Mercato : Timothy Weah et Leonardo Balerdi au coeur des discussions entre l'OM et la Juventus
Après avoir bouclé sa troisième recrue du mercato estival, avec la signature de Facundo Medina mercredi soir, l'OM continue de prospecter pour se renforcer sur plusieurs postes ciblés par Roberto De Zerbi (défense centrale, piston droit, ailier gauche, doublure de l'avant-centre...). Capable d'évoluer à plusieurs postes, avec un profil hybride rappelant celui de Luis Henrique, transféré fin mai à l'Inter Milan, Timothy Weah, joueur de la Juventus, a été approché récemment. Ce n'est pas la première fois que le fils de « Mister George » intéresse la direction phocéenne. Au printemps 2023, pendant l'ère Igor Tudor, il avait fait partie des possibilités évoquées pour intégrer le système énergivore du Croate, avant de finalement rejoindre le Piémont. Déjà, il s'agissait de l'utiliser en piston, de profiter de sa faculté à répéter les efforts.
La Juve attend 15 millions d'euros
Formé au poste d'avant-centre au Paris-SG, Timothy Weah n'a jamais su reproduire les qualités de finition de son glorieux paternel. Mais sous les ordres de Christophe Galtier, Paulo Fonseca ou Massimiliano Allegri, il a appris à devenir un joueur d'équipe rigoureux et cohérent, et il a semblé de moins en moins ennuyé par les pépins physiques qui lui avaient pourri son début de carrière. À 25 ans, Weah aimerait quitter la Juve, où il a arpenté tout le côté droit la saison dernière, et se stabiliser dans son positionnement, estimant qu'une polyvalence à outrance pouvait le desservir.
Du vestiaire provençal, Weah connaît bien Angel Gomes, dont la signature a été officialisée vendredi soir, et Adrien Rabiot, deux joueurs dont il est proche. Monaco l'a supervisé, tout comme Leeds et Everton, mais ces clubs partent de plus loin que l'OM. Nottingham a essayé de le recruter, mais il a refusé cette destination. La Juve attend 15 M€ pour le libérer de ses services (il est sous contrat jusqu'en juin 2028), et il semblerait qu'il n'y ait pas eu encore d'offre officielle de l'OM.
L'OM surveille aussi Sacha Boey
Weah ne sera sans doute pas le seul sujet évoqué par les deux clubs cet été. Le club turinois et son entraîneur, un certain Tudor, adorent le profil de Leonardo Balerdi et ils pourraient élaborer une offre pour le joueur de 26 ans, qui a prolongé l'été dernier son bail à l'OM jusqu'en 2028. L'Argentin a une certaine cote sur le marché des centraux, et des médias anglais évoquaient cette semaine les intérêts de Newcastle et Nottingham pour le capitaine marseillais, pilier de l'architecture défensive de De Zerbi. Ravi de la venue de Medina, son collègue de la sélection albiceleste, Balerdi se sent bien à Marseille et sa direction n'est pas loin de le déclarer intransférable. Mais les mercatos récents de l'OM, fort dynamiques, ont souvent délivré quelques surprises et invitent à la prudence.
Sur le poste de piston droit, en cas d'échec de la piste Weah, une autre mène à Sacha Boey, le latéral droit de 24 ans du Bayern, sous contrat jusqu'en 2028. Le champion d'Allemagne aimerait s'en séparer, et Galatasaray est sur les rangs pour récupérer son ancien joueur. Boey ne semble pas emballé par un retour à Istanbul, et l'OM le surveille sans avoir, pour l'instant, avancé ses pions de façon décisive.
À lire aussi
Que va apporter Medina ?
La défense, question centrale à l'OM
Gondomar pleure ses enfants Diogo Jota et André Silva
Geyoro : «Je trouve toujours quelque chose pour vanner»
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Parisien
36 minutes ago
- Le Parisien
Zeus, le cheval mythique de Paris 2024, va partir à l'assaut du Mont-Saint-Michel
Dans l'atelier des bords de Loire à Couëron, dans l'agglomération nantaise, Zeus a tombé l'armure. Le cheval qui a fasciné le monde entier lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024 est revenu se faire une beauté dans le hangar qui l'a vu naître. Alors que son caparaçon d'argent se fait polir, on aperçoit dessous un squelette de métal qui emprunte aussi bien à la machine qu'à l'animal. Zeus, n'est pas juste une machine de théâtre. C'est aussi un objet - presque un être - de design. « Nous voulions que les gens gardent cette image d'une pièce bien faite, d'une pièce pérenne, souligne Maël Bourseul, le responsable d'atelier de l'Atelier Blam qui a créé Zeus. Il y avait derrière cette envie l'idée que si ça marchait ce jour-là, Zeus pourrait continuer d'exister. Nous ne pouvions pas imaginer que ça prendrait autant d'ampleur ».


