
Trois adolescents agressés dans un parc
L'évènement est survenu dans un parc situé près de l'intersection de la rue Jules-Poitras et du boulevard Deguire, vers 21 h 15. À l'arrivée des policiers, les trois adolescents étaient tous blessés au haut du corps avec un objet tranchant, rapporte le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).
« Les trois victimes ont été transportées en centre hospitalier et nous sommes présentement en attente de leur état de santé », indique Caroline Chèvrefils, agente-relationniste pour le SPVM. Les victimes ne sont pas identifiées par les autorités, à ce moment-ci.
De possibles témoins de l'évènement ont été rencontrés par les policiers, mais il n'y a toujours aucune arrestation concernant cet évènement.
Les circonstances entourant les agressions sont présentement inconnues des autorités. Un périmètre a été érigé autour de la scène afin que les enquêteurs puissent poursuivre leur travail.
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La Presse
8 minutes ago
- La Presse
Les conclusions du gouvernement fédéral contestées
Des malaises inexpliqués ont notamment été rapportés parmi des diplomates canadiens à Cuba et du personnel américain dans divers pays. Sur la photo, l'ambassade du Canada à La Havane. (Ottawa) Un avocat représentant des diplomates canadiens et leurs familles se dit convaincu que la mystérieuse maladie qu'ils ont attrapée à Cuba a été provoquée par un adversaire étranger, même si le gouvernement fédéral a rejeté cette théorie. Jim Bronskill La Presse Canadienne Il y a huit ans, des diplomates canadiens et leurs personnes à charge avaient commencé à rapporter des symptômes, comme des maux de tête, des pertes de mémoire, des variations d'humeur, des problèmes de vue, des nausées et des saignements de nez. Des diplomates ont intenté en 2019 des poursuites contre le gouvernement fédéral. L'affaire est toujours pendante devant la Cour fédérale. Les 17 plaignants demandent des millions de dollars en dommage. Ils soutiennent que le gouvernement canadien ne les a pas protégés, a caché des renseignements cruciaux et a minimisé les risques qu'ils couraient. Ottawa rejette tout reproche de négligence ou de méfait. Plusieurs membres de la mission diplomatique américaine à Cuba ont reporté des symptômes identiques. La maladie est connue sous le nom de « syndrome de La Havane ». Plusieurs hypothèses circulent au sujet des causes de la maladie : l'emploi de pesticide, le chant des grillons, le mauvais fonctionne d'un système d'écoute et même une attaque sonique par un pays ennemi. En 2024, un rapport d'Affaires mondiales Canada avait conclu que ces incidents inexpliqués « n'étaient pas le résultat d'un acte malveillant d'un ou de plusieurs acteurs étrangers ». Le rapport, rédigé sur la base d'une enquête menée par une équipe interministérielle et des experts externes, indique que « des problèmes de santé préexistants, des facteurs environnementaux et des maladies communes sont susceptibles d'avoir joué un rôle important dans bon nombre des symptômes ressentis ». Les auteurs ajoutent que « l'authenticité des symptômes éprouvés n'a jamais été remise en cause ». Paul Miller, un avocat des plaignants, a dit à La Presse Canadienne être « très persuadé » qu'un acteur étranger se cachait derrière ces problèmes de santé. « Je fais vraiment confiance envers les gens que j'ai rencontrés et avec qui j'ai parlé, a-t-il dit. Je n'ai aucune confiance envers Affaires mondiales Canada parce qu'elles ont tenté d'écrire un récit qui fonctionne pour eux. » Il y a trois ans, les parties s'étaient entendues sur la nomination d'un ancien juge de la Cour suprême pour arbitrer la cause des neuf familles impliquées. Me Miller affirme que les deux jours de discussions qui se déroulés au début de 2023 « n'ont mené nulle part ». Il dit avoir fait des efforts pour trouver de nouveaux renseignements, mais de nombreux documents sont classés confidentiels en attendant la résolution de l'affaire. Certains croient qu'ils pourraient dévoiler des renseignements sensibles ou potentiellement préjudiciables, selon la Loi sur la