
La Normandie se prépare à encaisser les 15 % de hausse des droits de douane
son cidre
, son poiré, son calva… Mais également ses produits laitiers, le caoutchouc, la pharmacie, la cosmétique,
l'aéronautique
ou encore l'automobile. Autant de valeurs sûres qui font de cette région l'une des plus industrialisées de France (un cinquième de sa croissance, soit le double de la moyenne nationale). Mais l'expose également particulièrement à la guerre commerciale
menée depuis avril par Donald Trump
, comme l'indique
une étude de l'Insee
, du fait du volume de ses exportations
à destination des États-Unis
.
Résultat,
les 15 % de droits de douane
supplémentaires annoncés par
Donald Trump
dans le cadre d'un accord passé ce dimanche à Turnberry en Écosse avec l'Union européenne, pourrait impacter tout particulièrement cette région.

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Figaro
11 minutes ago
- Le Figaro
Étudiants, jeunes actifs... Où trouver son premier logement quand on arrive à Paris ?
Réservé aux abonnés DOSSIER - S'installer à Paris quand on arrive de région ou même de l'étranger est un parcours du combattant pour les étudiants ou les jeunes gens qui viennent de décrocher un premier emploi. Découvrez notre palmarès des quartiers où réussir à trouver un studio dans la capitale, et tous nos conseils. «Quand on arrive en ville, on arrive de nulle part...» Si Daniel Balavoine était toujours en vie, il ne dirait pas autre chose. En posant ses cartons à Paris, en tant qu'étudiant ou jeune actif, il faut réussir un premier «exploit» : trouver un logement. Quand on n'a ni tuyau ni contact, c'est un parcours du combattant. Ils sont des milliers, chaque année, à chercher à se faire un nid dans la capitale : 20% des emménagements sont le fait de personnes arrivant d'autres régions de France, et 9% de l'étranger. Dans quel quartier orienter ses recherches, pour avoir à la fois une chance de trouver un studio à un prix correct, dans un endroit bien desservi et sûr ? Nous avons passé au crible les 80 quartiers de la capitale sur la base de 11 critères, pour aider nos lecteurs à orienter leurs recherches ou celles de leurs enfants. Montant des loyers, disponibilité des logements de petite surface, mais aussi calme, sécurité, desserte des transports... Découvrez les quartiers où trouver…


Le Parisien
10 hours ago
- Le Parisien
Vins et spiritueux : la filière française appelle à « poursuivre les négociations » face aux taxes américaines
La décision de Donald Trump n'en finit plus d'inquiéter les producteurs français. Le président américain a signé jeudi un décret imposant une hausse des droits de douane sur des produits importés de plusieurs dizaines de pays, dont les vins et spiritueux européens . Et à ce stade, l'Union européenne n'a obtenu aucune exception . « L'impact de ce droit sera d'autant plus brutal qu'il va de pair avec le recul du dollar américain aux États-Unis », déplore Gabriel Picard, président de la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux (FEVS), dans un communiqué publié vendredi. Selon lui, l'effet cumulé pourrait provoquer une chute d'un quart des ventes aux États-Unis, soit une perte estimée à un milliard d'euros. La filière appelle à ne pas baisser les bras. « Nous saluons les efforts déjà fournis pour tenter d'obtenir l'exclusion des vins et spiritueux de ce droit de 15 % », affirme Gabriel Picard. Mais « la situation ne peut rester en l'état » et « les négociations devraient se poursuivre ». Un espoir partagé par Jean-Marie Fabre, président des Vignerons indépendants de France, qui a appelé vendredi sur RMC les autorités à obtenir des avancées auprès de Bruxelles : « On espère pouvoir bénéficier d'une exemption. » Du côté du gouvernement, le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a assuré sur Franceinfo que la France « n'allait pas s'arrêter là », souhaitant « obtenir des garanties sur les vins et spiritueux ». « Les États-Unis sont un marché stratégique pour la filière viticole française et bien sûr pour le champagne en particulier », rappelle Maxime Toubart, coprésident du Comité interprofessionnel du vin de Champagne (CIVC). En 2024, ils représentaient 10 % des volumes exportés et 820 millions d'euros de chiffre d'affaires, soit plus de 14 % de l'activité. L'instauration de la surtaxe devrait se faire sentir sur le prix de vente, freinant la consommation américaine, selon Maxime Toubart. Mais il est encore trop tôt pour mesurer précisément les pertes à venir. Les petits producteurs de champagne sont parmi les plus vulnérables. « Pour la plupart de nos vignerons c'est impossible d'assumer les 15 % possibles d'augmentation » des taxes américaines , alerte Yves Couvreur, administrateur de la Fédération des vignerons indépendants de Champagne. Certains importateurs américains ont anticipé en augmentant leurs commandes en fin d'année dernière, observe Maxime Toubart. Mais cela n'a pas suffi à créer un « effet d'aubaine ». De nombreux distributeurs restent encore dans l'attente du résultat des négociations.


