
Les services secrets ukrainiens tuent des agents russes soupçonnés d'avoir assassiné un colonel à Kiev
services de sécurité ukrainiens
(SBU) ont annoncé dimanche avoir tué des personnes soupçonnées d'être des agents russes responsables de l'assassinat d'un officier du renseignement ukrainien.
Ce dernier, le colonel
Ivan Voronytch
, qui travaillait pour le SBU, avait été abattu jeudi à Kiev, une affaire relativement rare en
Ukraine. gé de 51 ans, il combattait la Russie depuis
2014. et l'annexion de la Crimée
. Selon Roman Chervinsky, un ancien officier des renseignements ukrainiens, il avait fondé au sein du SBU une division spéciale « qui pose aujourd'hui beaucoup de problèmes » à la Russie, sans préciser laquelle.
Le SBU a affirmé avoir conduit dimanche une opération dans la région de la capitale ukrainienne en vue d'arrêter les suspects de son meurtre, identifiés comme étant des agents des
services de sécurité russes (FSB)
.
Au moment de leur arrestation, des membres de ce groupe « ont opposé une résistance et ont été neutralisés », a raconté le SBU.
Les services ukrainiens n'ont pas dit combien de personnes avaient été tuées au cours de cette opération, mais ont diffusé une vidéo dans laquelle deux cadavres sont visibles.
Le meurtre du colonel ukrainien avait été commis, selon le SBU, par un homme et une femme qui l'avaient suivi pour connaître son emploi du temps et ses itinéraires habituels.
Un groupe d'agents des services de sécurité russes « avait été envoyé en
Ukraine
à l'avance » pour cet assassinat, a expliqué Vassyl Maliouk, le chef du SBU, cité dans le communiqué.
En plus de trois ans, Ukrainiens et Russes se sont régulièrement accusés d'assassinats, notamment de responsables politiques et militaires, ainsi que de sabotage ou encore d'espionnage.
Le SBU affirme avoir déjoué 85 % des tentatives d'attaques russes similaires sur le territoire ukrainien, selon
The Kyiv Independent
.

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Le Parisien
an hour ago
- Le Parisien
« Nous ne pouvons plus voler ! » : Quel avenir pour le plus vieux club de planeurs de France, interdit d'accès à son hangar historique
Fondé par les pilotes Marc Hauchemaille et Ferdinand Beau en 1929, le Groupement Rouennais d'aviation légère (GRAL) est le plus ancien club « d'ailes silencieuses » de France encore en activité. Depuis 1952, ses planeurs sont abrités dans un hangar dit « demi-tonneau à structure Eiffel », construit en 1938 sur un terrain qui est devenu l'aéroport Rouen Vallée de Seine, à Boos (Seine-Maritime). Mais la structure est désormais interdite d'accès, en raison de « de risques sérieux pour la sécurité des personnes », précise un message envoyé à ses utilisateurs le 19 juin dernier. Ce jour-là, les membres du GRAL apprennent ainsi l'existence d'un « avis de danger immédiat, tombé suite à un audit de cinq minutes sans élévateur, ni mesures du nouveau délégataire, la société SEALAR (qui a pris le contrôle de l'aéroport de Rouen le 1er juillet dernier, NDLR). Un audit dont nous n'avons jamais eu une copie et qui nous demande d'évacuer », explique, désemparé, le président du GRAL, Jean-Marie Cruet. Deux réunions ont permis de préciser la situation fin juin : des éléments tombés récemment du toit auraient été retrouvés au sol, ce que dément le président. « Aujourd'hui, tout est coincé », constate-t-il. « C'est la survie du club qui est en jeu. Nous n'avons aucune réponse du Syndicat mixte de gestion de l'aéroport (SMGARVS) et de SEALAR. Nous voulons de vraies réponses à nos questions. » « On a la sensation qu'ils cherchent à nous virer à tout prix » Alors que la saison estivale était lancée, « les dix planeurs, le motoplaneur, le remorqueur et notre atelier sont inaccessibles. Nous ne pouvons plus voler ! », s'alarme le président. « Par exemple, nous n'avons pu réaliser que 8 brevets d'initiation sur 12 avec des classes d'un lycée, et nous avons encore 46 vols d'initiation réservés non