preuve au Canada. Le rapport des Affaires mondiales Canada a retracé les divers efforts des agences fédérales pour intervenir. En juin 2017, une enquête a été lancée par l'Équipe intégrée de la sécurité nationale de la GRC. « Des agents d'AMC et de la GRC se rendent régulièrement à Cuba dans le cadre de l'enquête afin de détecter l'éventualité d'attaques malveillantes possibles et de mettre en œuvre des stratégies de surveillance et de détection », peut-on lire dans le rapport. Le Canada a partagé les renseignements obtenus avec des partenaires étrangers, dont les États-Unis. En 2019, des instruments conçus pour détecter et enregistrer des traces de phénomènes acoustiques ou de rayonnement et en mesurer les effets sur l'environnement –température, humidité, pression barométrique, taux d'ozone – sont installés dans les logements du personnel diplomatique canadien à La Havane. « Les données recueillies par les instruments ne fournissent pas d'informations pertinentes et probantes permettant de déterminer la cause des symptômes, de sorte que les instruments sont retirés en 2022 », souligne le rapport. L'Équipe intégrée de la sécurité nationale a alors conclu « qu'il n'y avait pas eu d'acte criminel commis et que rien ne permettait d'attribuer ces symptômes à un acteur étranger ». « Dans leurs conclusions, la GRC et d'autres organismes partenaires nationaux évaluent qu'aucun acte criminel n'a été découvert en lien avec les incidents de santé inexpliqués, dont la responsabilité ne peut être attribuée à quiconque. De plus, on ne relève aucune tendance entre les symptômes, l'âge, le sexe, le lieu de résidence ou toute autre variable », mentionne le rapport. Un autre avocat, Mark Zaid, qui représente des membres du personnel américain ayant souffert des mêmes symptômes, a déclaré en mai 2024 au Congrès qu'il existait des preuves scientifiques, médicales démontrant l'existence de problèmes de santé causés par un acteur étranger. Me Zaid, qui a eu accès à ces documents secrets, dit être convaincu que « ces preuves […] contredisent les conclusions des enquêtes publiques » des agences fédérales américaines. Les Affaires mondiales Canada disent s'en tenir aux conclusions du rapport de 2024. Un porte-parole, John Babcock, dit que le ministère des Affaires étrangères continuait d'appuyer les diplomates canadiens et les personnes à leur charge. « Pour des raisons de sécurité et de confidentialité, les Affaires mondiales Canada ne peuvent pas commenter sur les détails d'une enquête en cours, d'un cas individuel ou autres mesures de sécurité, a-t-il écrit dans un courriel. Nous ne pouvons pas commenter plus amplement tant que la cause est devant les tribunaux. »


La Presse
8 minutes ago
- La Presse
Une oasis en ville
La terrasse très végétalisée prolonge l'intérieur de l'unité, surtout que les baies vitrées se glissent dans les murs. Partir d'une grande maison nichée sur un terrain verdoyant pour s'installer en ville implique un changement de vie draconien. Lisa Marois a sauté le pas, en veillant à trouver l'endroit idéal à aménager pour se recréer un espace végétal luxuriant… au cœur d'Habitat 67. Lisa Marois et son conjoint ont longtemps vécu dans les Cantons-de-l'Est. « On a eu une ferme équestre, puis une villa-chapelle sur un terrain de quatre acres dans le village de Bromont, raconte cette dernière. On a décidé de revenir à Montréal pour se rapprocher de nos enfants et parce que ma fille attend un bébé. » PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE On voit le fleuve quand on est sur la terrasse. La végétation plantée dans les bacs adoucit et égaie le béton, omniprésent. Le projet n'était pas évident, car il impliquait de réduire considérablement la surface de leur espace de vie et, surtout, de ses extérieurs. Or, Lisa adore le végétal et l'eau. « On souhaitait être près de la ville et en bordure du Saint-Laurent tout en étant entourés de nature. Ce n'était vraiment pas facile à trouver, surtout qu'on voulait aussi une grande terrasse qui deviendrait une pièce de vie », poursuit la coach de natation et d'aqua-aérobie. Plusieurs points