
82e Mostra de Venise : Julia Roberts, Cédric Jimenez, Jude Law… Défilé de stars et de grands films en vue
et qui fait suite à une 81e édition déjà marquée par des films très forts l'an dernier
, a été dévoilée ce mardi. Et elle apparaît encore plus alléchante que prévu. Revue de détails.
C'est du côté des films présentés hors compétition que les principaux poids lourds vont défiler sur la Lagune. Et autant commencer par la fin : le réalisateur de « Bac Nord »,
le Français Cédric Jimenez
, aura l'honneur du très médiatisé film de clôture avec son « Chien 51 » (sortie en salles chez nous le 15 octobre). Adapté du roman d'anticipation de
Laurent Gaudé
, il raconte une enquête de police dans une ville de Paris futuriste divisée en trois zones étanches.
Ce tapis rouge final promet d'être étincelant, puisque le casting du film, emmené par Gilles Lellouche et
Adèle Exarchopoulos
, embauche notamment Louis Garrel, Romain Duris, Valeria Bruni Tedeschi et Artus… Mais ils ne pourront rivaliser, en termes de popularité, avec la venue de Julia Roberts, star du nouveau film de Luca Guadagnino (« Call Me by Your Name »,
« Challengers »
), « After the Hunt ».
« In the Hand of Dante », de Julian Schnabel, sera aussi montré hors compétition, avec une affiche ahurissante : Oscar Isaac, Jason Momoa, Gal Gadot, Al Pacino, Gerard Butler et…
Martin Scorsese
en tant qu'acteur dans un grand rôle ! Un autre grand cinéaste sera présent, Gus Van Sant, pour « Dead Man's Wire » avec Peter Skarsgaard.
Outre le film de clôture de Cédric Jimenez, la France sera particulièrement à l'honneur cette année à Venise avec trois cinéastes retenus en compétition :
François Ozon
pour son adaptation de « L'Étranger » d'Albert Camus avec
Benjamin Voisin
, Valérie Donzelli pour « À pied d'œuvre » avec Bastien Bouillon et Virginie Ledoyen, et Olivier Assayas pour « Le Mage du Kremlin », consacré à l'entourage de Vladimir Poutine, avec une distribution internationale — Paul Dano, Jude Law (qui interprète Poutine), Alicia Vikander, Jeffrey Wright…
Leurs films seront en lice pour l'obtention de la récompense suprême, le Lion d'or, face à de très grands noms du cinéma international. À commencer par les Américains : Noah Baumbach pour « Jay Kelly » avec
George Clooney
, Kathryn Bigelow (« Zero Dark Thirty ») pour « House of Dynamite » avec Rebecca Ferguson et Idris Elba, Benny Safdie pour « The Smashing Machine » avec Dwayne « the Rock » Johnson et Emily Blunt… Sans oublier Jim Jarmusch pour « Father Mother Sister Brother » avec là aussi un casting de rêve :
Cate Blanchett
, Tom Waits, Charlotte Rampling, Adam Driver, Vicky Krieps…
Également en compétition : l'Italien
Paolo Sorrentino
pour « La Grazia » — film d'ouverture — avec Toni Servillo, le Mexicain Guillermo Del Toro et son très attendu « Frankenstein » avec Oscar Isaac, Jacob Elordi et Mia Goth, le Grec Yorgos Lanthimos pour « Bugonia » avec le couple Emma Stone/Jesse Plemons et Alicia Silverstone, ou le Sud-Coréen Park Chan-Wook pour « No Other Choice ».
Enfin, un film choc risque de beaucoup faire parler : « The Voice of Hind Rajab », signé de la Franco-tunisienne Kaouther Ben Hania (« Les Filles d'Holfa ») consacré à
la mort d'une fillette palestinienne en 2024 à Gaza sous un bombardement israélien
, qui avait alors fait le tour du monde. Le film sera nourri d'enregistrements sonores de l'époque.
Décidément, la France sera très représentée à la Mostra cette année, puisque plusieurs cinéastes intègrent les différents jurys. Pour celui de la compétition, présidé par l'Américain Alexander Payne, le réalisateur de « La Loi du marché », Stéphane Brizé, officiera aux côtés de
l'Iranien en exil Mohammad Rasoulof
. Et la section Orizzonti, consacrée aux découvertes, sera présidée par Julia Ducournau, dont le nouveau long-métrage, « Alpha », sera sorti en salles une semaine auparavant (le 20 août).
Enfin, Venise a désormais la particularité de sélectionner des séries inédites, présentées hors compétition. Deux productions françaises y seront montrées lors de cette 82e édition : « Un Prophète », adaptée du film de Jacques Audiard, et coproduite par Canal +, ainsi que « Etty », coproduite par Studio TF 1, basé sur l'inoubliable journal intime de la Néerlandaise de confession juive Etty Hillesum, morte à 29 ans à Auschwitz en 1943.
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