Le Figaro
10 hours ago
- Le Figaro
Droits de douane: la filière des vins et spiritueux français appelle à «poursuivre les négociations»
Une baisse des exportations aurait par ailleurs «des effets sur les 600.000 emplois directs et indirects de la filière des vins et spiritueux» en France, alerte la fédération des exportateurs de vins et spiritueux. Des milliers d'emplois en jeu. La Fédération des exportateurs de vins et spiritueux (FEVS) français a déploré vendredi l'entrée en vigueur à compter du 7 août d'un droit de douane de 15% sur les produits européens, et appelé la France et l'Union européenne à «la poursuite des négociations». Le président américain Donald Trump a signé jeudi le décret imposant une hausse des droits de douane pour des dizaines de pays. À ce stade, l'Union européenne n'a pas obtenu d'exception pour les vins (dont les champagnes) et spiritueux, un secteur particulièrement sensible pour des pays comme la France et l'Italie. «L'impact de ce droit sera d'autant plus brutal qu'il va de pair avec le recul du dollar américain aux États-Unis», a déploré le président de la FEVS Gabriel Picard, vendredi, dans un communiqué. Il a estimé que cet effet combiné «pourrait aboutir à une réduction d'un quart» des ventes de vins et spiritueux aux États-Unis, «soit une perte d'un milliard d'euros». Publicité Une baisse des exportations aurait par ailleurs «des effets sur les 600.000 emplois directs et indirects de la filière des vins et spiritueux» en France, selon la fédération, qui ne chiffre pas les pertes anticipées. «Nous saluons les efforts déjà fournis pour tenter d'obtenir l'exclusion des vins et spiritueux de ce droit de 15%», a déclaré Gabriel Picard. «Mais la situation ne peut rester en l'état», a-t-il poursuivi, estimant que «les négociations devraient se poursuivre». «On espère pouvoir bénéficier d'une exemption et on harangue nos responsables politiques français pour qu'ils puissent obtenir de la Commission [européenne] cette négociation-là», a déclaré de son côté le président du syndicat des vignerons indépendants de France, Jean-Marie Fabre, vendredi sur RMC. «Marché stratégique» La Commission européenne a indiqué jeudi poursuivre les négociations avec les États-Unis pour tenter d'obtenir des exemptions des droits de douane sur les vins et spiritueux à l'avenir, mais s'attend à ce qu'ils soient touchés par les taxes américaines de 15% à ce stade. Toutefois, côté gouvernement français, le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a assuré vendredi sur Franceinfo que la France «n'[allait] pas [s'] arrêter là», précisant vouloir «obtenir des garanties sur les vins et spiritueux». «Les États-Unis sont un marché stratégique pour la filière viticole française et bien sûr pour le champagne en particulier», a rappelé à l'AFP Maxime Toubart, coprésident du Comité interprofessionnel du vin de Champagne (CIVC). En 2024, les États-Unis recevaient 10% des exportations de champagne en volume et plus de 14% du chiffre d'affaires de la filière, soit 820 millions d'euros, selon le CIVC. Avec un impact certain sur les prix pour le consommateur final américain, une surtaxe de 15% devrait faire baisser la consommation de champagne aux États-Unis, a prévenu M. Toubart, «mais on ne peut pas mesurer aujourd'hui concrètement le nombre de bouteilles que l'on va perdre». Il est «évident» aussi que cela aurait des incidences sur l'emploi dans la filière, aux États-Unis comme en France, a-t-il ajouté. Les petits producteurs de champagne notamment, qui ont les reins moins solides que les grandes maisons, risquent de souffrir le plus, prévient aussi Yves Couvreur, un administrateur de la Fédération des vignerons indépendants de Champagne. «Pour la plupart de nos vignerons c'est impossible d'assumer les 15% possibles d'augmentation» des taxes américaines, selon M. Couvreur, interrogé vendredi par l'AFP. Selon M. Toubart, certains clients aux États-Unis ont anticipé les surtaxes en commandant davantage de bouteilles à la fin de l'année dernière, mais d'autres étaient «plutôt dans l'attente» d'y voir plus clair, donc il n'y a pas eu un effet d'aubaine flagrant pour le champagne ces derniers mois.