logo
« Jamais je ne pensais vivre ça » : l'influenceuse Emma Paris accuse sa fiancée de l'avoir trompée avec une détenue fichée S, une enquête ouverte

« Jamais je ne pensais vivre ça » : l'influenceuse Emma Paris accuse sa fiancée de l'avoir trompée avec une détenue fichée S, une enquête ouverte

Le Parisien2 days ago
Une vidéo de 20 minutes, une brève réponse et une enquête ouverte. L'influenceuse Emma Paris, anciennement Emma Cakecup a raconté dimanche sur ses réseaux sociaux, comment sa fiancée Clara, connue sous le pseudonyme JustPyramid, l'aurait trompée au sein de la maison d'arrêt de Carquefou, à Nantes (Loire-Atlantique), avec « une fichée S radicalisée ».
Après avoir découvert que Clara parlait par messages à cette dernière quelques heures après sa remise en liberté, Emma Paris s'interroge : « Je ne comprends pas pourquoi cette jeune femme n'est pas placée en isolement. Ça fait plus de trois ans qu'elle tourne à la prison de Carquefou, elle n'est toujours pas jugée ».
Le témoignage d'Emma Paris a été visionné plus de 3,5 millions de fois sur Instagram. Et il est même arrivé ce mardi aux oreilles du ministre de la Justice Gérald Darmanin, en déplacement à la maison d'arrêt de Nîmes (Gard). Interrogé sur cette liaison toujours en cours, le garde des Sceaux a mis en garde face aux rumeurs, tout en déclarant : « J'ai demandé une enquête administrative pour savoir si les faits sont vrais (…) et on la rendra publique ».
« Une nana qui est partie en Syrie pendant dix ans »
« Je décide de faire cette vidéo pour que tout le monde voie son vrai visage. » Dans cette vidéo, Emma Paris dit vouloir raconter leur histoire, de leur rencontre en décembre 2023 qui a été un « coup de foudre » pour la jeune femme à ce mois de décembre 2024 où une première perquisition a lieu, puis une seconde le 13 janvier 2025. Ce jour-là, Clara est placée en garde à vue, avant d'être incarcérée 96 heures plus tard à la maison d'arrêt de Carquefou à Nantes. « C'est la fin du monde pour moi, mon monde s'écroule (…) je suis horrifiée pour Clara, l'amour de ma vie », se souvient avoir ressenti Emma Paris.
[4/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition
Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles.
Écouter
Pendant plus de sept mois, la jeune femme dit se rendre deux fois par semaine à Nantes pour la voir au parloir, mais aussi lui envoyer « 100, 150, 200 euros » par semaine. Après une demande de mise en liberté, Clara ressort le jeudi 14 août 2025. Si Emma pense que cette histoire de prison sera derrière elles, il en sera tout autre. Car la jeune femme découvre que pendant qu'elle était en prison, Clara est tombée amoureuse d'une autre détenue, une certaine « Lise ».
« Même pas 12 heures après sa sortie, Clara a pris contact avec elle. Jeudi 14 août à minuit, elle discutait déjà avec », raconte-t-elle.
Emma Paris explique que Lise n'est pas n'importe quelle détenue. « C'est une nana qui a rencontré un monsieur sur Internet et qui est partie en Syrie pendant dix ans. Elle est radicalisée et fichée S », détaille-t-elle.
À lire aussi Une jeune femme préférait le djihad en Syrie à un mariage forcé, son étrange itinéraire la mène au tribunal
« C'est la trahison ultime »
Emma tombe de haut et quelques heures après la sortie de Clara, les deux femmes se séparent. « Je ne sais pas comment elle a pu me faire ça, quand je venais au parloir la voir etc., comment elle a pu me mentir en me regardant droit dans les yeux (…) C'est la trahison ultime. Jamais de ma vie je pensais vivre quelque chose comme ça », souffle-t-elle. Emma Paris raconte avoir des problèmes pour dormir depuis cette histoire.
Dans une vidéo de deux minutes, Clara, alias JustPyramid, explique vouloir « rétablir la vérité ». Elle accuse notamment de mensonges et d'infidélité Emma Paris. « Sur les réseaux, elle me salit, mais ne dit pas tout », estime-t-elle, en prévenant que « la partie » ne faisait que commencer.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Mort de la comédienne Agnès Berthon à 66 ans, muse de Joël Pommerat
Mort de la comédienne Agnès Berthon à 66 ans, muse de Joël Pommerat

