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Alphabet dépasse largement les attentes

Alphabet dépasse largement les attentes

La Presse4 days ago
(San Francisco) Google a de nouveau largement dépassé les attentes du marché avec plus de 96 milliards de dollars de chiffre d'affaires au deuxième trimestre (+14 % sur un an), dont le géant américain de l'internet a dégagé 28,2 milliards de bénéfice net.
Agence France-Presse
Cette croissance est notamment portée par la forte demande en services d'intelligence artificielle (IA), mais cette technologie coûte cher : dans son communiqué de résultats publié mercredi, Alphabet, la maison mère de Google, prévient que ses dépenses en capitaux vont atteindre « environ 85 milliards » cette année.
Plus de détails à venir.
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J'aurais (pas tant) voulu être un artiste
J'aurais (pas tant) voulu être un artiste

La Presse

time4 days ago

  • La Presse

J'aurais (pas tant) voulu être un artiste

« Si l'intelligence artificielle est si efficace pour créer de la musique, c'est qu'elle a été entraînée sur un grand nombre d'œuvres existantes », écrit notre chroniqueur. Auriez-vous voulu être un artiste ? Je vous avoue que j'ai déjà été envieux tout autant du talent que de la vie des musiciens que j'aime. Mais aujourd'hui, je les regarde différemment : à l'admiration se mêle une grande inquiétude. Je m'inquiète encore plus depuis la controverse provoquée par le groupe The Velvet Sundown, qui a pondu deux albums en l'espace de deux semaines le mois dernier… et qui vient tout juste d'en sortir un troisième. Je résume rapidement la polémique. On a appris au début du mois que The Velvet Sundown, écouté ces jours-ci par plus de 1,5 million d'utilisateurs de la plateforme Spotify, n'existe pas ! Ses chansons – qui, ma foi, sont plutôt bien foutues ; jugez-en par vous-même et vous me direz ce que vous en pensez ! – ont été produites à l'aide de l'intelligence artificielle. Comme tout le reste, y compris les photos de ses (faux) membres. C'est hallucinant. Écoutez The Velvet Sundown The Velvet Sundown a été décrit comme « un projet musical synthétique, guidé par une direction artistique humaine, et composé, interprété ainsi que mis en images avec le soutien de l'intelligence artificielle ». Étant donné la qualité de ce produit et la rapidité des développements en intelligence artificielle, je dois vous avouer que je m'inquiète pour l'avenir des créateurs musicaux en chair et en os. J'ai voulu connaître le degré d'inquiétude de l'Association québécoise de l'industrie du disque, du spectacle et de la vidéo (ADISQ) à ce sujet. « Il est important », m'a répondu le directeur des affaires publiques, Simon Claus. « On est face à une concurrence. Et l'un des premiers enjeux, c'est [de savoir] quelle part de marché ils vont venir gruger aux vrais artistes », explique-t-il. C'est d'autant plus préoccupant que créer de la musique à l'aide de l'IA peut maintenant se faire très rapidement. IMAGE TIRÉE DE LA PAGE INSTAGRAM DE THE VELVET SUNDOWN Toutes les photos du groupe ont été générées par l'IA. Certaines irrégularités apparaissent dans les photos, notamment au niveau des mains des membres du groupe. IMAGE TIRÉE DE LA PAGE INSTAGRAM DE THE VELVET SUNDOWN Toutes les photos du groupe ont été générées par l'IA. Certaines irrégularités apparaissent dans les photos, notamment au niveau des mains des membres du groupe. IMAGE TIRÉE DE LA PAGE INSTAGRAM DE THE VELVET SUNDOWN Toutes les photos du groupe ont été générées par l'IA. Certaines irrégularités apparaissent dans les photos, notamment au niveau des mains des membres du groupe. 