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La Suisse est condamnée dans l'affaire Semenya

La Suisse est condamnée dans l'affaire Semenya

24 Heures10-07-2025
L'athlète privée de compétition parce qu'elle refuse de faire baisser son taux de testostérone n'a pas eu droit à un procès équitable, a tranché la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH).
Publié aujourd'hui à 11h01 Mis à jour il y a 12 minutes
La CEDH a cependant déclaré irrecevables les griefs de Caster Semenya, qui s'estimait victime de discrimination (image d'archive).
AFP/Phill Magakoe
L'athlète sud-africaine Caster Semenya , privée de compétition depuis 2018 parce qu'elle refuse de faire baisser son taux de testostérone, n'a pas eu droit à un procès équitable, a tranché jeudi la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH).
Si elle a condamné la Suisse pour violation du droit à un procès équitable dans son arrêt de Grande chambre, la Cour a en revanche déclaré irrecevables les griefs de Caster Semenya, qui dénonçait des violations de ses droits au respect de la vie privée et à un recours effectif, et s'estimait victime de discrimination.
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À la veille du grand rendez-vous lausannois, il trace la frontière entre un sprinter de haut vol et un véritable champion. «Je dirais que je fais beaucoup d'introspection sur ce que sont mes talents. Je dis souvent: si vous ne savez pas quel est votre talent, vous ne pouvez que vous retrouver dans des scénarios aléatoires», explique-t-il, presque comme une mise en garde. Dans un univers où tous les concurrents affichent des temps vertigineux, la clé n'est plus seulement la vitesse. Elle réside dans la capacité à identifier ce qui distingue chacun dans les moindres détails. Noah Lyles et l'art de la connaissance de soi C'est là que Lyles surprend. Là où d'autres parlent seulement de puissance musculaire ou de rigueur à l'entraînement, lui insiste sur l'art de connaître ses forces profondes. «Une question que je pose souvent aux jeunes athlètes qui rejoignent notre groupe d'entraînement, c'est: quel est ton don? Et généralement, ils me regardent avec des yeux ronds, comme pour dire: qu'est-ce que tu veux dire? Alors je leur explique: est-ce que tu es un bon starter? Un accélérateur, un relanceur? Un gros travailleur? Est-ce que tu as le sens du détail? La réponse peut être bien davantage que simplement: je suis rapide. Parce qu'à ce niveau-là, nous allons tous très, très vite.» À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Ces mots disent beaucoup de l'approche de l'Américain. Au plus haut niveau, tout le monde court vite. Ce qui compte, ce sont les nuances. Être le plus explosif dans les premiers appuis, savoir relancer en pleine course, avoir la lucidité de détecter une micro-erreur technique ou encore posséder cette obstination qui permet de se transcender juste avant la photo-finish, comme lors de son triomphe mémorable aux JO de Paris pour cinq millième de seconde. Pour Lyles, le sprint n'est pas qu'une affaire de chronomètre: c'est un art de la connaissance de soi. Le sprint dans tous ses détails Et à ce jeu, il est passé maître. «Quel est ton don, celui que tu sais que tu peux continuer à développer, celui que tu peux apporter chaque jour sur la table? Et en plus de ça, quelle est ta faiblesse? Parce que tu dois savoir quel est l'aspect que tu dois corriger pour avancer», poursuit-il. C'est une philosophie qui dépasse la simple piste. Connaître son point fort, mais aussi affronter sa faille, l'accepter pour mieux la transformer: voilà la quête permanente de Noah Lyles. Dans un monde de chiffres et de temps, il ramène l'humain au centre. Ce regard sur soi explique en partie sa trajectoire fulgurante. Triple champion du monde du 200 m, dominateur aux Mondiaux de Budapest en 2023 (l'or sur 100, 200 et 4 x 100 m), sacré dans la discipline reine aux Jeux de Paris l'an dernier, il ne cesse de démontrer que le sprint est un équilibre subtil entre puissance, mental et adaptabilité. Et cette dernière qualité est peut-être la plus précieuse. «Mon entraîneur dirait probablement que ma capacité d'adaptation est extrêmement élevée. Être capable de voir quelque chose une fois et de le recréer, c'est assez marqué chez moi», souligne-t-il. Observer, assimiler, reproduire avec une précision chirurgicale: une faculté rare qui lui permet d'évoluer et de progresser sans cesse. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Mais si Lyles accorde tant d'importance à la psychologie et à la technique, il n'oublie pas l'essentiel: courir vite, encore plus vite. Et il veut que Lausanne soit le théâtre de son meilleur chrono de la saison (9''90) après un début de campagne marquée par des pépins physiques et quelques contretemps. «D'habitude, je suis un gars qui a beaucoup plus de courses dans les jambes (ndlr: seulement trois compétitions sur 100 m) , qui aime courir et se confronter aux autres. Je n'avais jamais vécu une saison comme celle-ci, avec si peu de compétitions. Mes attentes à Lausanne sont dès lors très élevées. Je m'attends à réaliser ma meilleure performance de la saison et à aller chercher la victoire.» À Lausanne pour marquer les esprits Cette ambition prend d'autant plus de relief qu'il manquera à Lausanne un acteur majeur de la scène mondiale: Kishane Thompson. Le Jamaïcain, numéro un mondial en 2025 et considéré comme le plus grand rival de Lyles sur 100 m, sera absent. Sans opposition directe contre Thompson, Lyles entend malgré tout mettre le feu à la Pontaise. À Lausanne, le champion olympique s'avance avec une double promesse: offrir une démonstration de son art et relancer sa saison dans une dynamique ascendante à l'approche des Mondiaux de Tokyo, en septembre. Athletissima, qui a vu défiler des champions tels que Leroy Burrell, Usain Bolt et Carl Lewis, peut espérer un spectacle digne de cette lignée. Noah Lyles n'est pas seulement un sprinter d'exception: il est un artisan qui polit son talent pour en faire un chef-d'œuvre en mouvement. L'Américain nourrit toutefois une ambition plus grande encore. Admirateur de longue date d'Usain Bolt, il n'a jamais caché son rêve ultime: s'attaquer aux records du Jamaïcain, ces insaisissables 9''58 sur 100 m et 19''19 sur 200 m qui tiennent depuis seize années déjà. «J'ai toujours su que j'étais l'homme le plus rapide du monde» déclarait-il après son triomphe aux Mondiaux de 2023. «Dans ma tête, je pense que je vais le battre. J'ai prévu de le battre!» Des mots qui résonnent comme une profession de foi. Ce mercredi à Lausanne, quand il s'installera dans les starting-blocks, ce sera bien plus qu'un duel contre le chronomètre: ce sera l'expression d'un athlète en pleine maîtrise de son art, conscient de ses forces, lucide sur ses faiblesses du moment, mais déterminé à offrir à la Pontaise un éclat de son talent hors normes. Lire sur Athletissima Cyrill Pasche est journaliste à la rubrique sportive de 24 Heures, La Tribune de Genève et Le Matin Dimanche. 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Testées positives, plusieurs athlètes ont invoqué une contamination par «échange de fluides» avec leur partenaire sexuel et ont obtenu gain de cause. Publié aujourd'hui à 11h28 Imogen Simmonds, Laurence Vincent Lapointe, Ysaora Thibus et Sibylle Vogt ont été rattrapées par la patrouille antidopage. Elles ont toutes plaidé la contamination par «échange de fluides». EPA/AFP/AFP/IMAGO En bref: Faire l'amour pourrait-il conduire les sportives et sportifs d'élite au dopage ? Plusieurs athlètes ont invoqué une relation sexuelle avec leur partenaire pour justifier un contrôle positif à un produit interdit. Selon leurs dires, elles auraient été contaminées après avoir fait l'amour avec un partenaire «chargé» de substances prohibées. C'est ce qui est arrivé à la triathlète genevoise Imogen Simmonds, qui est tombée des nues lorsqu'elle a appris en décembre dernier qu'elle était positive au ligandrol, une substance qui favorise l'irrigation sanguine des muscles et leur croissance. «Cette affaire est un véritable cauchemar pour moi et quelque chose que je n'aurais jamais imaginé avoir à affronter dans ma vie, raconte-t-elle sur son compte Instagram. Je prends très au sérieux mes obligations en matière de lutte contre le dopage et je crois fermement au sport propre. Il est donc très douloureux pour moi que mon nom soit associé à une substance interdite.» À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. La Genevoise a été soumise le 8 décembre dernier à un contrôle antidopage aléatoire hors compétition, dans le cadre de la préparation du Championnat du monde Ironman 70.3, en Nouvelle-Zélande. «J'ai été stupéfaite et dévastée lorsque le résultat du test s'est révélé positif à un métabolite du ligandrol à des niveaux picogrammes (une quantité équivalente à une pincée de sel dans une piscine olympique et qui n'aurait jamais pu m'apporter le moindre avantage en termes de performance). Je