Le Figaro

time16 minutes ago

  • Le Figaro

Mort de la comédienne Agnès Berthon à 66 ans, muse de Joël Pommerat

La comédienne est décédée des suites d'une longue maladie. Musicienne et passionnée de théâtre, elle était la tête d'affiche de nombreuses pièces de Joël Pommerat. Son dernier film tourné fin 2024, Les Immortelles de Caroline Deruas sera présenté en ouverture de la semaine de la critique du Festival de Venise, le 27 août. La salle sera bien silencieuse en constatant la place vide de la comédienne. Agnès Berthon s'est envolée dimanche 17 août aux côtés de ses proches, révèle la Compagnie Louis Brouillard dans un communiqué. Celle qui était devenue ces dernières années, la figure des pièces de Joël Pommerat a succombé des suites d'une longue maladie, à 66 ans. « C'est fou le chagrin quand les idoles meurent. On perd deux personnes en même temps. La femme, merveilleuse en l'occurrence, et cet être si puissant et ambigu sur scène », a réagi sur les réseaux sociaux Jean Robert-Charrier, directeur de théâtre, qui a travaillé avec elle sur Ça ira (1) fin de Louis. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour Née le 23 juin 1959 à Alger, le même jour que sa sœur jumelle Florence, Agnès Berthon passe son enfance entre le massif central et Nice, où elle se prend d'affection pour la musique rock anglo-saxonne. Quelques années plus tard, elle fera de sa passion son métier. D'abord en tant que DJ dans des bars rock d'étudiants. Puis en tant que journaliste pour le magazine Rock & Stock. Elle tente ensuite le concours du conservatoire National supérieur d'art dramatique, auquel elle échoue. Un des membres du jury la rattrape après l'audition pour lui dire : « Vous n'aurez pas le concours mais vous êtes formidable, accrochez-vous, vous avez un grand talent ». Elle fera ses débuts dans quelques spectacles parisiens et bruxellois avant de rejoindre la troupe du Théâtre-Studio Christian Benedetti jusqu'en 1992. Publicité Sur les planches, en studio et sur les plateaux Après avoir fréquenté quelques théâtres, elle revient, dans les années 1990 à sa première passion : la musique. Elle en profitera pour écrire et composer quelques chansons avant de retourner sur les planches. C'est en lisant un portrait de Joël Pommerat dans Les Inrockuptibles en 1997 qu'elle se dit prête à refaire du théâtre. « Si un jour je reprends le théâtre, c'est avec un mec comme ça que j'aimerais travailler. » Hasard du destin, le réalisateur est à la recherche d'une actrice pour son spectacle Treize étroites têtes. « Je n'avais pas joué au théâtre depuis trois ans. Nous nous sommes rencontrés dans un café où nous avons parlé pendant trois heures. Il m'a rappelée un mois plus tard, pour me dire que même si nous n'avions pas pu faire d'essai, il prenait le risque de me donner le rôle. » Depuis, Agnès Berthon a joué dans plusieurs de ses œuvres, de Cet Enfant à La Réunification des deux Corées, en passant par Ma chambre froide. La comédienne aux multiples facettes s'essaye aussi au cinéma, dans des registres poétiques et des productions indépendantes, comme dans Notre Dame des Hormones de Bertrand Mandico ou dans Captives d'Arnaud des Palières. Elle pourra être aperçue une dernière fois dans Les immortelles, dont la date de sortie n'est pas encore connue.

