
Comment les Welsches sont devenus champions du monde de gymnastique
–
Comment les Welsches sont devenus champions du monde de gymnastique
Le «Welsch Master Team», composé de passionnés romands, a remporté le World Gym for Life 2025. Récit d'une folle aventure.
Loris Tschanz
Les Romands ont ramené la coupe à la maison après une soirée de rêve à Lisbonne.
DR
Abonnez-vous dès maintenant et profitez de la fonction de lecture audio. S'abonnerSe connecter BotTalk
En bref : L'équipe romande «Welsch Master Team» remporte un championnat mondial de gymnastique à Lisbonne.
Cinquante-sept gymnastes amateurs ont livré une performance exceptionnelle nommée «Résurrection».
L'équipe s'entraîne seulement deux week-ends par mois mais démontre une détermination remarquable.
Cette victoire historique ouvre de nouvelles perspectives pour ces athlètes non professionnels.
«On est champions du monde.» Rares sont les personnes qui peuvent se permettre de sortir cette phrase à la machine à café ou lors d'un repas de famille. Pourtant, cette formule résonne en boucle chez Myriam Laala, Eva Kübler et Ylan Dardel, lorsque le trio raconte l'épopée de leur groupe amateur, récent vainqueur du Gym for Life 2025.
Le contenu qui place des cookies supplémentaires est affiché ici.
À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Autoriser les cookies Plus d'infos
Cette consécration mondiale est venue récompenser les innombrables efforts et sacrifices consentis par ce groupe d'amis. Parce que, à la genèse de ce sacre, Myriam Laala, monitrice et chorégraphe au côté de Gwenaël Cochand, avait une idée bien précise en tête: réunir des gymnastes romands pour participer à l'édition 2017 du plus grand événement international de groupes amateurs, à Oslo. Sans imaginer le moins du monde l'élan et l'émulation qui en découleraient.
Neuf ans après leurs débuts, la «WMT» a livré la meilleure performance mondiale. C'était le 26 juillet dernier à Lisbonne. La quintessence pour une carrière d'athlète non professionnel. Un souvenir impérissable et une journée mémorable pour les 59 gymnastes romands et leurs deux moniteurs.
Les 59 gymnastes romands et leurs deux moniteurs ont vécu une semaine incroyable
DR
À Lisbonne, un gala de tous les possibles
Les Neuchâtelois Eva Kübler et Ylan Dardel ont fait partie de l'aventure. «Il y a tout d'abord un aspect humain qui va bien au-delà de toutes les attentes», témoignent-ils. Arrivés quatre jours avant leur entrée en matière au Portugal, les gymnastes romands se préparent tous les matins en bord de mer à Lisbonne. Les détails sont soignés, quitte à répéter encore et encore une chorégraphie et des mouvements apprivoisés depuis douze mois déjà.
Le matin, les Suisses répétaient leurs gammes au bord de la mer.
DR
Le lundi après-midi, ils ont même droit à une croisière privée format team building, barbecue compris, durant laquelle l'un d'eux n'a pas hésité à troquer la tenue de gymnaste pour celle de DJ. L'état d'esprit festif et conquérant incarne plus que jamais ce groupe qui maîtrise parfaitement l'art d'être sérieux sans se prendre au sérieux. Les «Welsches» remportent la médaille d'or de la première journée grâce à «Résurrection», un numéro incarnant espoir et résilience, s'ouvrant par la même occasion les portes du Gala final, le samedi.
L'un des membres du groupe a joué les DJ lors de cette croisière sur le Tage.
DR
Cinq minutes pour devenir champion du monde de gymnastique
En 2017 à Oslo, pour sa première participation, le «WMT» avait déjà atteint la finale. Huit ans plus tard, le contexte est différent, les ambitions martelées par Myriam Laala également. «Nous étions là pour gagner, clairement, abondent Eva Kübler et Ylan Dardel, pour qui les secondes précédant la prestation n'ont pas d'égal au registre des émotions ressenties. C'est moins du stress qu'une forme d'excitation, un moment suspendu où l'on attend que la musique démarre et lors duquel nous sommes uniquement concentrés sur notre performance.» Les 5000 spectateurs présents, dont certains agitent des drapeaux suisses, ne font que renforcer cette impression d'aseptisation.
