
France-Allemagne (1-1, 5-6 t.a.b.) : terrible désillusion pour les Bleues, encore une fois éliminées en quart de finale
La faute à ce fichu plafond de verre, qu'elles avaient pourtant rehaussé d'un étage en 2022 quand les Bleues avaient atteint en Angleterre la première demi-finale d'un Euro de leur histoire (perdue 2-0 contre l'Allemagne, déjà elle), qui leur est de nouveau tombé sur la tête dès les quarts d'une grande compétition.
En chutant une nouvelle fois face à la Frauen NationalMannschaft (1-1, 5-6 t.a.b.) samedi soir,
l'équipe de la France
a échoué aux portes du dernier carré pour la troisième fois consécutive, onze mois après l'échec des Jeux olympiques de Paris face au Brésil (0-1) et deux ans après celui du Mondial australien dont les Bleues avaient été éliminées par le pays hôte au terme d'une irrespirable et cruelle... séance de tirs au but (0-0 a.p., 6-7).
Au-delà de ces issues terribles devenues cauchemardesques par leur répétition, la pilule sera certainement d'autant plus difficile à avaler que les Bleues avaient rapidement pris les commandes de cette rencontre engagée et rythmée. L'Allemagne, victime d'une cascade de blessures dans sa ligne défensive avant la rencontre, n'avait pu aligner qu'une latérale de métier au coup d'envoi... et elle est sortie touchée à la cheville dès la 20e. Et les Bleues ont pu se faufiler sur des ailes dynamisées par Kadidiatou Diani, Delphine Cascarino et Selma Bacha, pour leur mettre la pression.
C'est néanmoins sur pénalty que Grace Geyoro a ouvert la marque (1-0, 15e), obtenu après un tirage de cheveux aussi inutile qu'absurde de Kathrin Hendrich (33 ans, 85 sélections) qui sera expulsée dans la foulée, sur Griedge Mbock.
Réduites à 10 dès la 13e minute, les Allemandes ne rompaient pas, malgré une nervosité apparente. L'égalisation sur corner de la défenseure Sjoeke Nusken, oubliée par la défense, d'une tête tranchante au premier poteau (26e) intervenait contre le cours du jeu, mais leur donnait un second souffle.
Les buts - justement- refusés de Cascarino pour un orteil (40e) et Geyoro (57e), la faute à une position de hors-jeu de Lakrar, finissaient de rééquilibrer les débats. S'engageait alors le duel que tout le monde anticipait, une rencontre où l'on sentait que tout pouvait basculer sur un geste. Celui de Selma Bacha, un tacle maladroit et en retard visant Jule Brand, dans la surface (68e) aurait pu se transformer en sérieux coup de boutoir sur les espoirs bleus… Mais Pauline Peyraud-Magnin dégainait un superbe plongeon pour s'opposer à la frappe de Nusken et devenait la première gardienne tricolore à réaliser une parade sur pénalty dans une compétition majeure.
Pour tenter de forcer la décision et s'éviter une prolongation énergivore, Laurent Bonadei avait bien essayé d'insuffler un surplus de lucidité à sa ligne d'attaque en renouvelant l'entièreté de son trio offensif (Malard-Baltimore-Mateo). Mais elles ne trouvaient pas la faille face à un bloc allemand certes épuisé et incapable de se projeter, mais profondément hargneux dans les 20 derniers mètres pour protéger sa gardienne. De quoi arracher une séance de tirs au but... dont on connaît l'issue funeste.
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