
Samedi à Genève, la Lake Parade va chambouler la circulation
La Lake Parade va perturber le trafic en ville de Genève.
KEYSTONE
Avis aux automobilistes: le trafic en centre-ville de Genève sera fortement perturbé ce samedi. La police genevoise annonce dans un communiqué des perturbations à partir de 13 h ce samedi.
En cause: le cortège de la Lake Parade. Ce dernier partira de Baby-Plage pour rejoindre le quai Wilson. Ainsi, le quai Gustave-Ador ainsi que sa contre-route, rue des Eaux-Vives, seront fortement perturbés, voire interdits à la circulation.
Les rues de la Scie, Pierre-Fatio, François-Versonnex, Chantepoulet, l'avenue Pictet-de-Rochemont, les places Lise-Girardin et du Port, le quai du Général-Guisan ainsi que le pont et la rue du Mont-Blanc seront affectés par des restrictions de circulation dès 17 h.
Puis, à partir de 17 h 30, la circulation sera perturbée sur le quai du Mont-Blanc, le quai Wilson et l'avenue de France. Les TPG également affectés
La police conseille d'éviter le transit aux abords de ces zones. Elle annonce également que plusieurs interdictions de stationner seront mises en place. «Les véhicules géants et mal parqués seront enlevés aux frais de leur propriétaire et une amende d'ordre leur sera délivrée», prévient-elle.
Le parking de Genève-Plage sera accessible uniquement par la rampe de Cologny, tandis que l'accès au parking du Mont-Blanc sera impossible de 17 h 30 à 19 h 30.
Du côté des Transports publics genevois (TPG), plusieurs lignes subiront des interruptions ou des modifications de parcours . Les TPG conseillent d'anticiper le départ, voire d'éviter les secteurs concernés. «Le Léman Express constitue la meilleure option pour contourner le centre-ville», rappelle les transports genevois. Les perturbations devraient durer jusqu'à 1 h du matin dans la nuit de samedi à dimanche.
Davantage sur Genève Newsletter
«La semaine genevoise» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton de Genève, chaque semaine dans votre boîte mail.
Autres newsletters
Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


24 Heures
2 hours ago
- 24 Heures
Genève va accueillir une fondation mondiale pour encadrer l'IA sensible
Les initiatives pour encadrer l'IA se multiplient, à l'image de la future fondation GAIGI, portée par le Genevois Axel Mazolo. Publié aujourd'hui à 07h05 Le genevois Axel Mazolo, expert en gouvernance de l'IA, est à l'initiative de la création de la fondation Geneva AI Governance Institute (GAIGI). Portée par le genevois Axel Mazolo , expert en gouvernance de l'IA, la fondation Geneva AI Governance Institute (GAIGI), dont la création est prévue à la rentrée 2025, est une initiative qui pourrait marquer une étape stratégique dans la régulation mondiale des technologies dites sensibles. D'après l'initiateur, on entend par technologie ou IA sensible un système d'intelligence artificielle dont la prise de décision ou les éventuels dysfonctionnements peuvent impacter de manière significative la santé, la sécurité, les libertés individuelles ou la continuité des services vitaux. Dans un contexte où les applications de l'IA se multiplient dans la défense, la santé ou encore les infrastructures vitales, cette fondation vise à répondre à un besoin normatif croissant. Garantir la fiabilité et la sécurité de l'intelligence artificielle Première du genre, la fondation n'émettra pas de certifications directement. Elle se concentrera sur l'accréditation des organismes certificateurs à travers le monde, sur la base de standards techniques, éthiques et de gouvernance élaborés à Genève. Cette approche innovante vise à instaurer une couche de régulation neutre et transparente, tout en assurant un contrôle de qualité permanent via des audits réguliers. L'enjeu: garantir la fiabilité et la sécurité des systèmes d'IA dites sensibles. Au niveau de son organisation la gouvernance de GAIGI est conçue pour refléter les valeurs de neutralité helvétique: un conseil d'administration de haut niveau, rassemblant des personnalités influentes issues d'ONG internationales, du secteur industriel, de la défense, du droit et de la recherche académique. À cela s'ajoutent des comités spécialisés, couvrant les aspects techniques, éthiques et de conformité. Le tout sous supervision exclusive de l'autorité