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À Athletissima, un athlète hors norme veut faire vibrer le 100 mètres

À Athletissima, un athlète hors norme veut faire vibrer le 100 mètres

24 Heuresa day ago
Noah Lyles veut frapper fort mercredi à Athletissima: l'Américain, qui a peu couru cette saison, promet de mettre le feu au meeting de Diamond League sur la distance reine du 100 mètres. Publié aujourd'hui à 19h20
Noah Lyles veut marquer les esprits mercredi soir à Athletissima sur 100 mètres. L'Américain, qui a peu couru ces derniers temps, veut décrocher son meilleur chrono de la saison à la Pontaise.
KEYSTONE/Cyril Zingaro
En bref:
Mercredi au meeting de Diamond League Athletissima , les projecteurs se braqueront sur l'homme qui redéfinit ce que signifie être un sprinter hors normes. Noah Lyles, 28 ans, champion du monde et olympique sur 100 m, triple champion du monde sur 200 m. Ce phénomène de la vitesse s'impose aujourd'hui comme une figure singulière, un athlète qui a choisi d'explorer, de comprendre et de repousser ses propres limites.
Chez Lyles, tout commence par une introspection. À la veille du grand rendez-vous lausannois, il trace la frontière entre un sprinter de haut vol et un véritable champion. «Je dirais que je fais beaucoup d'introspection sur ce que sont mes talents. Je dis souvent: si vous ne savez pas quel est votre talent, vous ne pouvez que vous retrouver dans des scénarios aléatoires», explique-t-il, presque comme une mise en garde. Dans un univers où tous les concurrents affichent des temps vertigineux, la clé n'est plus seulement la vitesse. Elle réside dans la capacité à identifier ce qui distingue chacun dans les moindres détails. Noah Lyles et l'art de la connaissance de soi
C'est là que Lyles surprend. Là où d'autres parlent seulement de puissance musculaire ou de rigueur à l'entraînement, lui insiste sur l'art de connaître ses forces profondes. «Une question que je pose souvent aux jeunes athlètes qui rejoignent notre groupe d'entraînement, c'est: quel est ton don? Et généralement, ils me regardent avec des yeux ronds, comme pour dire: qu'est-ce que tu veux dire? Alors je leur explique: est-ce que tu es un bon starter? Un accélérateur, un relanceur? Un gros travailleur? Est-ce que tu as le sens du détail? La réponse peut être bien davantage que simplement: je suis rapide. Parce qu'à ce niveau-là, nous allons tous très, très vite.»
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Ces mots disent beaucoup de l'approche de l'Américain. Au plus haut niveau, tout le monde court vite. Ce qui compte, ce sont les nuances. Être le plus explosif dans les premiers appuis, savoir relancer en pleine course, avoir la lucidité de détecter une micro-erreur technique ou encore posséder cette obstination qui permet de se transcender juste avant la photo-finish, comme lors de son triomphe mémorable aux JO de Paris pour cinq millième de seconde. Pour Lyles, le sprint n'est pas qu'une affaire de chronomètre: c'est un art de la connaissance de soi. Le sprint dans tous ses détails
Et à ce jeu, il est passé maître. «Quel est ton don, celui que tu sais que tu peux continuer à développer, celui que tu peux apporter chaque jour sur la table? Et en plus de ça, quelle est ta faiblesse? Parce que tu dois savoir quel est l'aspect que tu dois corriger pour avancer», poursuit-il.
C'est une philosophie qui dépasse la simple piste. Connaître son point fort, mais aussi affronter sa faille, l'accepter pour mieux la transformer: voilà la quête permanente de Noah Lyles. Dans un monde de chiffres et de temps, il ramène l'humain au centre.
Ce regard sur soi explique en partie sa trajectoire fulgurante. Triple champion du monde du 200 m, dominateur aux Mondiaux de Budapest en 2023 (l'or sur 100, 200 et 4 x 100 m), sacré dans la discipline reine aux Jeux de Paris l'an dernier, il ne cesse de démontrer que le sprint est un équilibre subtil entre puissance, mental et adaptabilité.
Et cette dernière qualité est peut-être la plus précieuse. «Mon entraîneur dirait probablement que ma capacité d'adaptation est extrêmement élevée. Être capable de voir quelque chose une fois et de le recréer, c'est assez marqué chez moi», souligne-t-il. Observer, assimiler, reproduire avec une précision chirurgicale: une faculté rare qui lui permet d'évoluer et de progresser sans cesse.
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Mais si Lyles accorde tant d'importance à la psychologie et à la technique, il n'oublie pas l'essentiel: courir vite, encore plus vite. Et il veut que Lausanne soit le théâtre de son meilleur chrono de la saison (9''90) après un début de campagne marquée par des pépins physiques et quelques contretemps.
«D'habitude, je suis un gars qui a beaucoup plus de courses dans les jambes (ndlr: seulement trois compétitions sur 100 m) , qui aime courir et se confronter aux autres. Je n'avais jamais vécu une saison comme celle-ci, avec si peu de compétitions. Mes attentes à Lausanne sont dès lors très élevées. Je m'attends à réaliser ma meilleure performance de la saison et à aller chercher la victoire.» À Lausanne pour marquer les esprits
Cette ambition prend d'autant plus de relief qu'il manquera à Lausanne un acteur majeur de la scène mondiale: Kishane Thompson. Le Jamaïcain, numéro un mondial en 2025 et considéré comme le plus grand rival de Lyles sur 100 m, sera absent. Sans opposition directe contre Thompson, Lyles entend malgré tout mettre le feu à la Pontaise.
À Lausanne, le champion olympique s'avance avec une double promesse: offrir une démonstration de son art et relancer sa saison dans une dynamique ascendante à l'approche des Mondiaux de Tokyo, en septembre. Athletissima, qui a vu défiler des champions tels que Leroy Burrell, Usain Bolt et Carl Lewis, peut espérer un spectacle digne de cette lignée.
Noah Lyles n'est pas seulement un sprinter d'exception: il est un artisan qui polit son talent pour en faire un chef-d'œuvre en mouvement. L'Américain nourrit toutefois une ambition plus grande encore. Admirateur de longue date d'Usain Bolt, il n'a jamais caché son rêve ultime: s'attaquer aux records du Jamaïcain, ces insaisissables 9''58 sur 100 m et 19''19 sur 200 m qui tiennent depuis seize années déjà.
«J'ai toujours su que j'étais l'homme le plus rapide du monde» déclarait-il après son triomphe aux Mondiaux de 2023. «Dans ma tête, je pense que je vais le battre. J'ai prévu de le battre!» Des mots qui résonnent comme une profession de foi.
Ce mercredi à Lausanne, quand il s'installera dans les starting-blocks, ce sera bien plus qu'un duel contre le chronomètre: ce sera l'expression d'un athlète en pleine maîtrise de son art, conscient de ses forces, lucide sur ses faiblesses du moment, mais déterminé à offrir à la Pontaise un éclat de son talent hors normes.
Lire sur Athletissima Cyrill Pasche est journaliste à la rubrique sportive de 24 Heures, La Tribune de Genève et Le Matin Dimanche. Il couvre en particulier l'actualité du hockey sur glace suisse et international, l'athlétisme ainsi que les Jeux olympiques d'été et d'hiver. Plus d'infos @c9pasche
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