L'Équipe
an hour ago
- L'Équipe
La presse espagnole annonce des retrouvailles « morbides » entre le PSG et Mbappé en demies du Mondial des clubs
À trois jours des premières retrouvailles entre Kylian Mbappé et le PSG en demi-finales du Mondial des clubs, les médias espagnols n'oublient pas le contexte conflictuel qui les oppose et s'enflamment par ailleurs pour Gonzalo Garcia, qui a brillamment suppléé le Français, convalescent depuis le début de la compétition. Après Lionel Messi en huitièmes de finale avec l'Inter Miami, le PSG va croiser à nouveau la route d'un de ses anciens Galactiques, Kylian Mbappé, avec le Real en demi-finales du Mondial des clubs mercredi. Une première depuis son départ à Madrid. Mais avant, sans doute, de mettre en scène le duel à travers ces retrouvailles, la presse espagnole n'a d'yeux - émerveillés - que pour les siens et leur nouvel entraîneur Xabi Alonso. Pour Marca, « le Real Madrid affrontera le Paris Saint-Germain comme prévu. Il n'était pas si facile de prédire la manière dont le Real allait s'y prendre, étouffant le Borussia Dortmund grâce à un début de match exceptionnel, une défense parfaitement organisée dans la foulée et une reprise de contrôle grâce aux remplacements. » La concurrence interne avec Gonzalo Garcia s'invite dans le débat Marca ne semble pas si pressé de voir la star française défier les champions d'Europe : « Gonzalo Garcia a ouvert le score, et la question n'est pas de savoir s'il doit rester dans l'équipe. Mais plutôt de savoir si, en tant que meilleur buteur du tournoi, il mérite de rester titulaire, lui qui a marqué pour une équipe prometteuse - celle que Xabi Alonso est en train de construire. Xabi Alonso a reconduit son onze pour la troisième fois, et pour la troisième fois, le jeu du Real Madrid s'est amélioré. Le niveau de jeu a été très élevé. » Si As pense aux « retrouvailles pleines d'enthousiasme », ce n'est pas uniquement sur le terrain : « Le Français retrouve son ancien club, avec lequel il est actuellement en conflit pour 55 millions d'euros de dettes impayées, et avec Luis Enrique, qui le considérait comme un joueur qui freinait son équipe. (...) Ce mercredi, sur la pelouse du MetLife Stadium, tous les personnages de cet opéra footballistique s'affronteront à nouveau. On ne peut pas faire plus morbide. » Et le jeu ? « Son temps de jeu contre Dortmund suggère qu'il est prêt à être titulaire, mais Gonzalo, qui a marqué quatre buts dans le tournoi, a mérité que la question soit débattue. La parole est désormais à Xabi. Et s'il joue, ce sera aussi un défi pour Mbappé. »


L'Équipe
2 hours ago
- L'Équipe
« Je vais rêver de bien faire devant le public » : l'effet Silverstone pour Hamilton
Lewis Hamilton a retrouvé des couleurs tout le week-end sur cette piste qu'il affectionne tant. Même s'il espérait mieux que sa 5e place en qualifications, il sait que la connexion unique qu'il entretient avec ce circuit lui permettra de réagir en course. Lorsque les premiers chronos se sont affichés à l'issue de la première tentative des dix meilleurs en Q3, Lewis Hamilton pointait en première ligne, pour le plus grand bonheur de la foule immense qui, ces dernières années envahissait cette piste devenue la sienne, à chacune de ses victoires (9, un record). Le héros local pointait à tout petit plus d'un dixième du leader du Championnat, Oscar Piastri. Le public pouvait espérer voir le Britannique chiper la pole, ou à tout le moins s'offrir sa première première ligne en rouge (on ne compte pas sa pole en sprint en Chine), devant sa mère, son frère et même son chien Roscoe venus passer le week-end à la maison. Car cette piste possède quelque chose de spécial pour le septuple champion du monde. Elle l'a toujours transcendé. Il y est chez lui. C'est ici qu'il a signé, l'an dernier, sa première victoire depuis fin 2021. La ligne droite des stands porte même son nom. Alors, même si Hamilton a quelque peu souffert depuis son arrivée chez Ferrari en début de saison, hormis cette victoire d'estime un samedi matin de Chine lors de la première course sprint de la saison, et même s'il ne partira finalement que 5e sur la grille ce dimanche, on a senti l'Anglais transformé. Par le lieu, l'ambiance et sa voiture qui, améliorée d'un nouveau plancher en Autriche, lui redonne cette confiance qu'il paraissait avoir égarée. Il partira aujourd'hui devant son équipier Charles Leclerc, ce qui ne lui est pas arrivé très souvent depuis son arrivée à la Scuderia (trois fois). « J'ai fait une erreur dans le dernier virage. Mais je me sens mieux dans la voiture » Lewis Hamilton « J'ai fait une erreur dans le dernier virage, reconnaissait le pilote anglais après la séance de qualifications. Mais je me sens mieux dans la voiture, que ce soit dans son équilibre général ou les réglages. Je vais rêver de bien faire devant le public pour la course. » Les deux Ferrari ont surpris dès le début du week-end, montrant une performance que personne n'attendait. Lando Norris s'inquiétait samedi de leurs longs relais (une force de la SF25), surtout dans les virages rapides grâce à un appui bien supérieur à la concurrence. S'il venait à pleuvoir, ce supplément d'appui offrirait une aide supplémentaire au champion qui, l'an dernier, avait déjà profité des conditions changeantes pour gagner devant les siens. « Nous sommes un peu loin. Mais devant ce public... » Il ne voudra pas arrêter cette série qui l'a vu monter sur le podium de Silverstone sans interruption depuis 2014. Même le poleman, Max Verstappen, lui a d'ailleurs rendu hommage, en signant la 44e pole de sa carrière. Comme le numéro qu'Hamilton arbore depuis 2014.