
C'est vous qui le dites 7 août: Eurofoot féminin, rodéos routiers, 30 km/h la nuit
Retrouvez ici votre courrier des lecteurs du 7 août. Commentaire
24 heures / lecteurs Publié aujourd'hui à 06h54
Les «pisse-froid» prétendant que le foot féminin n'est pas du foot devront, à coup sûr, revoir leur copie! L'engouement des spectateurs et téléspectateurs pour les matches de l'Eurofoot 2025 démontre, à l'envi, que le football féminin a sa place dans le sport et que l'image qu'il dégage doit être diffusée à grande échelle.
Trois semaines de football-joie, de football-fraîcheur, de football-champagne! Quel bien ça fait! Pas trace de joueurs, au visage déformé par des rictus de haine et les yeux exorbités, assaillant l'arbitre lorsque ce dernier siffle une faute. Je n'ai vu aucune scène de ce genre au cours des matchs que j'ai suivis à la télévision. Les footballeuses respectent les arbitres.
Pas plus que je n'ai vu des joueuses se roulant par terre en simulant des douleurs insupportables. Et que c'est beau des supporters formant une haie d'honneur pour le passage d'un cortège de supporters adverses! Aucune chance de voir ça lors d'un match de foot masculin. En revanche, on est sûr de subir les désagréments provoqués par les cortèges d'«ultras».
Personnellement j'ai peine à redescendre du nuage sur lequel ces footballeuses m'ont fait voyager! Malheureusement l'actualité m'a très rapidement fait revenir sur terre. Un samedi soir, j'allume la télé pour regarder le match de championnat Young Boys - Servette. J'ai tout d'abord cru à un problème technique en découvrant l'écran trouble de mon poste de télévision. Que nenni! Les «ultras» étaient de retour! Par leurs fumigènes et autres moyens artificiers, ils avaient déjà recommencé leur travail de fossoyeurs du football en enfumant et asphyxiant les spectateurs. Je ne crois pas faire preuve d'un excès de pessimisme en affirmant qu'ils finiront par vider les stades. Me concernant, bien que mordu de foot, ils ont réussi leur travail de sape! Je ne vais plus voir de match! Rodéos urbains
Les propos irresponsables de Kevin rapportés dans l'article «Piloter ma moto en roue arrière, c'est comme danser avec la rue» («24 heures» du 25 juillet) ont réveillé en moi des souvenirs douloureux.
En l'année 2000, mon neveu Grégoire, âgé de 19 ans, a perdu la vie par la faute d'un motocycliste imbécile et irresponsable qui circulait sur le boulevard de Pérolles, à Fribourg, en pilotant sa moto en roue arrière, au mépris des règles de la circulation les plus élémentaires. Il voulait épater la galerie de ses potes motards attablés à une terrasse et a fauché Grégoire sur un passage piétons. Que les rodéos urbains stimulent Kevin pour assouvir sa passion ne lui donne pas le droit de mettre en danger la vie des autres utilisateurs de la route. La rue n'est pas une place de jeu ni une piste de danse. Qu'il réalise ses acrobaties sur une piste de motocross où il ne risquera que sa vie! Là, il pourra vibrer sans danger pour autrui, oublier ses problèmes et danser avec la piste, sans compter qu'un permis n'est pas nécessaire. Circulation
Depuis l'introduction des limitations de 30 km/h la nuit, les écriteaux s'échelonnent les uns derrière les autres dans les villes. Il suffit de manquer une fois la mention dès 22 h (par un obstacle quelconque) pour être en infraction. Comme il y a de grandes chances qu'un radar soit opérationnel, vous allez recevoir une forte amende. Il devient urgent de différencier les panneaux de limitation de nuit de ceux de jour. On pourrait par exemple entourer d'un cercle bleu les écriteaux pour la nuit. Sans modifications de la signalisation routière de nombreux automobilistes vont rapidement se retrouver sans permis.
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