n'avais aucune idée de ce qu'était cette substance ni de la manière dont elle avait pu se retrouver dans mon organisme.» Imogen Simmonds comme Ysaora Thibus? La championne d'Europe d'Ironman 2019, explique avoir fait appel à un avocat pour défendre sa cause. En cherchant comment cette substance était apparue dans son corps, Imogen Simmonds trouve finalement l'explication. Elle est venue à la conclusion qu'elle et son partenaire de vie ont eu des relations intimes le jour et la veille du contrôle inopiné. «Mon équipe juridique et moi-même avons conclu que cette substance s'était introduite dans mon organisme par transfert de fluides corporels», assure-t-elle. Imogen Simmonds (ici à Majorque) a été championne d'Europe et a remporté plusieurs médailles mondiales. IMAGO/Ingo Kutsche Une situation qui peut faire sourire et être assimilée à une mauvaise excuse, sauf que des cas récents ont prouvé que cela était tout à fait possible. Treize fois championne du monde de canoë-kayak, Laurence Vincent Lapointe a avancé cette raison lorsque, en 2019, des échantillons prélevés l'ont accusée de dopage. Grâce à une analyse de cheveux, il a été prouvé que son compagnon de l'époque avait consommé du ligandrol en quantité. La faible teneur décelée dans les analyses de la championne a corroboré la thèse d'une transmission par fluides corporels. Laurence Vincent Lapointe a ainsi été blanchie par le comité antidopage de la Fédération internationale de canoë, qui l'a jugée «victime d'une contamination par une tierce personne». La fleurettiste Ysaora Thibus a connu une expérience similaire. La vice-championne olympique par équipe des Jeux de Tokyo a été rattrapée par la patrouille pour la prise présumée d'ostarine, un autre produit prohibé. Elle a justifié son contrôle positif par des baisers échangés avec son ex-compagnon qui aurait consommé des compléments alimentaires contaminés. En juillet dernier, la sportive a été innocentée par le Tribunal arbitral du sport (TAS), alors que l'Agence mondiale antidopage réclamait une suspension de 4 ans. Le TAS a ainsi suivi la décision du comité antidopage de la Fédération internationale d'escrime, qui affirmait que la championne du monde n'avait commis ni faute, ni négligence. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. «Pendant un an et demi, j'ai vécu des moments traumatisants, a communiqué l'escrimeuse française sur les réseaux sociaux. J'ai vu mes rêves s'effondrer, mon nom sali, mon mental s'effriter, mon corps se blesser. J'ai connu un isolement violent, un arrachement à mes repères. [...] Aujourd'hui, je ressens un immense soulagement. Une immense fatigue aussi.» Admettre que ces athlètes ont été contaminées «à l'insu de leur plein gré», comme disaient les Guignols, par «échange de fluides» ouvre-t-il la voie du pardon systématique? Ces cas feront-ils jurisprudence? À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. La joueuse de softball Madilyn «Bubba» Nickles (ligandrol) et la boxeuse Virginia Fuchs (létrozole) ont en tout cas obtenu la clémence de l'Agence américaine antidopage (Usada) pour les mêmes raisons. Pas coupable de dopage, selon l'Usada «Au cours d'une enquête approfondie sur les circonstances du cas de Nickles, l'Usada a déterminé que le partenaire masculin de Nickles utilisait des doses thérapeutiques de LGD-4033 et la faible quantité de métabolites de LGD-4033 détectée dans son échantillon d'urine est compatible avec une exposition récente au LGD-4033 par une transmission sexuelle», a statué l'agence américaine. Fuchs a reçu un jugement identique. 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Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Dans le prolongement des propos de Jean-Pierre de Mondenard, la jockey argovienne Sibylle Vogt n'a pas été entendue. Elle a été suspendue 6 mois par la Fédération française, après un contrôle de routine mené le 28 mars à Compiègne (France). De la cocaïne a été détectée dans les deux échantillons prélevés. La Genevoise Simmonds aura-t-elle gain de cause? Lors de l'audience, Vogt a affirmé que les résultats positifs étaient dus à un rapport sexuel qu'elle aurait eu la veille du contrôle avec une personne ayant consommé de la cocaïne. Son partenaire a d'ailleurs confirmé avoir pris cette drogue. La cavalière a admis un manque de prudence lors du rapport sexuel. La sanction, elle, a été maintenue. Vogt a été suspendue pour une durée de 6 mois. 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