effectués. Par ailleurs, nos pilotes engagés dans des compétitions ont dû voler avec des aéronefs prêtés par les organisateurs », poursuit le responsable. Une situation dénoncée par Arnaud Blondeau, le chef-pilote : « Ils sont partis sans entrainement, avec tous les risques sécuritaires que cela engage. Nous sommes en train de perdre des heures de vols nécessaires pour conserver nos licences. C'est consternant. On a la sensation qu'ils cherchent à nous virer à tout prix. » Le GRAL n'est pourtant pas un petit club sans histoire. « Nous avons toujours eu un rôle de découverte du monde de l'aéronautique. Certains de nos membres sont devenus des pilotes de chasse », rappelle Arnaud Blondeau, citant les noms de prestigieux anciens membres : Aymeric Vergnol, le premier à poser un Rafale sur un porte-avion, Jacques Charvet, pilote de la Patrouille de France dans les années 1980, le champion du monde de vol à voile François-Louis Henry, ainsi que des commandants de bord comme Robert Lacam, Laurent Romian ou Jean-Pierre Queraud. Sans compter les nombreux ingénieurs qui ont nourri ici leur passion de l'aviation. « Notre rôle il est là. Nous ne sommes pas juste un loisir de bourgeois. Chaque année, nous avons une dizaine d'élèves », ajoute-t-il. Parmi eux, « Lya, qui entre chez les arpètes de l'armée de l'air, mais ne peut pas continuer sa formation. Si nous fermons ce club, il n'y aura plus de formations en Normandie. Voilà un impact sur l'avenir de l'aéronautique dans la région qui se vante d'en être un acteur majeur », dénonce le chef-pilote. Des actions en septembre Pour Jean-Marie Cruet, pourtant, « il y a des solutions. On en a proposé, par exemple un système de hangar provisoire. Mais, à chaque fois, ils les ont refusés. Nous ne pouvons pas en rester là ». Il espère pouvoir rencontrer les interlocuteurs du syndicat et du délégataire pour en discuter rapidement. « Surtout qu'au 31 décembre, c'est la fin de notre autorisation d'occupation temporaire (AOT), une sorte de bail qui n'a pas encore été dénoncé », complète-t-il. Pour l'instant, l'incertitude sur le sort du GRAL est complète. « Même le président de la Fédération française de vol en planeur, Martin Leÿs, a demandé un rendez-vous à Nicolas Mayer-Rossignol, le président de la Métropole Rouen Normandie, qui n'a même pas répondu. Alors, nous avons fait un recours gracieux auprès de Bruno Grisel, le maire de Boos, qui s'est déresponsabilisé sur la métropole », regrette Jean-Marie Cruet. La justice n'a pas été d'un plus grand secours : le tribunal administratif de Rouen a rejeté une demande de référé du GRAL. Reste « une demande pour un recours contentieux, afin de bénéficier d'une vraie expertise du bâtiment », relance le président du club, qui croit plus dans les effets une mobilisation à la rentrée : « En septembre, si nous sommes toujours sans nouvelles, nous lancerons plusieurs actions, dont une avec les clubs voisins. »


Le Figaro
10 hours ago
- Le Figaro
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Le Parisien
11 hours ago
- Le Parisien
Guerre en Ukraine : malgré un échange « productif » avec Steve Witkoff, Donald Trump menace toujours la Russie de sanctions
J-2 avant l'expiration de l'ultimatum fixé par les États-Unis à la Russie, sommée de mettre fin au conflit en Ukraine. Dans ce cadre, l'émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, a eu ce mercredi à Moscou des échanges qualifiés de « productifs » avec Vladimir Poutine. La rencontre s'est achevée dans l'après-midi à l'issue de « près de trois heures » de discussions, selon l'agence de presse étatique russe TASS. Le président russe et l'envoyé américain se sont chaleureusement serré la main, l'air souriant, au début de leur réunion dans une somptueuse salle du Kremlin, selon les images diffusées par la présidence russe. « Une conversation très utile et constructive a eu lieu » au Kremlin sur le conflit en Ukraine et les relations russo-américaines, a de son côté