Le numéro débute, Myriam Laala retient déjà ses larmes. L'émotion prend le dessus sur l'ampleur de l'enjeu. Quatre minutes et cinquante-neuf secondes pour conquérir un jury international, sur des critères différents de la gymnastique artistique ou aux agrès. «Ils attendent davantage de narration et de spectacle. C'est un véritable show que l'on doit proposer, avec une trame de fond», précise la chorégraphe. «Résurrection» a été imaginé spécialement pour cet événement.
Les 57 Romands sont affublés d'un maquillage à la fois sombre et surnaturel.
FIG
Les «Welsches» disposent de neuf minutes, pas une de plus, pour combiner montage de la scène, numéro et démontage. Avec la particularité – ils sont les seuls en Suisse – de performer sur un «Big Air Floor», un matelas gonflable de 14x14 mètres, acheminé expressément en camion par la Fédération suisse de gymnastique. «Et ce n'est jamais sans certains imprévus, forcément. Trois pompes nous ont lâchés peu avant de gonfler la structure et la pression était trop basse.» Un stress supplémentaire à quelques secondes du numéro le plus important d'une carrière.
La musique retentit. Les 57 gymnastes – deux sont blessés – sont pris dans leur univers, affublés d'un maquillage à la fois sombre et surnaturel, galvanisés par l'événement. Les premières acrobaties sont lancées, la synchronisation frôle la perfection. Il faut dire que Myriam Laala compte dans ses rangs des spécialistes de chaque discipline: «Certains maîtrisent parfaitement la voltige, d'autres les portés ou les acrobaties. Ils viennent du milieu des agrès, de l'artistique ou encore du trampoline.» L'alchimie se ressent, le jury semble conquis.
Le programme «Résurrection» a été imaginé spécialement pour cet événement.
FIG
L'attente insoutenable du verdict pour le Welsch Master Team
«On a l'impression que le numéro ne dure que quelques secondes. Le temps s'arrête quand la musique débute et reprend quand elle se termine, raconte Ylan Dardel. Mais quel relâchement quand la production est finie.» Le groupe romand sent que sa prestation a le poids d'un titre. «Sur le moment, on entend les cris dans les gradins après chaque difficulté de notre numéro. On se dit donc que ça s'est bien passé.» Eva Kübler ne peut contenir ses émotions. Heureusement, le Welsch Master Team est le dernier en lice dans ce gala. Le grand vainqueur sera désigné dans l'enchaînement.
Dix-sept finalistes pour un seul champion du monde. Alignées, les équipes attendent leur sort. Le temps n'a une nouvelle fois plus de teneur. Elles ne le savent peut-être pas encore, mais un titre au Gym for Life ouvre des portes immenses dans le milieu artistique.
Car en l'état actuel des choses, chaque gymnaste aura déboursé environ 2700 fr. de sa poche pour cet événement. De quoi savourer encore davantage le moment présent et les quelques secondes qui les rapprochent d'un potentiel succès historique.
Une nuit où le temps s'est soudainement arrêté
Et puis la sentence tombe. Le speaker annonce tout d'abord la nation gagnante: «Switzerland.» Pas encore question d'exulter, plusieurs groupes représentent alors la Suisse en finale. Jusqu'à l'annonce définitive: le Welsch Master Team décroche la meilleure performance mondiale.
«Je suis d'autant plus fière quand je vois d'où l'on part», témoigne Myriam Laala.
FIG
«Je suis d'autant plus fière quand je vois d'où l'on part, témoigne Myriam Laala. On est tous amateurs, on vient des quatre coins de la Suisse romande, on se démène pour financer notre participation et on fait face à des académies qui répètent quotidiennement. Chez nous, chacun s'entraîne dans sa société de gym et on se retrouve un, voire deux week-ends par mois. Mais avec une telle intensité, une telle envie, on a sorti le meilleur de nous-mêmes.»
À performance historique, sa soirée iconique. Dans l'enchaînement des résultats, le «WMT» s'empresse d'aller festoyer dans les rues de Lisbonne. Il est 21h, samedi soir. Le vol du retour est programmé le lendemain matin à 6h. Une boîte de nuit a été privatisée pour 150 personnes, représentant trois sociétés différentes, dont son principal concurrent, la «Wolves Academy» de Grèce. Sans passer par l'auberge, si ce n'est pour récupérer les valises au petit matin.