de vue et une immense terrasse Après moult recherches entre L'Île-des-Sœurs et la Cité-du-Havre, Habitat 67 s'est révélé comme une évidence. PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE Lisa Marois On bénéficie de plein de vues sur le fleuve, la ville, le Vieux-Port de Montréal. C'est un lieu très puissant. Malgré le minimalisme et la brutalité d'Habitat 67, Moshe Safdie a été capable d'amener ses occupants vers la nature en créant une architecture unique. Lisa Marois, propriétaire La grande terrasse d'environ 52 m2 prolonge l'habitation. Elle donne l'impression que l'extérieur entre à l'intérieur, surtout que les baies vitrées disparaissent dans les murs et que Lisa l'a aménagée de manière à favoriser le dépaysement. PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE Le bois au sol et les sièges colorés (collection Jean-Paul Gaultier de Roche Bobois) accentuent l'effet tropical recherché. PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE Cet espace est propice à la sieste sous une végétation luxuriante. PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE C'est important d'avoir une zone ombragée sur une terrasse grâce à un store, un parasol ou une toile. Il faut juste vérifier ce qui est autorisé auprès de l'immeuble. PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE Le bois au sol et les sièges colorés (collection Jean-Paul Gaultier de Roche Bobois) accentuent l'effet tropical recherché. 1 /3 Le sol était habillé de dalles de bois usé qu'elle a remplacées par de nouveaux caillebotis en cèdre blanc durable qui rappellent les ponts de bateau. Elle a choisi une collection de sièges modulaires hyper confortables aux motifs à la fois poétiques et sophistiqués de la collection Jean-Paul Gaultier pour Roche Bobois afin de personnaliser son espace. « J'ai toujours trippé sur les créations de Jean-Paul Gaultier parce qu'il utilise des couleurs vibrantes », explique-t-elle. Les imprimés évoquant les Tropiques et le choix de végétaux volumineux plantés dans des bacs ou des pots assurent une ambiance exotique propice au bien-être et au dépaysement. PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE Un cerceau en acier dans lequel Lisa Marois a suspendu une jardinière fleurie sert d'écran d'intimité. Dans cet endroit patrimonial, les propriétaires doivent respecter certaines normes et la seule autorisation dont a eu besoin Lisa concerne le cerceau en acier (création de François Dufresne, artisan forgeron à Waterloo) qui surplombe un côté du balcon. Il est soudé à une base qui encastre le muret de béton, puisqu'il est interdit d'y visser quoi que ce soit. PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE Les passants peuvent voir la végétation foisonnante et le cerceau orné de fleurs sur la terrasse de Lisa, mais l'intimité est préservée. Je l'ai créé pour avoir une intimité et en même temps donner une belle vue de l'extérieur. À l'automne, je vais y mettre des chrysanthèmes et en hiver, je pourrai y placer des branches de sapin. J'aime que ce soit luxuriant et faire des changements chaque saison. Je vais d'ailleurs ajouter un foyer. Lisa Marois, propriétaire PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE Lisa Marois est très heureuse d'avoir quitté la campagne pour vivre dans Habitat 67. « Pour nous, ici, ça respire ! » Une grande table pour rassembler toute la famille relie un coin lounge-bar à une zone salon. Cette dernière est équipée d'un nouveau store (Auvents multiples), nécessaire pour qu'il y ait de l'ombre sur la terrasse. PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE Des meubles de salle à dîner élégants favorisent une ambiance agréable. Depuis qu'elle habite ici, Lisa Marois réalise deux de ses rêves : vivre au bord de l'eau et faire du surf en partant de chez elle à pied ! « C'est la meilleure transition qu'on pouvait faire ici, parce qu'on a la terrasse et la nature environnante tout en étant en ville, constate-t-elle. On n'a plus les tracas d'une grosse maison, mais on n'aurait pas été bien dans un penthouse au 30e étage. Ce qui est important, c'est de trouver un endroit qui correspond à nos valeurs. »


