
« La promesse reste inchangée » : pourra-t-on vraiment regarder la Ligue 1 sur deux écrans en simultané ?
Pourtant, l'offre avait le mérite, au moins sur le papier, d'être tout à fait claire : pour 14,99€ par mois, chaque client a la possibilité de regarder 8 des 9 rencontres de chaque journée du Championnat de France - la dernière appartenant à BeIN Sports -, le tout sur « 2 écrans ».
Une mention qui entend proposer à deux utilisateurs de pouvoir accéder aux services de la chaîne en simultané via le même compte. Mais à la lecture des conditions générales de vente de Ligue 1 +, de nombreux néo-abonnés de la plateforme ont tiqué :
« Filiale LFP 2 se réserve la faculté de désactiver de plein droit, si besoin sans préavis ni indemnité, le compte abonné en cas de non-respect des CGV et notamment en cas de partage de compte ayant pour effet de faire bénéficier à un tiers en dehors du foyer tout ou partie du contenu », peut-on ainsi lire sur le site internet de la chaîne.
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Une phrase qui pose de nombreuses questions. Un parent qui souscrit un abonnement et partage un écran avec son enfant, étudiant dans une autre ville rentre-t-il dans les clous ? Deux amis qui ne vivent pas ensemble et partagent les frais d'abonnement pour utiliser chacun un écran risquent-ils de voir leur abonnement suspendu ?
« Il n'y a évidemment pas de partage des codes »
Contactée, LFP Media, qui avait précisé en début de semaine que les deux écrans pouvaient se trouver dans deux foyers différents, répond que l'offre « reste inchangée ».
« Chaque abonné pourra regarder les matchs sur deux écrans en simultané, assure l'instance. Toutefois, nous voulons éviter les partages de compte abusifs qui iraient bien au-delà de l'esprit de l'offre. L'abonnement est réservé à un usage personnel et familial, avec la possibilité de profiter de deux écrans, que ce soit à la maison ou en mobilité, et nous nous réservons la possibilité d'agir en cas d'utilisation manifestement excessive ou détournée de la règle des deux écrans. L'idée n'est pas de diviser le prix d'un abonnement par deux, un prix qui est déjà compétitif. »
Invité sur franceinfo ce vendredi, son directeur général Nicolas De Tavernost a tenu à préciser : « L'esprit de cette décision, c'est de permettre à un abonné d'avoir un multi-écrans, notamment pour sa famille, de façon qu'il puisse, soit dans son habitation, c'est-à-dire qu'un fils et ses parents regardent simultanément un match sur deux appareils différents, soit lorsqu'il est en mobilité, c'est-à-dire qu'il y ait quelqu'un à la maison et quelqu'un à l'extérieur qui regardent un match simultanément. Il ne faut pas forcément qu'il y ait toujours quelqu'un à la maison », détaille l'ancien propriétaire des Girondins de Bordeaux.

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Frédéric Fauthoux après la victoire de la France contre l'Espagne : « De vraies valeurs défensives »
Malgré l'inconstance offensive affichée en Espagne (75-67) jeudi soir, le sélectionneur de l'équipe de France Frédéric Fauthoux a confié sa satisfaction de voir son équipe cohérente en défense. Tout en estimant qu'avec les automatismes, la réussite finira par venir. Frédéric Fauthoux, sélectionneur de l'équipe de France, victorieuse de l'Espagne chez elle en préparation pour l'Eurobasket (75-67) : « Pour l'Histoire, c'est toujours bien de gagner, mais ce sera encore mieux quand on gagnera sur des compétitions officielles. C'est ce qui nous intéresse le plus. Ce soir (jeudi) on a vu des vraies valeurs collectives défensives. Laisser l'Espagne à moins de 70 points chez elle c'est une bonne performance. Mais on peut aussi beaucoup mieux faire. En défense, dans des choix de concentration. Mais surtout en attaque où on a pris des choix difficiles. C'est aussi dû au fait que depuis trois matches on tente des combinaisons différentes. Même si ça a été un peu plus hiérarchisé. J'aurais aimé qu'on marque plus, mais quand on aura pris le rythme, je suis persuadé que ça rentrera. (Sur le fait de ne pas avoir fait jouer Hifi, Maledon et Jaiteh en première mi-temps). C'était prévu, j'en avais parlé avec eux. C'est trop dur de jouer à treize. C'est pas facile pour eux, je le sais. Je suis content de la victoire et il y a de vraies bases de travail pour le début de l'Euro. » « Je donne tout, je ne veux pas avoir de regrets, que la décision soit positive ou négative au final » Sylvain Francisco Sylvain Francisco, meneur de jeu de l'équipe de France : « Nous faire évoluer sur le parquet sur des petites périodes, moi et les autres qui sont en concurrence pour l'Euro, c'est aussi une manière de nous tester. Nous jouons tous beaucoup dans nos clubs respectifs. Il faut être capable de faire des choses différentes en sélection, rester prêt mentalement, positif, pour aider les gars. On a un groupe spécial, tout le monde est performant. Je donne tout, je ne veux pas avoir de regrets, que la décision soit positive ou négative au final. J'ai progressé en jouant l'Euroligue avec ces responsabilités au Zalgiris. Je scoute toujours mes adversaires en vidéo. Je connais mes adversaires. Je sais placer mes gars, sur quels systèmes je peux percuter, user de ma vitesse hors norme pour pénétrer et soit trouver mes coéquipiers au dernier instant, soit trouver mes tirs... » Yabusele : « Encore une grosse marge à combler »

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