Il ne fallait pas manquer l'avion du retour
Tout ne sera pas dévoilé lors de notre entrevue sur la place Pestalozzi d'Yverdon-les-Bains, carrefour des régions pour l'ensemble de ces gymnastes, deux jours après leur retour. Leur tenue suisse ne passe pas inaperçue dans les rues et suscite la curiosité de certains badauds.
Ylan Dardel, Myriam Laala et Eva Kübler nous ont donné rendez-vous à Yverdon pour raconter cet incroyable championnat.
Loris Tschanz
Mais ce groupe a une valeur inestimable aux yeux de sa chorégraphe, qui va bien au-delà de la somme de ses individualités. «Pour vous dire, je me suis fait tatouer notre logo sur l'avant-bras. Et pour chaque année d'existence, je l'entoure d'un petit cœur. Mon neuvième cœur sera tatoué de couleur or pour marquer définitivement cette édition 2025.»
Bonne nouvelle, personne n'aura manqué l'avion du retour vers la Suisse romande, malgré la forte fatigue occasionnée par cet enchaînement. Dans quel état d'esprit sont-ils après ce sacre? «Nous avons reçu plusieurs sollicitations, c'est assez extraordinaire. On est plus que jamais déterminés à continuer et nous allons repartir sur une nouvelle production. On pourrait croire que ce titre est une finalité, mais il nous donne simplement encore plus envie d'aller en chercher de nouveaux.» Et connaître les joies d'autres scènes internationales?
Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


24 Heures
3 hours ago
- 24 Heures
Les sprinters Lyles, Bednarek et Thomas seront présents à Athletissima
La présence des sprinters américains au meeting lausannois, prévu le 20 août, a été confirmée par Athletissima. Publié aujourd'hui à 10h45 Le sprinter Noah Lyles sera présent à Lausanne le 20 août. Getty Images via AFP/Emilee Chinn Athletissima a annoncé mardi la présence des sprinters américains Noah Lyles, Kenny Bednarek et Gabby Thomas lors de son meeting du 20 août. Tous trois ont brillé lors des sélections américaines. Le 100 m messieurs sera royal avec le champion olympique Noah Lyles, le double argenté olympique du 200 m Kenny Bednarek ainsi que les Jamaïcains Kishane Thompson et Oblique Seville. Thompson a signé la meilleure performance de l'année en 9''75 à fin juin. Le champion olympique 2021, l'Italien Marcell Jacobs, ainsi que le champion d'Europe du 200 m suisse Timothé Mumenthaler seront également de la partie Le 200 m femmes réunira notamment la championne olympique Gabby Thomas, la Britannique Dina Asher-Smith, la championne olympique du 100 m Julien Alfred (Ste-Lucie) et la Jamaïcaine Shericka Jackson. Celle-ci détient le deuxième chrono de l'histoire sur cette distance. Athletissima fêtera sa 50e édition Sur 110 m haies, l'Américain Cordell Tinch, meilleure performance 2025 en 12''87, partira favori. Le meeting lausannois annonce également la venue de son compatriote Trey Cunningham, de l'Espagnol Henrique Llopis et de Just Kwaou-Mathey, qui a couru le 2e temps de l'année aux Championnats de France (12''99). Le recordman de Suisse de la discipline Jason Joseph sera présent. Le concours de la hauteur féminine compte aussi des invitées de marque : la recordwoman du monde et championne olympique Yaroslava Mahuchikh (UKR), ses grandes rivales australiennes Nicola Olyslagers et Eleanor Patterson et la Serbe Angelina Topic, entre autres. Disputé trois semaines avant les Mondiaux de Tokyo, Athletissima fêtera le 20 août sa 50e édition. Athletissima au fil du temps ATS Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
21 hours ago
- 24 Heures
Licenciement de Thomas Häberli: Inventaire post-traumatique pour un Servette sous pression