déclaré à la presse le conseiller diplomatique du chef de l'État russe, Iouri Ouchakov, assurant que la Russie avait « envoyé certains signaux » sur le dossier ukrainien et en avait reçu de la part de Washington. Le président américain a lui aussi assuré sur son réseau Truth Social que la réunion entre Steve Witkoff et Vladimir Poutine avait été « très productive » et que de « grands progrès » avaient été faits. Un haut responsable américain a toutefois précisé que les États-Unis prévoyaient toujours de mettre en place vendredi des sanctions secondaires, c'est-à-dire visant les pays qui se fournissent auprès de la Russie, en particulier en pétrole et en armes. Après cette rencontre entre Vladimir Poutine et Steve Witkoff, Donald Trump a parlé au téléphone avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, a annoncé ce dernier, précisant que des dirigeants européens avaient également assisté à cet entretien, sans préciser lesquels. « Notre position commune avec nos partenaires est absolument claire : la guerre doit cesser », a lancé Volodymyr Zelensky. Soudain pic de tensions Steve Witkoff, qui est l'homme de confiance de Donald Trump pour les « missions de paix », a déjà rencontré Vladimir Poutine à plusieurs reprises mais aucun de ces entretiens n'a amené ce dernier à changer de cap. Cette nouvelle rencontre intervient alors que relations entre la Russie et les États-Unis connaissent depuis la semaine dernière un soudain pic de tensions avec l'annonce du déploiement de deux sous-marins nucléaires américains à la suite d'une dispute en ligne avec l'ancien chef de l'État russe, Dmitri Medvedev. Donald Trump a donné jusqu'à vendredi à la Russie pour qu'elle mette fin à son offensive en Ukraine, sous peine de nouvelles sanctions sévères. Il a notamment menacé d'infliger des « droits de douane secondaires » aux pays qui continuent de faire du commerce avec Moscou, comme la Chine et l'Inde. Dans ce contexte, il a annoncé augmenter à 50 % les droits de douane sur les produits indiens, reprochant à l'Inde ses achats de pétrole russe. VidéoL'émissaire de Donald Trump reçu par Vladimir Poutine, deux jours avant l'ultimatum américain Le président américain, qui avait repris le contact avec Vladimir Poutine à son retour à la Maison-Blanche dans l'espoir de mettre rapidement fin au conflit en Ukraine, exprime dorénavant de plus en plus ouvertement sa frustration à l'égard du maître du Kremlin. Les efforts américains ont poussé Russes et Ukrainiens à organiser trois sessions de pourparlers à Istanbul mais elles n'ont débouché que sur des échanges de prisonniers et de corps de soldats tués. Malgré la pression exercée par Washington, l'offensive russe contre son voisin se poursuit. En Ukraine, des frappes de drones russes ont fait trois blessés mercredi à l'aube dans la région méridionale de Zaporijjia et deux dans celle de Kherson, également dans le sud, selon les autorités régionales. De l'autre côté de la ligne de front, le ministère russe de la Défense a annoncé l'interception de 51 drones ukrainiens dans la nuit de mardi à mercredi. Des armes américaines face à l'armée russe Pour renforcer les défenses de l'Ukraine, la Suède, le Danemark et la Norvège ont annoncé mardi leur intention d'acheter des armes provenant de réserves américaines. Stockholm, Copenhague et Oslo vont faire don de 500 millions de dollars de matériel militaire, comprenant des systèmes de défense antiaérienne, des armes antichars, des munitions et des pièces détachées. Donald Trump avait annoncé le mois dernier un projet en collaboration avec le chef de l'Otan, Mark Rutte, pour que les Alliés européens et le Canada achètent des armes américaines, notamment des systèmes antiaériens Patriot, afin de les envoyer en Ukraine. Vladimir Poutine, qui a toujours rejeté les appels à un cessez-le-feu provisoire, a affirmé vendredi qu'il souhaitait une paix durable mais que ses exigences pour mettre fin au conflit restaient inchangées.