cantonale genevoise, sans possibilité de délégation à des instances fédérales ou étrangères. Connu pour ses prises de position sur les dangers de l'automatisation militaire et son plaidoyer en faveur d'une gouvernance éthique de l'IA, Axel Mazolo s'est imposé comme une voix influente dans les débats sur les applications sensibles de l'intelligence artificielle. Il a publié et collaboré avec divers groupes de réflexion autour des politiques de sécurité algorithmique. Il promeut une vision où la Suisse, et plus précisément Genève, peut jouer un rôle pivot en offrant un cadre de référence indépendant face à la fragmentation normative internationale. Genève capitale de l'encadrement de l'IA sensible Cette annonce intervient alors même que Genève, qui vient d'accueillir plusieurs événements majeurs dédiés à l'intelligence artificielle, affiche clairement son ambition de jouer un rôle central dans la gouvernance du numérique . L'initiative s'inscrit ainsi dans une stratégie plus large portée par les autorités locales: faire de la cité lémanique un centre mondial de la régulation technologique. La neutralité helvétique, combinée à l'écosystème onusien et académique local, offre un terrain unique pour structurer des normes transversales capables de dépasser les rivalités géopolitiques. Alors que l'Union européenne, les États-Unis ou encore la Chine adoptent des cadres nationaux parfois contradictoires, le GAIGI propose une voie médiane: une infrastructure de confiance, neutre, flexible et rigoureuse. Si cette vision s'impose, Genève pourrait devenir la capitale mondiale de l'encadrement des intelligences artificielles à haut risque – avec, en chef d'orchestre, une fondation locale ancrée dans l'esprit de Genève et déterminée à faire de la gouvernance technologique un pilier de la sécurité globale. Genève et l'intelligence artificielle Newsletter «La semaine genevoise» Découvrez l'essentiel de l'actualité du canton de Genève, chaque semaine dans votre boîte mail. Autres newsletters Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
9 hours ago
- 24 Heures
Mais pourquoi vos vacances coûtent beaucoup plus cher qu'avant?
En cinq ans, les forfaits touristiques ont augmenté de 30% et les nuits d'hôtel de 21%. Cela s'explique notamment par une pénurie de personnel dans les métiers clés du secteur. Publié aujourd'hui à 00h31 Les prix des nuits d'hôtel ont augmenté de 21% en cinq ans. KEYSTONE Les voyages à forfait et l'hôtellerie en Suisse ont connu une hausse significative des prix, avec des augmentations respectives de 30% et 21% sur cinq ans, selon le dernier indice Comparis des prix des loisirs. Le mois dernier, les prix des produits de loisirs en Suisse ont baissé de 0,9% par rapport à l'année précédente, alors que l'indice suisse des prix à la consommation (IPC) a enregistré un renchérissement annuel de seulement 0,1%. Par rapport à mai, les coûts des produits de loisirs ont augmenté de 1,3%. Les secteurs ayant connu les plus fortes hausses mensuelles sont les prestations pour le transport individuel (+6,3%), la télévision et les appareils audio/vidéo (+4,7%), les voyages à forfait (+4,4%), la para-hôtellerie (+4,3%) et l'hôtellerie (+3%). Les prix des vols d'avions peuvent baisser et ceux des voyages à forfait augmenter. Cette apparente contradiction s'explique par le fait que les voyages à forfait incluent d'autres services comme l'hébergement, la restauration et les transferts. Comparis «Il ne s'agit pas d'un effet de rattrapage à court terme lié au coronavirus», explique Michael Kuhn, expert consumer finance chez Comparis. Selon lui, plusieurs facteurs expliquent cette tendance: «Une demande croissante avec une volonté de payer correspondante, des coûts de personnel plus élevés, des pénuries de personnel et une hausse des prix de l'énergie ont entraîné une augmentation significative des prix.» La pénurie touche de nombreux métiers essentiels au secteur: pilotes, membres d'équipage, personnel au sol, personnel de service, personnel de nettoyage, cuisiniers, chauffeurs et guides touristiques. Légère baisse du prix des vols Fait intéressant, bien que les prix des vols aient baissé de près de 3% en juin par rapport à mai, les voyages à forfait sont devenus plus chers. Sur cinq ans, les billets d'avion ont néanmoins augmenté