amour
«Un nid d'espions et de transfuges» : sur la rivière Tumen, la Chine prise en tenailles entre Kim Jong-un et Poutine
Chaque jour, Le Figaro relate les relations sino-russes le long de la route de la soie.
Sur les routes de la soie, l'ours russe face au dragon chinois En savoir plus sur notre série
Les premiers rayons de soleil frappent déjà les remparts de la ville « tatare » qui enserrent la Cité interdite. Crâne rasé, un vieil homme s'ébroue lentement en déliant ses mouvements de tai-chi, contourné par des joggeurs musclés, casque sur la tête filant sous l'ombre protectrice des arbres centenaires. Pékin se prépare à une nouvelle journée écrasante de moiteur et les lève-tôt happent les dernières goulées de fraîcheur laissées par la nuit.
Tout près du temple du Ciel, la monumentale gare de la capitale de la Chine, mêlant ligne stalinienne et toit de pagode en céramique nous attend comme une promesse. La porte d'entrée vers les steppes. Le point d'embarquement du mythique Transsibérien qui reliait l'empire du Milieu à Paris à travers l'immensité Russe, interrompu par la pandémie. Mais le train K3 pour Moscou est toujours sur la voie de garage en dépit du « partenariat sans limite » conclu entre les présidents Xi Jinping et Vladimir Poutine à la veille de l'invasion de l'Ukraine…
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Xi Jinping appelle à l'union face au «protectionnisme» lors d'un appel avec Lula
Le président chinois a expliqué que son pays allait «travailler avec le Brésil pour montrer l'exemple de l'unité et de l'autonomie parmi les principaux pays du Sud». La Chine et le Brésil se rapprochent. Le président chinois Xi Jinping a dit à son homologue brésilien Lula, lors d'un entretien téléphonique, que «tous les pays devraient s'unir et s'opposer fermement à l'unilatéralisme et au protectionnisme», a rapporté mardi un média d'État chinois. Ces derniers mois, Xi Jinping et Lula ont cherché à présenter leurs pays comme de fervents défenseurs du multilatéralisme, en contraste avec la politique commerciale agressive de Donald Trump. Les déclarations de Xi Jinping mardi, rapportées par l'agence de presse officielle Chine nouvelle, sont des références claires aux droits de douane américains. Le président chinois a expliqué que son pays allait «travailler avec le Brésil pour montrer l'exemple de l'unité et de l'autonomie parmi les principaux pays du Sud», afin de «construire ensemble un monde plus juste et une planète plus durable», de même source. Dans un communiqué, la présidence brésilienne a indiqué que l'entretien téléphonique avait duré environ une heure, pendant laquelle Lula et Xi Jinping ont abordé divers sujets, dont la guerre en Ukraine et la lutte contre le changement climatique. «Les deux hommes se sont accordés sur le rôle du G20 et des BRICS dans la défense du multilatéralisme», précise le document. Publicité Les deux dirigeants se sont également «engagés à élargir le champ de la coopération dans des secteurs tels que la santé, le pétrole et le gaz, l'économie numérique et les satellites». Cet appel téléphonique fait suite à l'annonce par Lula la semaine dernière de son intention de s'entretenir avec ses homologues chinois et indien, afin d'envisager une réponse coordonnée aux surtaxes américaines.