La direction a pris la décision qui s'imposait en limogeant son entraîneur. Cela n'affranchit ni le club, ni le staff, ni les joueurs de leurs responsabilités. Publié aujourd'hui à 16h39 Clap de fin ce lundi matin pour Thomas Häberli: il n'est plus l'entraîneur du Servette FC après un début de saison raté. Chronique d'un limogeage et responsabilités pour ceux qui restent. BASTIEN GALLAY/GALLAYPHOTO En bref: Implacable, la décision était inéluctable. Depuis ce lundi matin, Thomas Häberli n'est plus l'entraîneur du Servette FC , l'a-t-il jamais vraiment été, au fond? Parachuté à la tête de l'équipe par René Weiler – éphémère directeur sportif pour une saison –, il a creusé le sillon d'un prédécesseur devenu son supérieur hiérarchique. Vertige du funambule, malgré lui, une deuxième place au classement oui, un espoir de titre jusqu'en mars, oui, mais surtout, les limites de l'exercice: les siennes, celles du club aussi. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. La séquence fatale pour Häberli en ce début de saison ( élimination si frustrante face à Plzen , deux défaites en championnat, dont la gifle déjà rédhibitoire contre Saint-Gall samedi soir, 1-4 ) ne dit pas une incompétence, juste une incapacité. Une difficulté à convaincre ses joueurs autour d'une ligne qui est toujours restée floue. Comme on en laissait entendre l'issue, hier déjà, ici . Origine du mal? Sans la décision unilatérale de René Weiler l'été dernier, jamais Servette ne serait allé chercher, sur le banc de l'équipe nationale d'Estonie, un entraîneur avec pour seule expérience en club dix mois à la tête du FC Lucerne. Le titre en trompe-l'œil de vice-champion dit à la fois un bonheur et ses regrets: derrière l'accomplissement et les espoirs déçus, à l'ombre de cette réalité qui a indiqué le potentiel dans une saison où l'occasion était grande de rafler la mise, une force et sa propre fragilité. Hervé Broch, président du Servette FC, a tranché avec la commission sportive. FRANK MENTHA Ce qui a conduit la direction du Servette FC à actionner le couperet ce lundi? «Un constat, explique le président, Hervé Broch . Celui que Thomas Häberli n'était plus en mesure de faire réagir l'équipe et de trouver des solutions. La commission sportive a pris cette décision.» Principalement, donc, Gérard Bonneau, Alain Geiger et Hervé Broch lui-même. Dimic et Alphonse ad interim au Servette FC En attendant, Bojan Dimic et Alexandre Alphonse sont en charge ad interim de l'équipe: l'adjoint (au club depuis près de dix ans) et l'entraîneur des attaquants prépareront le groupe à la venue d'Utrecht jeudi, pour le troisième tour qualificatif à l'Europa League. Bojan Dimic et Alexandre Alphonse en grande discussion avant le match retour contre Plzen. Ils sont désormais en charge, ad interim, du Servette FC. BASTIEN GALLAY/GALLAYPHOTO Ils ont l'avantage de connaître la maison de la cave au grenier. Ils ont l'inconvénient d'y habiter depuis longtemps. Dans un premier temps, c'est rassurant et c'est l'objectif. Dans un second temps, Servette se cherche, bien sûr, un nouvel entraîneur. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Les Grenat ont-ils perdu du temps? Autrement dit, les raisons qui poussent aujourd'hui les dirigeants à se séparer d'Häberli n'étaient-elles pas déjà présentes à la fin de la saison passée? Weiler était déjà parti, le levier aurait pu être actionné. Une perte de temps d'avoir prolongé Thomas Häberli? «L'équipe, sous la direction de Thomas Häberli, a terminé à la deuxième place du championnat, devant YB, qui participait à la Ligue des champions, rappelle Hervé Broch. L'objectif ayant été atteint, l'option de prolongation d'un an a été logiquement activée. Nous avons été corrects et cohérents à ce moment. Comme nous le sommes aujourd'hui dans d'autres circonstances.» Manque de vision en fin de saison passée, avec les doutes qui cernaient déjà Häberli quant à sa capacité à saisir les opportunités? Au printemps 2023, Servette n'avait pourtant pas reconduit le contrat d'Alain Geiger, lui aussi deuxième du classement. Thomas Häberli n'est plus là désormais. Transfert des responsabilités: vers les joueurs, le staff, les dirigeants. Respectivement: plus moyen de se dissimuler derrière les hésitations tactiques d'un entraîneur en délicatesse avec ses choix; plus