Affaire Jean Pormanove : qui sont « Narutovie » et « Safine », ses deux collègues streamers présents au moment de sa mort ?
Affaire Jean Pormanove : qui sont « Narutovie » et « Safine », ses deux collègues streamers présents au moment de sa mort ?

Le Parisien

timean hour ago

  • Le Parisien

Affaire Jean Pormanove : qui sont « Narutovie » et « Safine », ses deux collègues streamers présents au moment de sa mort ?

Depuis ce dramatique événement, de nombreux extraits vidéos dans lesquels « Narutovie », véritable nom d'Owen Cenazandotti, et « Safine », Safine Hamadi, lui font subir des humiliations, des moqueries, le frappent, etc. alimentent largement les réseaux sociaux. Tous deux ont depuis été bannis de Kick « dans l'attente de l'enquête en cours », ouverte par le parquet de Nice (Alpes-Maritimes) pour « recherche des causes de la mort ». Ils avaient été placés en garde à vue le 8 janvier 2025 dans le cadre d'une enquête ouverte en décembre 2024, après la publication d'un article de Mediapart. Ce dernier portait sur de précédentes vidéos dans lesquelles « des personnes susceptibles d'être vulnérables (notamment Jean Pormanove) faisaient l'objet de violences et d'humiliations parfois encouragées par des versements d'argent des spectateurs », selon le procureur de Nice Damien Martinelli. Raphaël Graven avait alors « contesté fermement être victime de violences ». « Mon frère, mon acolyte, mon partenaire » « Narutovie », né en octobre 1998 à Nice (Alpes-Maritimes), est à l'origine du déménagement de Jean Pormanove de la Moselle au sud-est du pays, comme ce dernier l'avait confirmé en mars 2024. C'est lui qui a annoncé le décès de « JP » dans sa story Instagram. « Mon frère, mon acolyte, mon partenaire. Six années côté à côté, sans jamais nous lâcher, je t'aime mon frère et tu vas terriblement nous manquer », a-t-il alors écrit. À lire aussi Mort de Jean Pormanove : derrière le drame, les dérives des tréfonds du web [4/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter Selon un de ses proches cité par l'AFP, celui qui compte 460 000 abonnés sur « Snapchat » et plus de 150 000 sur TikTok, avait acheté « une Clio » à Raphaël Graven. Interrogé sur cette rencontre par un homme présenté comme un psychologue en mars 2024 - la vidéo est disponible sur la chaîne YouTube de « Narutovie » - et si elle avait changé sa vie, « JP » avait répondu « voilà, exactement ». « On jouait souvent ensemble, à un moment Naruto a eu l'idée de faire des radios libres », avait ajouté le streamer décédé. VidéoMort de Jean Pormanove : Kick, la plateforme streaming de tous les excès Vraie relation amicale ou « manipulation », comme un ami du défunt l'a estimé dans nos colonnes ? Son avocat s'est défendu de toute responsabilité de Narutovie dans la mort de JP. Au moment de leur rencontre, « il est passé d'un homme casanier qui sortait peu de sa grotte à quelqu'un qui sortait et prenait soin de lui », nous a également confié le frère de Jean Pormanove. Depuis, les conseils de « Narutovie » ont annoncé son intention de déposer une plainte pour cyberharcèlement, comme révélé par Nice-Matin. Dans un communiqué réalisé après l'autopsie du corps, le parquet de Nice indique ce jeudi après-midi que le décès de « JP » n'a « pas une origine traumatique et n'est pas en lien avec l'intervention d'un tiers ». « Les causes probables du décès apparaissent donc d'origine médicale et/ou toxicologique », est-il précisé. Des « analyses complémentaires » doivent désormais être menées. « Ils sont comme nous » Peu d'informations sont en revanche disponibles sur Safine Hamadi, originaire de Nice. Cet ancien coursier à vélo, âgé de 23 ans, participait aux directs Kick avec « Narutovie » et Jean Pormanove. À en croire ses publications Instagram, il est fan de football. « Ils sont comme nous, aucune différence. Enfin je l'espère… », a-t-il écrit sur son compte X en mai 2024, avec une photo où il apparaît aux côtés de Jean Pormanove et « Coudoux », un homme en situation de handicap sous curatelle qui s'est joint au trio. Ils sont comme nous, aucune différence Enfin je l'espère… — Safine (@safinee_) November 28, 2024

