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Freedom Flotilla : un nouveau bateau humanitaire en partance pour Gaza, deux élues LFI seront à bord

Freedom Flotilla : un nouveau bateau humanitaire en partance pour Gaza, deux élues LFI seront à bord

Le Parisien10-07-2025
Après
le Madleen
, c'est au tour du Handala de défier le blocus israélien imposé à Gaza. Le Freedom Flotilla Coalition, mouvement international non violent de soutien aux Palestiniens, a indiqué qu'un nouveau navire humanitaire partira pour l'enclave assiégée dimanche prochain.
« Le bateau Handala est prêt à partir de Syracuse (
en Italie
) pour Gaza le 13 juillet pour tenter de briser le blocus », a indiqué le compte Instagram de la Freedom Flotilla ce mercredi, précisant que cette mission est destinée aux « enfants de Gaza ».
Ce nouveau départ fait suite
à celui du Madleen
, le 1er juin dernier, qui visait également à livrer de l'aide humanitaire à Gaza. Le navire, avec notamment l'eurodéputée LFI Rima Hassan et l'activiste Greta Thunberg à son bord, avait été intercepté par la marine israélienne puis détourné vers le port d'Ashdod. Tous les membres de l'équipage
avaient été expulsés du pays
.
Ce jeudi, le journal Libération révèle la future présence des députés insoumises
Gabrielle Cathala
et Emma Fourreau à bord du Handala. Au total, 18 personnes seront présentes, venues de France d'Australie, d'Espagne ou encore des États-Unis. Le convoi comptera notamment l'influenceur juif américain Jacob Berger ou encore l'ouvrier Chris Smalls,
à l'initiative de la création du syndicat des travailleurs Amazon
.
« Le message qu'on envoie à Netanyahou, c'est de dire qu'on enverra autant de bateaux que nécessaire pour briser le blocus », a expliqué l'eurodéputée Emma Fourreau sur X, dénonçant le « génocide en cours » et les « pièges mortels » des distributions alimentaires.
« Pour les enfants de Gaza, pour briser le blocus humanitaire, pour stopper le génocide, nous partons la semaine prochaine sur le Handala », a écrit pour sa part la députée du Val-d'Oise Gabrielle Cathala, également sur X. Selon le
Huffington Post
, l'eurodéputée
Rima Hassan
, qui avait participé au convoi du Madleen, ne sera cette fois-ci pas de la partie.
Ancien navire de pêche des années 1960, le Handala tient son nom d'un personnage créé par le dessinateur de presse palestinien Naji al-Ali, qui représente un enfant de dos, pieds nus. Selon la Freedom Flotilla, ce bateau sera, comme le Madleen, chargé de vivres, notamment de nourriture et de médicaments, à destination des Gazaouis.
Israël, dont l'offensive a débuté au lendemain de l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023, a imposé début mars au territoire palestinien un blocus humanitaire. Ce blocus a entraîné de très graves pénuries de nourriture, médicaments et autres biens de première nécessité, et n'a été que partiellement assoupli.
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Gaza : le chef de l'armée israélienne continuera de s'exprimer « sans crainte » sur les décisions de l'exécutif