de 65%. Cette apparente contradiction s'explique par le fait que les voyages à forfait incluent d'autres services comme l'hébergement, la restauration et les transferts. «Même si les prix des billets d'avion baissent, les voyages à forfait peuvent devenir plus chers», précise l'expert Comparis. «En outre, les prix des vols sont établis de manière dynamique et donc à court terme. Les voyages à forfait, en revanche, sont souvent calculés et réservés des mois à l'avance.» L'inflation différemment ressentie L'indice révèle également que ce sont les personnes de 65 ans ou plus vivant seules qui ressentent le plus l'inflation, avec un taux de 0,4% sur douze mois et une hausse de 1,2% en juin par rapport au mois précédent. À l'inverse, les couples de moins de 65 ans sans enfants ressentent une inflation négative de -1,1% sur l'année, devenant ainsi «plus riches en termes réels» en ce qui concerne leurs possibilités de dépenses de loisirs. La pénurie de personnel dans l'hôtellerie Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Claude Béda est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 heures. Licencié en sciences sociales et politiques, passionné par les sujets de société et la vie des gens d'ici, il a couvert plusieurs régions du canton, avant de rejoindre la rédaction lausannoise. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
21 hours ago
- 24 Heures
L'argent des radars fait vrombir le débat politique suisse
Des millions récoltés à Zurich ou encore à Genève. Si les autorités invoquent la sécurité, la grogne monte et une initiative populaire dénonce une «arnaque». Publié aujourd'hui à 12h00 Le nombre d'amendes pour excès de vitesse à Genève a presque doublé entre 2019 et 2023. KEYSTONE Dans les cantons de Vaud, de Genève ou de Zurich, les radars routiers suisses rapportent des millions aux collectivités, mais leur finalité fait débat. Tandis que les autorités invoquent la sécurité routière, de nombreux conducteurs et certains politiciens y voient une manne financière déguisée, selon une enquête de «Blick» . Les revenus générés par les radars atteignent des sommets dans certains cantons. Zurich, locomotive économique du pays, a engrangé 39,5 millions de francs en 2023 uniquement grâce aux excès de vitesse, et prévoit 61 millions en 2024 pour l'ensemble des contraventions routières. Avec ses 338'100 amendes émises l'an dernier pour vitesse excessive, la Ville confirme sa réputation de chasseuse d'infractions. À Genève, le nombre d'amendes d'ordre punissant une vitesse trop élevée a passé de 308'270 en 2019, à 578'330 en 2023. Controverses nationales «Les emplacements des contrôles sont choisis avant tout dans une optique de sécurité routière», affirme la police cantonale des Grisons auprès de «Blick». Leur objectif serait de créer «l'attente subjective d'un contrôle» pour inciter au respect des limitations. Pourtant, les chiffres financiers impressionnants nourrissent le scepticisme. Lucerne se démarque en Suisse centrale avec plus de 20 millions de francs récoltés, tandis que Schaffhouse, malgré sa petite taille, réussit à générer plus de 7 millions annuellement. Rapporté à sa population, ce canton figure parmi les plus «efficaces» en matière de verbalisation. Le sujet divise les élus et alimente les initiatives populaires. Le canton d'Argovie verra ainsi ses citoyens voter en 2026 sur l'initiative «Stopper l'arnaque des radars», qui exige des règles plus transparentes et une réduction des contrôles cachés. Dans les Grisons, une proposition visant à réduire de moitié le budget prévisionnel des amendes (de 14 à 7 millions) a été rejetée récemment par le Parlement cantonal. En Thurgovie, la police se défend en avançant les statistiques des radars: seuls 0,25% à 0,34% des véhicules contrôlés sont en infraction. Pour les autorités, ces chiffres bas justifieraient le maintien des contrôles comme mesure préventive efficace. Les radars crépitent Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Claude Béda est journaliste à la rubrique vaudoise de 24 heures. Licencié en sciences sociales et politiques, passionné par les sujets de société et la vie des gens d'ici, il a couvert plusieurs régions du canton, avant de rejoindre la rédaction lausannoise. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.