
Perquisition au siège du RN : «Qu'ils arrêtent de faire les pleureuses», raille Xavier Bertrand
La sulfateuse est de sortie. Invité sur BFMTV, Xavier Bertrand a frontalement attaqué le Rassemblement national (RN) après la perquisition de son siège parisien, mercredi 9 juillet, dans le cadre d'une enquête sur des soupçons de financement illicite.
«Cela montre une chose : ses dirigeants ne sont pas aptes à gouverner notre pays, ils ne sont pas dignes de confiance», a cinglé le président du conseil régional des Hauts-de-France, qui assure que «les dirigeants du RN ont un problème avec l'argent public». «Ce n'est pas moi qui le dis, mais la justice», a-t-il souligné, en allusion à la condamnation du parti nationaliste dans l'affaire des «kits de campagne».
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«Ils disent impunité zéro... mais pas pour eux»
Le républicain a balayé d'un revers de la main les indignations des élus RN qui ont dénoncé un «acharnement» judiciaire. «Quand est-ce qu'ils vont arrêter de jouer les pleureuses ? Jean-Philippe Tanguy [invité de BFMTV la veille, NDLR] était en train de chouiner sur votre plateau. Tout ça c'est un rideau de fumée, c'est se présenter comme des victimes qu'ils ne sont pas», a lancé l'ancien ministre, qui pointe du doigt les contradictions du RN.
«Ils disent impunité zéro... mais pas pour eux», a tancé Xavier Bertrand, qui leur reproche également une défense des policiers à géométrie variable. Alors que le parti nationaliste justifie son recours à des emprunts auprès de personnes physiques par le refus des banques françaises et européennes de lui prêter de l'argent, Xavier Bertrand juge cet argument obsolète.
«Il n'y a pas qu'eux. La banque dans laquelle j'étais historiquement depuis 40 ans avait refusé également de me faire prêt», a confié l'élu régional, qui fait mine d'interroger : «Et puis, ça les autorisait à détourner des financements publics pour financer des kits de campagne hors de prix ?»
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