Mort du streamer Jean Pormanove : la plateforme Kick promet de revoir sa modération
Mort du streamer Jean Pormanove : la plateforme Kick promet de revoir sa modération

Le Figaro

timean hour ago

  • Le Figaro

Mort du streamer Jean Pormanove : la plateforme Kick promet de revoir sa modération

La société basée en Australie a pris plusieurs engagements à l'issue d'un échange avec l'Arcom, alors que le décès du streamer français soulève de vives inquiétudes sur la supervision des contenus en ligne. La plateforme australienne de diffusion en direct Kick s'est engagée jeudi 21 août à revoir l'ensemble des règles de modération et de supervision de ses contenus, après la mort du streamer français Jean Pormanove qui se faisait violenter en direct, a annoncé le gendarme français du numérique. «Kick a annoncé revoir l'ensemble de ses procédés en matière de modération des contenus, de définition de ses conditions générales d'utilisation et de protection des mineurs», a indiqué dans un communiqué l'Arcom, après un échange avec les dirigeants australiens de la plateforme au logo vert fluo, lancée en 2022 par deux grandes fortunes, Ed Craven et Bijan Tehrani. À découvrir PODCAST - Écoutez le dernier épisode de notre série Questions Tech L'échange a eu lieu par visioconférence avec l'Australie, a précisé l'Arcom. Kick s'est aussi engagée à coopérer pleinement avec les régulateurs européens afin de se conformer à la directive européenne sur les services numériques (DSA), selon le communiqué. L'Arcom a par ailleurs assuré être «déjà en lien rapproché avec le régulateur maltais compétent pour la supervision des obligations de et promis qu'elle «suivra de très près la concrétisation de ces annonces». À lire aussi Mort de Jean Pormanove en direct: la justice face au sinistre business de la maltraitance en ligne Publicité Monétisation de la violence Plus tôt cette semaine, l'Arcom a été critiquée pour avoir tardé à se saisir des dérives de la chaîne Jeanpormanove, malgré la parution en décembre d'une enquête de Mediapart et d'une saisine en février de la Ligue des droits de l'homme. L'organisme de régulation a indiqué s'être heurté à l'absence d'informations sur l'éventuel représentant légal de dans l'Union européenne. La mort en direct il y a trois jours de l'un des protagonistes de la chaîne, Raphaël Graven, qui monétisait les brimades qu'il subissait en direct aux côtés d'un autre streamer, de la part de deux partenaires connus sous les pseudos de NarutoVie et Safine, a accéléré la procédure. La plateforme australienne est sous le feu des critiques depuis ce décès survenu dans la nuit de dimanche à lundi à Contes, au nord de Nice et qui continue de faire scandale. Une enquête a été ouverte lundi pour «recherche des causes de la mort» et confiée à la police judiciaire de Nice, qui enquêtait déjà depuis décembre sur les agissements de ces streamers suite à l'article de Mediapart. Entendu par la police en début d'année, Jean Pormanove avait assuré qu'il s'agissait de mise en scène visant à faire des vues pour gagner de l'argent, mentionnant des sommes à hauteur de 6000 euros par mois, selon le parquet. Mercredi matin, Kick avait déjà annoncé avoir banni «tous les co-streamers ayant participé à cette diffusion en direct» dans l'attente de l'enquête en cours.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store