moyen d'encadrer mollement le groupe dans une routine sans avenir; plus moyen de se cacher derrière une deuxième place qui a fait illusion. «Nous sommes tous coupables» Häberli n'est pas le seul coupable. Hervé Broch le sait bien. «Oui, tout le monde a sa part de responsabilité, du conseil d'administration et de la direction, au staff et aux joueurs, assume-t-il. Si la décision du jour ne touche qu'un seul homme, la réaction doit être collective. Nous sommes tous coupables et la solution viendra du groupe.» Le fameux choc psychologique, la notion la plus éculée du football, sans doute. Par-delà son effet supposé, une nécessité de briser un modèle qui ne fonctionne plus, c'est vrai. Mais une obligation morale, surtout, pour ceux qui regardent Thomas Häberli faire ses bagages. Les joueurs (qui ont forcément été consultés): s'ils valent mieux que ce début de saison avec Häberli, ils doivent le montrer. Le staff, Dimic et Alphonse en tête: rompre d'avec ce qui a existé, quand on en a fait partie, c'est une chance et une obligation. La direction: première grande décision du président Broch et de la commission sportive, une gestion de crise logique jusque-là, mais qui engage aussi les dirigeants du Servette FC. Portrait-robot du futur entraîneur grenat Quel doit être le profil du futur entraîneur du Servette FC? Tout le monde souhaite forcément le meilleur au duo Dimic-Alphonse, désormais en charge de l'équipe. Si leur Servette élimine Utrecht, avec, au milieu des deux matches, un succès net face à GC dimanche à la Praille, peut-être qu'il faudra se poser certaines questions, mais ils sont à la base en responsabilité ad interim. Servette se cherche un nouvel entraîneur, c'est logique. Le portrait-robot est le suivant: un technicien qui connaît le championnat de Suisse, qui a déjà entraîné en première division et qui est sensible à l'ADN de jeu des Grenat. Plusieurs noms se murmurent déjà. Raphaël Wicky. Il coche toutes les cases, il est libre. Il est proche de Massimo Lombardo, le directeur technique de l'académie: la saison passée, il a failli s'engager en deuxième division anglaise et Lombardo l'aurait vraisemblablement suivi. Massimo Lombardo. Il est le boss de l'académie, mais il n'a pas caché par le passé ses envies de franchir un cap. Il est proche de Didier Fischer, grand patron de la maison grenat. Il coche presque toutes les cases lui aussi, même s'il n'a pas été en charge d'une première équipe. Gaël Clichy. Il vient de quitter son poste d'entraîneur adjoint de l'équipe de France Espoirs. Il habite Genève, il est un ex-joueur de Servette, avec un haut seuil d'exigence. Comme Lombardo, il n'a pas encore entraîné d'équipe première. D'autres noms peuvent allonger la liste, à commencer par celui d'Alain Geiger, présent au Servette FC au sein de la commission sportive, mais surtout ex-entraîneur de 2018 à 2023. Urs Fischer, libre, mais a-t-il le profil pour Servette? Voire encore d'autres noms, bien sûr. La direction ne doit pas se tromper. Elle le sait. En lien avec le Servette FC: Daniel Visentini est journaliste pour la Tribune de Genève, 24 Heures et le Matin Dimanche. Il a été durant sept ans le chef de la rubrique Sports de la Tribune de Genève. Il suit de près l'actualité du football, notamment celle du Servette FC et de l'équipe de Suisse. Il est juré du Ballon d'or pour la Suisse. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.


24 Heures
a day ago
- 24 Heures
Giuseppe, insulté pour ses origines, a trouvé sa force dans le karaté
Le karaté a permis à Giuseppe Biancaniello de surmonter les moqueries, la calomnie, la mort d'un enfant et un départ pour la guerre du Golfe. Publié aujourd'hui à 11h03 Giuseppe Biancaniello, 4e dan de karaté kyokushin, a dû faire face à de multiples obstacles dans sa vie. Le sport lui a donné courage et résilience. Florian Cella / Tamedia En bref: Les articles ABO sont réservés aux abonnés. S'abonner Déjà enregistré.e ou abonné.e? Se connecter