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Guerre en Ukraine : les Ukrainiens doivent pouvoir «décider de leur avenir», insistent les dirigeants européens
«Le chemin vers la paix en Ukraine ne peut être décidé sans l'Ukraine», insistent les dirigeants de l'Union européenne, à trois jours de la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska. Les dirigeants des pays de l'Union européenne ont insisté mardi sur la nécessité pour les Ukrainiens de pouvoir «décider de leur avenir», à trois jours de la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska. «Nous, les dirigeants de l'Union européenne, saluons les efforts du président Trump pour mettre fin à la guerre d'agression de la Russie en Ukraine et parvenir à une paix juste et durable pour l'Ukraine», ont écrit les dirigeants européens. «Les Ukrainiens doivent avoir la liberté de décider de leur avenir», ajoute la déclaration. Publicité «Le chemin vers la paix en Ukraine ne peut être décidé sans l'Ukraine», insistent les dirigeants européens, jugeant que des négociations substantielles ne peuvent se tenir que «dans le contexte d'un cessez-le-feu ou d'une réduction des hostilités». Espoir d'une rencontre «constructive» Le président ukrainien Volodymyr Zelensky et des dirigeants européens doivent s'entretenir mercredi avec Donald Trump. Ce dernier est resté vague sur ses attentes, disant espérer une rencontre «constructive» en Alaska et soulignant au passage, sur un ton approbateur, qu'il était «très respectueux» de la part de son homologue russe de se déplacer ainsi en territoire américain. Il a glissé une remarque propre à inquiéter le président ukrainien et ses alliés européens, en se disant «un peu contrarié que (Volodymyr) Zelensky dise +je dois avoir une autorisation constitutionnelle+» pour céder des territoires. «Car il y aura des échanges de territoires », a-t-il prédit, alors que l'armée russe occupe actuellement environ 20% du territoire ukrainien.


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Un sommet entre Trump et le président sud-coréen prévu le 25 août
Le président sud-coréen Lee Jae-myung rencontrera son homologue américain Donald Trump le 25 août aux États-Unis pour des discussions attendues sur le commerce, a annoncé mardi sa porte-parole. «Le président Lee Jae-myung se rendra aux États-Unis du 24 au 26 août pour un sommet Corée du Sud/États-Unis le 25 à l'invitation du président Donald Trump», a indiqué lors d'un point presse la porte-parole de la présidence sud-coréenne, Kang Yu-jung. Lee a été élu début juin au terme de la longue période de chaos politique provoquée par son prédécesseur Yoon Suk Yeol, qui avait brièvement déclaré la loi martiale en décembre. Il n'a pas encore rencontré le président des États-Unis, qui sont un allié clé de Séoul. Les discussions entre le dirigeant de centre gauche et Donald Trump devraient porter sur un développement des relations bilatérales vers un «partenariat stratégique complet tourné vers le futur», a précisé Kang Yu-jung. Publicité Alors que Corée du Sud et États-Unis ont conclu un accord fixant à 15% les droits de douane américains sur les produits sud-coréens, la coopération économique sera au menu, en particulier concernant les «semi-conducteurs, les batteries et les chantiers navals», mais aussi les «technologies avancées et les minéraux essentiels», selon la porte-parole. En dévoilant en juillet le niveau des surtaxes sur les exportations sud-coréennes, abaissé par rapport à la menace initiale de 25%, Donald Trump avait affirmé que Séoul allait «donner» 350 milliards de dollars en investissements aux États-Unis, et acheter pour 100 milliards de ressources énergétiques. Il avait aussi évoqué une «grosse somme d'argent» supplémentaire devant être investie par la Corée du Sud, sans donner de chiffre. Un atout pour Washington De son côté, Séoul avait déclaré que son statut de poids lourd de la construction navale avait grandement pesé dans les négociations, en étant au cœur d'un projet de revitalisation des chantiers américains. La Corée du Sud est le deuxième plus gros constructeur de navires au monde, juste derrière la Chine, ce qui suscite l'intérêt de Donald Trump. Hanwha Ocean, l'un des plus importants acteurs du secteur sud-coréen, est devenu en 2024 la première entreprise non-américaine autorisée à réaliser des maintenances en cale sèche sur un bâtiment de la marine des États-Unis. Par ailleurs, la position de la Corée du Sud en Asie-Pacifique peut représenter un atout pour Washington, qui cherche à y renforcer sa présence en réponse aux tensions grandissantes dans le détroit de Taïwan.