Il n'a pas l'intention de se taire. Alors que la presse israélienne se fait écho depuis plusieurs jours des réserves - voire de l'opposition - de l'armée au plan présumé du gouvernement pour la suite des opérations à Gaza, le chef de Tsahal, le lieutenant-général Eyal Zamir, a déclaré ce jeudi dit qu'il continuera d'exprimer sa position « sans crainte » et de façon « pragmatique, indépendante et professionnelle ». « Nous ne traitons pas de théorie - nous traitons de questions de vie ou de mort, de la défense de l'État, et nous le faisons en regardant droit dans les yeux nos soldats et les citoyens du pays », a-t-il ajouté. « Nous avons désormais la capacité d'établir une nouvelle réalité sécuritaire le long de la frontière, tout en maintenant une pression continue sur l'ennemi », a affirmé Eyal Zamir. « Nous ne limiterons plus notre réponse. Nous éliminerons les menaces à leurs stades précoces dans tous les domaines et continuerons à travailler pour atteindre nos objectifs », a mis en garde le général. C'est la première fois que le chef d'état-major israélien, nommé en mars dernier par le Premier ministre Benyamin Netanyahou et auréolé du prestige de la victoire dans la dernière guerre contre l'Iran, s'exprime publiquement sur la prochaine étape des opérations dans Gaza, actuellement en discussion avec l'exécutif. Les mises en garde du chef de l'armée Ce jeudi en fin d'après-midi, Benyamin Netanyahou doit réunir son cabinet de sécurité pour décider des suites à donner à la guerre à Gaza. La presse israélienne estime qu'il va décider d'un élargissement des opérations de l'armée. Or, selon cette même source, le général Zamir a mis en garde l'exécutif contre le « piège » d'une occupation totale de Gaza, et le danger qu'elle ferait peser sur la vie des otages. Signe de ces tensions, le ministre de la Défense, Israël Katz, a déclaré mercredi que dans tous les cas, le chef d'état-major devra « exécuter avec détermination » les décisions politiques du gouvernement. VidéoBenjamin Netanyahou nomme Eyal Zamir chef d'état-major à la tête de l'armée israélienne « La culture de la controverse est indissociable de l'histoire du peuple d'Israël et constitue une composante essentielle de la culture organisationnelle de Tsahal, tant en interne qu'en externe (…) Nous continuerons d'agir de manière responsable, avec intégrité et détermination, avec pour seul objectif le bien de l'État et sa sécurité », a souligné jeudi le haut gradé.

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Malgré 22 mois d'une guerre acharnée, déclenchée après l'attaque sans précédent du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023, il semblerait que le groupe islamiste palestinien parvienne toujours à récolter une petite quantité d'argent. Du moins, suffisamment pour payer très partiellement les fonctionnaires de l'enclave palestinienne qui en dépendent, depuis son arrivée au pouvoir en 2007. Comme le dévoile la BBC dans une enquête publiée mercredi, le Hamas continuerait de verser une partie du salaire des 30 000 fonctionnaires de la bande de Gaza, à hauteur, au total, de 7 millions de dollars. Le média britannique a obtenu la confirmation par trois employés qu'ils ont bien reçu, la semaine dernière, 300 dollars chacun - ce qui correspond à 20 % de ce qu'ils gagnaient avant la guerre. Une somme qui serait versée toutes les 10 semaines. Des millions de dollars mis de côté avant la guerre Ces quelques centaines de dollars sont une goutte d'eau, dans un territoire où le manque de nourriture a créé une inflation incontrôlable. Selon la BBC, un kilo de farine coûte actuellement 80 dollars (presque 69 euros). Du jamais-vu. Outre les fonctionnaires, le Hamas ne peut pas verser la paie complète des policiers ou des employés des ministères. Au-delà de l'administration de la bande de Gaza, dont il a officiellement toujours la charge, le groupe islamiste ne rémunère pas ses combattants, a assuré un ancien membre haut placé des renseignements israéliens. Il ne verse plus d'allocation aux familles de membres du Hamas tués. Et il aurait, également, cessé de reconstruire les tunnels détruits depuis le début de la guerre. À lire aussi Le Hamas aurait récolté plus d'un million de dollars de dons depuis le 7 octobre, selon le FBI En mars dernier, Israël assurait avoir tué le chef chargé des finances du Hamas, accusé de faire entrer de l'argent dans l'enclave. Difficile de savoir comment le groupe islamiste peut, aujourd'hui encore, payer - très partiellement, certes - des membres. Un membre de l'organisation islamiste aurait assuré à la BBC que le Hamas détenait, avant l'attaque du 7-Octobre, 700 millions de dollars et des centaines de millions de shekels en liquide. Selon le Washington Post et la BBC, l'organisation au pouvoir dans l'enclave palestinienne continue par ailleurs de s'enrichir en vendant du tabac. Plusieurs sources (des Gazaouis et des militaires israéliens) ont assuré auprès du média américain que le Hamas mettait la main sur une partie de l'aide humanitaire envoyée dans la bande de Gaza afin de la revendre à prix d'or à la population civile. Mais pour l'heure, aucune agence ou ONG ne dispose de preuves témoignant de la de saisie systématique de l'aide par le Hamas. De leur côté, des civils font même état de chantage exercé contre les commerçants, contraints de payer l'organisation pour que leur marchandise ne soit pas confisquée, ou contre les Gazaouis conduisant les camions d'aide à l'intérieur de l'enclave, menacés de morts (voire tués, selon les accusations) s'ils n'abandonnent pas leur chargement.

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