La Presse
38 minutes ago
- La Presse
Pierre Poilievre saura lundi s'il revient à la Chambre des communes
(Edmonton) Le chef conservateur Pierre Poilievre demeure le grand favori pour remporter lundi l'élection partielle dans la circonscription de Battle River-Crowfoot, un bastion conservateur en Alberta, même s'il doit affronter un nombre record de 213 autres candidats. Fakiha Baig La Presse Canadienne Si la victoire de M. Poilievre ne fait guère de doute aux yeux des observateurs, certains, comme Julie Simmons, une professeur de sciences politiques de l'Université de Guelph, en Ontario, s'interrogent sur la majorité qu'il devrait obtenir. De 2005 à 2025, le candidat conservateur a toujours obtenu au moins 80 % des suffrages exprimés dans ce comté rural de l'Alberta. Une seule exception : en 2021, le député sortant Damien Kurek avait dû « se contenter » de 71 % des voix, à cause de la présence d'un candidat du Parti populaire du Canada de Maxime Bernier qui avait grugé son soutien. « C'est vraiment une forteresse conservatrice », lance la PreSimmons. Lori Williams, une professeure de science politique de l'Université Mount Royal, de Calgary, croit que M. Poilievre se doit de remporter « une victoire décisive » afin que les électeurs soient sûrs de ses capacités à titre de chef de l'Opposition à la Chambre des communes. Une victoire écrasante pourrait grandement l'aider en vue de la révision de son leadership qui se déroulera en janvier. « Il doit absolument franchir cet obstacle, souligne la Pre Williams. S'il le franchit, il devra franchir les autres. Comment pourra-t-il être un chef de l'Opposition efficace dans cet environnement ? Comment pourra-t-il démontrer qu'il est en même temps pro-canadien et critique de ce gouvernement ? » L'élection partielle a été rendue nécessaire à la suite de la démission de M. Kurek, qui l'avait emporté en avril en obtenant 83 % des suffrages exprimés. Il a décidé de laisser sa place à son chef Pierre Poilievre défait dans sa circonscription de Carleton. Selon la Pre Simmonds, si M. Poilievre obtient un appui inférieur à 80 %, il pourra en faire le reproche à des adversaires comme la candidate indépendante Bonnie Critchley. L'ancienne membre des Forces armées canadienne à la retraite décrit M. Poilievre comme un candidat parachuté qui ne se présente que pour faire progresser sa carrière politique. M. Poilievre est né et a grandi à Calgary, mais il vit à Ottawa depuis deux décennies. Une très grande majorité des candidats sont membres du groupe du Comité du scrutin le plus long qui réclame des changements au système électoral canadien. Ils pourraient mordre dans le pourcentage de vote de M. Poilievre, avance la Pre Simmons. « Pour certains électeurs, cela pourrait leur permettre un vote de protestation contre le Parti conservateur. » Les libéraux présentent Darcy Spady, qui œuvre dans le secteur énergétique, tandis que Katherine Swampy, une ancienne conseillère de la Nation crie Samson, porte la bannière du NPD. Johnatan Bridges (Parti populaire) et Ashley MacDonald (Parti Vert) figurent parmi la ribambelle de candidats. Un bulletin adapté En raison de la présence de 214 candidats, Élections Canada a choisi, pour la première fois depuis le début de la Confédération, d'imprimer un bulletin adapté qui ne comptera aucun nom. Au lieu de marquer le candidat de leur choix à l'aide d'un « x » ou d'un crochet, comme à l'accoutumée, les électeurs devront écrire son nom sur une ligne. Malgré tout, la liste de tous les candidats sera disponible. Élections Canada a indiqué que chaque vote sera compté même si une erreur a été commise dans le nom du candidat choisi « dans la mesure où [l']intention est claire ». Plus de 14 000 de quelque 86 000 électeurs inscrits ont participé au vote par anticipation. Un porte-parole de l'organisation de M. Poilievre a indiqué que le chef conservateur avait l'intention de passer la journée de lundi à Camrose, la plus grande ville de la circonscription. Élections Canada a déjà prévenu que le dépouillement pourrait prendre plus de temps que d'habitude.