1 /2 Les créateurs derrière The Velvet Sundown ont lancé trois albums complets en moins de deux mois ! « C'est une hyperactivité face à laquelle il est difficile de rivaliser pour une industrie classique, dans un contexte où il y a déjà, d'ailleurs, une offre extrêmement importante », résume Simon Claus. La plateforme française d'écoute en continu Deezer a développé un outil qui permet de détecter les contenus produits par l'intelligence artificielle. En avril dernier, elle a diffusé des chiffres qui permettent de mieux comprendre l'ampleur du bouleversement. Ces chiffres aussi font halluciner. Deezer reçoit désormais plus de 20 000 pistes « entièrement générées par l'IA » chaque jour, ce qui représente 18 % de tous les contenus mis en ligne. Pour vous donner une idée de la vitesse du changement en cours, les pistes conçues à l'aide de l'intelligence artificielle ne représentaient que 10 % des contenus de Deezer au début de 2025. Et devinez quel pourcentage elles atteignaient un an plus tôt… « C'était presque 0 », m'a dit Manuel Moussalam, directeur de la recherche chez Deezer, joint à Paris par visioconférence. « Est-ce que ça va atteindre 50 % dans deux ans ? Le problème, c'est qu'il n'y a aucune limite théorique, c'est-à-dire que ça ne coûte rien à produire, donc on est face à une masse de contenu qui n'a aucune raison de s'arrêter », explique-t-il. Manuel Moussalam indique toutefois que chez Deezer, jusqu'à maintenant, « ça ne vient pas vampiriser les écoutes ». Peut-être, mais je dois ici préciser que cette plateforme se distingue par sa politique plus stricte quant aux produits musicaux conçus avec l'intelligence artificielle. Premièrement, Deezer a décidé que de tels morceaux ne seront jamais recommandés aux utilisateurs. Deuxièmement, ils sont toujours clairement identifiés sur la plateforme. « Ce qui nous embête, c'est la génération massive et automatique », dit le directeur de la recherche de Deezer, précisant que ces règles ont été mises en place par souci de « transparence vis-à-vis [des] utilisateurs ». Mais sur Spotify, de loin la plus grande des plateformes d'écoute en continu, les morceaux du groupe The Velvet Sundown sont recommandés aux utilisateurs et se retrouvent dans certaines listes de lecture. Sentez-vous le sol trembler sous les pieds de nos musiciens ? Déjà, il faut le rappeler, leurs revenus ont chuté de façon dramatique avec la dématérialisation des supports et la migration des auditeurs vers les plateformes d'écoute en continu. « Quand on voit que The Velvet Sundown a eu autant d'écoutes sur Spotify, on se dit que c'est encore là une captation qui vient se faire dans un milieu qui ne roule pas sur l'or. On est dans un contexte où de nombreux artistes peinent à trouver une juste rémunération dans cet écosystème numérique », confirme Simon Claus. N'oublions pas que si l'intelligence artificielle est si efficace pour créer de la musique, c'est qu'elle a été entraînée sur un grand nombre d'œuvres existantes. Elle les cannibalise, et ça se fait sans obtenir la permission des artistes qui les ont créées. C'est pourquoi, lorsque j'aborde le sujet des solutions potentielles avec le représentant de l'ADISQ, il réclame plus de transparence de la part des propriétaires d'outils d'intelligence artificielle quant aux œuvres qui ont été utilisées lors de l'entraînement. Il faut aussi, selon lui, exiger l'autorisation des artistes qui détiennent les droits sur ces œuvres, ainsi que leur rémunération. L'ADISQ voudrait aussi que toutes les plateformes indiquent clairement quels morceaux ont été conçus avec l'intelligence artificielle. « Le public a le droit de choisir quelle œuvre il souhaite écouter et quel artiste il souhaite soutenir », dit Simon Claus. Manuel Moussalam en appelle même, pour sa part, à un débat de société sur l'utilisation de l'IA dans l'univers musical. « On est face à une question qui nécessite que l'ensemble de la société civile ait son mot à dire sur : est-ce que c'est la société qu'on veut construire, est-ce que c'est le genre d'œuvres qu'on veut pouvoir partager », dit-il. Je pense qu'il a raison. Je pense aussi que l'issue de ce débat sera lourde de conséquences pour les artistes d'ici, qui n'ont probablement jamais autant eu besoin de notre soutien. Et, par-dessus tout, de notre écoute. Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue

Musk prévient que Tesla pourrait avoir un passage à vide
Musk prévient que Tesla pourrait avoir un passage à vide

La Presse

time4 days ago

  • La Presse

Musk prévient que Tesla pourrait avoir un passage à vide

Dans son communiqué, le groupe d'Austin précise avoir commencé en juin à fabriquer les premiers exemplaires d'un modèle à bas coût. (New York) Le spécialiste des véhicules électriques Tesla pourrait connaître « quelques trimestres difficiles » d'ici fin 2026, du fait de la suppression d'avantages liés à la transition électrique et en attendant le déploiement à grande échelle de la conduite autonome. Elodie MAZEIN Agence France-Presse « Nous nous trouvons dans une phase bizarre de transition où nous allons perdre beaucoup d'avantages aux États-Unis […] et où nous sommes aux prémices de l'autonomie », a indiqué mercredi Elon Musk, patron de Tesla, lors d'une audioconférence. « Nous pourrions connaître quelques trimestres difficiles. […] Le quatrième trimestre (2025), le premier trimestre et le deuxième trimestre (2026) », a-t-il poursuivi, assurant qu'une fois l'autonomie « déployée à grande échelle au second semestre » 2026, la situation s'améliorerait. Tesla doit en effet négocier un virage crucial lié à la conduite autonome et à l'intelligence artificielle. Sur ce point, l'entreprise a évoqué mercredi dans un communiqué une « accélération au fil du temps des revenus générés par l'IA, les logiciels et liés aux flottes ». Selon les analystes de Wedbush, l'autonomie à elle seule représente environ 1000 milliards de dollars de valorisation pour l'entreprise implantée à Austin, au Texas. Elle a déjà lancé un service de taxi sans conducteur-robotaxi-à Austin en juin, avec quelques Model Y en attendant la production en 2026 de son Cybercab, et prévoit de l'étendre à San Francisco, puis ailleurs (Nevada, Arizona, Floride, etc). « Pour peu que nous obtenions les feux verts réglementaires, nous pourrions couvrir la moitié de la population américaine d'ici la fin de l'année », a relevé l'homme le plus riche du monde. D'ici là, le groupe va s'employer à redresser ses ventes mondiales de véhicules qui ont baissé au deuxième trimestre (-13,5 % sur un an), pour le second trimestre consécutif, selon des chiffres publiés début juillet. Surtaxes douanières Il souffre notamment d'un manque de renouvellement de sa gamme, d'une concurrence accrue notamment en Chine – marché très important pour Tesla –, de l'implication d'Elon Musk dans la sphère politique américaine ou encore d'un ralentissement du marché des véhicules électriques. La suppression du crédit d'impôt de 7500 $ US aux États-Unis, prévue au 30 septembre, devrait stimuler un peu ses ventes d'ici là, mais leur asséner ensuite un coup de frein, anticipent des experts. Ce que les dirigeants ont reconnu lors de l'audioconférence, incitant les acheteurs potentiels à passer commande avant fin août pour être sûrs d'être livrés d'ici au couperet. Conséquence du repli des ventes, le chiffre d'affaires a reculé de 12 % sur un an à 22,50 milliards de dollars entre avril et juin et le bénéfice net de 16 % à 1,17 milliard. Dans les échanges électroniques après la fermeture de la Bourse de New York, l'action Tesla chutait de 4,85 %. Contrairement aux engagements pris en avril, aucun objectif annuel n'a été divulgué mercredi, car « il est difficile de mesurer les impacts d'un commerce mondial changeant et des politiques budgétaires », a fait savoir le groupe. Selon le directeur financier Vaibhav Taneja, les nouveaux droits de douane infligés par Donald Trump aux importations du monde entier ont pesé autour de 300 millions de dollars. « Du fait d'une latence entre production et ventes, l'impact total n'apparaîtra que dans les prochains trimestres », a-t-il précisé, pronostiquant une hausse des coûts « à court terme ». Par ailleurs, Tesla a commencé en juin à fabriquer les premiers exemplaires d'une automobile à bas coût – très attendue, mais dont aucun détail n'a filtré. –, et dont la production à grande échelle devrait débuter au second semestre de l'année. Selon Wedbush, « pour les investisseurs, la grande priorité, ce sont les initiatives en matière d'IA […] et les marchés sont fermement à l'affût de toute indication concernant l'investissement de Tesla dans xAi », startup contrôlée par Elon Musk. Celui-ci a indiqué mi-juillet qu'un projet d'investissement au capital de xAI allait être soumis à l'Assemblée générale de Tesla, le 6 novembre. « Ce n'est pas le forum pour discuter de ce sujet », a répondu M. Taneja à un analyste s'enquérant du projet.

Tesla essuie une baisse de 16 % de son bénéfice net
Tesla essuie une baisse de 16 % de son bénéfice net

La Presse

time4 days ago

  • La Presse

Tesla essuie une baisse de 16 % de son bénéfice net

(New York) Le spécialiste des véhicules électriques Tesla a annoncé mercredi une baisse de 16 % de son bénéfice net au deuxième trimestre, affecté par un repli des ventes de véhicules dans un contexte de concurrence accrue et de conséquences de l'implication de son patron Elon Musk dans la sphère politique américaine. Agence France-Presse Entre avril et juin, le groupe a engrangé un chiffre d'affaires de 22,50 milliards de dollars (-12 % sur un an) et un bénéfice net de 1,17 milliard, inférieur aux attentes du consensus des analystes de FactSet (1,40 milliard). Plus de détails à venir.

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