
Une équipe suisse au départ de l'Ocean Race avec Alan Roura à la barre
Alan Roura a recruté un équipage presque exclusivement helvétique pour préparer l'Ocean Race.
Jean-Guy Python
En bref:
L' Ocean Race est sans conteste la course la plus exigeante de la voile hauturière. C'est dans les années 70 qu'elle voit le jour sous le nom de Whitbread. Elle devient ensuite la Volvo Ocean Race et, depuis la dernière édition de 2024, elle est sobrement nommée The Ocean Race. Le format est toujours globalement le même. Un tour du monde en équipage, avec escales. Menés à plusieurs, les bateaux (désormais des Imoca de 60 pieds) sont poussés à l'extrême.
Prochaine édition prévue en 2027. En attendant, les équipes se mesurent sur des épreuves préparatoires telles que The Ocean Race Europe cette année et The Ocean Race Atlantique en 2026.
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Avec le Team AMAALA , Alan Roura vogue sur les traces de Pierre Fehlmann qui avait lancé la première génération de marins suisses hauturiers. C'était la grande époque de la Whitbread, des départs mythiques à Southampton, des escales historiques au Cap, à Auckland, à Rio de Janeiro. «Ce tour de l'Europe constitue la première marche dans la perspective de The Ocean Race de 2027, rappelle Alan Roura. Nous n'avons pas le bateau le plus rapide, mais nous ne lâcherons rien. Il y aura des coups à jouer, c'est certain.» Le parcours de l'Ocean Race 2025
Étape 1: Kiel – Portsmouth (départ le 10 août)
Étape 2: Portsmouth – Cartaghène (ESP), départ le 17 août avec un passage express par Porto le 20 août;
Étape 3: Cartaghène – Nice, départ le 26 août
Étape 4: Nice – Gênes, départ le 31 août
Étape 5: Gêne – Baie de Kotor (Monténégro), départ le 7 septembre. La sélection de la Team AMAALA
Alan Roura (SUI/skipper), Simon Koster (SUI/ coskipper), Conrad Colman (NZ/coskipper), Felix Oberlé (SUI/équipier), Jessica Berthoud (SUI/équipière), Lucie de Gennes (SUI/équipière), Yann Burkhalter (SUI/équipier), Guillaume Rol (SUI/équipier), Rebecca Gmuer (SUI/équipière), Mathis Bourgnon (SUI/équipier). Remplaçants: Joshua Schopfer (SUI), Iona Jan (SUI) et Aurélien Gard (SUI).
Le plateau: Team AMAALA (SUI/ASA), skipper: Alan Roura; Holcim PRB (SUI), Rosalin Kuiper; Biotherm (FRA), Paul Meilhat; Team Malizia (ALL), Boris Herrmann; Paprec Arkéa (FRA) Yoann Richomme; Canadian Ocean Racing - Be Water Positive (CAN), Scott Shawyer; Allagrande Mapei Racing (ITA), Ambrogio Beccaria.
À lire encore sur la voile
Grégoire Surdez est journaliste à Sport-Center depuis 2019. Après un stage en candidat libre de 2002 à 2004 au sein de la rubrique des sports de 24 heures, il y travaille 5 ans. En 2009, il rejoint la Tribune de Genève et se spécialise dans le suivi du ski alpin, de la voile et du hockey sur glace. En 2020, il est co-auteur du livre «Suisses en Mer» (éditons Favre). Plus d'infos
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Nous sommes tous les trois des skippers expérimentés avec cette même volonté de permettre à une nouvelle génération d'avoir accès à ce qui se fait de mieux au niveau de la course au large.» Des marins suisses testés sur le Léman et la mer Ni une ni deux, l'aventure a pris son envol ce printemps, avec comme premier cap The Ocean Race Europe, une course mythique par étapes (et donc en équipage). Grâce à un nouveau sponsor titre – Amaala, une ville touristique saoudienne qui sera bientôt inaugurée au bord de la mer Rouge –, tout s'est accéléré. La première étape de sélection a eu lieu sur le Léman, avant un départ à Lorient. Jean-Guy Python Le bateau a été sorti de l'eau, déshabillé, pour être mieux revêtu de bleu et de noir. Un chantier mené de main de maître par l'équipe technique d'Alan Roura, du côté de Lorient, qui a une nouvelle fois fait des miracles et travaillé sans relâche. Pendant ce temps-là, le staff sportif et administratif s'est mis au diapason. «Nous avions lancé un appel à candidature et plus de 40 dossiers nous sont parvenus, résume Simon Koster, coskipper de cette Swiss Offshore Team, bâtie en un temps record. C'est dire que la voile suisse possède un très joli réservoir de jeunes talents.» À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Il a fallu trier, retrancher, convoquer. Tester les navigateurs et les navigatrices, tous ces aspirants du grand large rêvant de voguer sur les traces de leurs aînés. À commencer par le pionnier, Pierre Fehlmann, l'homme qui a placé la suisse sur la planète voile dans les années 80 et 1990. «Avec notre projet AMAALA, c'est un peu cet esprit qu'on souhaite retrouver, même si le contexte actuel est différent et que le bateau n'a plus rien à voir avec ceux de l'époque», souligne Alan Roura. Sur la Whitbread, embarquaient ceux qui le voulaient bien, qui avaient l'estomac bien accroché et une volonté d'ailleurs au fond du cœur. Un coup de blanc, une poignée de main et on devenait marin du soir au lendemain. Alan Roura mise aussi sur la communication Rien de tout cela avec le Team AMAALA. C'est à un vrai processus de sélection que les candidats ont été soumis. Pendant cinq jours, à Genève, puis à Lorient, une vingtaine de marins ont été mis en situation sur le lac et la mer, testés physiquement sur des machines à mouliner infernales. À peine les jeunes navigateurs marins avaient-ils repris leur souffle qu'ils passaient ensuite l'épreuve redoutée de l'aisance devant un micro et une caméra. «Dans un monde de la voile qui fait la part belle à la communication, la capacité de transmission de nos aventures, de nos émotions et de nos ressentis est essentielle, rappelle Alan Roura. C'est aussi important que la capacité à endurer – physiquement et psychologiquement – les conditions parfois extrêmes de nos bateaux.» À l'image de Mathis Bourgnon, les candidats ont aussi été testés face caméra. Jean-Guy Python Pour s'assurer de la compatibilité des uns et des autres, chacun a été soumis à un test de personnalité développé par Alexis Landais, préparateur mental d'Alan Roura depuis plusieurs années qui a coordonné tout le processus de sélection. «Le CV nautique ne suffisait pas, précise Alan Roura. 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C'est une chance énorme d'avoir été sélectionnée et j'en prends encore plus conscience depuis que nous sommes arrivés à Kiel et que l'on voit la foule, tous ces bateaux alignés sur le quai. C'est un autre monde.» Un monde où, pour être au départ à Kiel, rien n'a été laissé au hasard. À lire sur Alan Roura Grégoire Surdez est journaliste à Sport-Center depuis 2019. Après un stage en candidat libre de 2002 à 2004 au sein de la rubrique des sports de 24 heures, il y travaille 5 ans. En 2009, il rejoint la Tribune de Genève et se spécialise dans le suivi du ski alpin, de la voile et du hockey sur glace. En 2020, il est co-auteur du livre «Suisses en Mer» (éditons Favre). Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


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