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En direct, guerre en Ukraine : l'Allemagne annonce une réunion « virtuelle » mercredi entre Donald Trump, les dirigeants européens, ceux de l'OTAN et Volodymyr Zelensky

En direct, guerre en Ukraine : l'Allemagne annonce une réunion « virtuelle » mercredi entre Donald Trump, les dirigeants européens, ceux de l'OTAN et Volodymyr Zelensky

LeMonde18 hours ago
Le point sur la situation lundi 11 août à 21 heures
Donald Trump a dit s'attendre à une rencontre constructive avec Vladimir Poutine, lors de leur sommet prévu vendredi en Alaska : « Je vais m'entretenir avec Vladimir Poutine et je vais lui dire : 'Vous devez mettre fin à cette guerre.' » Il s'est également dit « contrarié » par le refus de son homologue ukrainien de céder des territoires à la Russie dans le cadre d'un accord qui mettrait fin au conflit.
« Les Russes veulent gagner du temps, pas mettre fin à la guerre », a déclaré Volodymyr Zelensky. Le président ukrainien estime que les « véritables intensions et les plans » russes « sont évidents »
M. Trump, les dirigeants des principaux pays européens et de l'Ukraine, ceux de l'OTAN et de l'Union européenne participeront, mercredi, à une « réunion virtuelle » au sujet de l'Ukraine, deux jours avant la rencontre entre le président américain et M. Poutine, a annoncé le porte-parole du chancelier allemand, Friedrich Merz.
La haute représentante de l'Union européenne (UE) pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Kaja Kallas a annoncé que l'UE allait préparer un dix-neuvième paquet de sanctions, après une réunion extraordinaire des ministres des affaires étrangères de l'UE. Selon elle, « l'unité transatlantique, le soutien à l'Ukraine et la pression sur la Russie sont les moyens par lesquels nous mettrons fin à cette guerre ».
L'Europe doit « intensifier ses efforts et jouer un rôle plus important » dans le financement de l'Ukraine dans sa guerre contre la Russie, a déclaré J. D. Vance, le vice-président des Etats-Unis, ce dimanche.
Le ministère de la défense russe a revendiqué la conquête du village de Fedorivka, à quelques kilomètres au nord-est de Pokrovsk et de Myrnohrad, dans l'oblast de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine.
20:14
Pour Kaja Kallas, « l'unité transatlantique, le soutien à l'Ukraine et la pression sur la Russie sont les moyens par lesquels nous mettrons fin à cette guerre »
Kaja Kallas, la haute représentante de l'Union européenne (UE) pour les affaires étrangères et la politique de sécurité a écrit sur le réseau social X, que « l'unité transatlantique, le soutien à l'Ukraine et la pression sur la Russie sont les moyens par lesquels nous mettrons fin à cette guerre et que nous empêcherons une future agression russe en Europe ».
La cheffe de la diplomatie européenne, qui avait convoqué une réunion extraordinaire des ministres des affaires étrangères de l'UE, a fait savoir que ces derniers avaient « exprimé leur soutien aux étapes américaines qui conduiront à une paix juste » et que d'ici-là, « nous travaillons à davantage de sanctions contre la Russie, à davantage de soutien militaire à l'Ukraine et à davantage de soutien aux besoins budgétaires de l'Ukraine et à son processus d'adhésion à l'UE ».
« Tant que la Russie n'aura pas accepté un cessez-le-feu total et inconditionnel, nous ne devrions même pas discuter de concessions », a déclaré Kaja Kallas dans un communiqué, rapporte, par ailleurs, l'agence de presse britannique Reuters. « L'ordre des étapes est important. D'abord, un cessez-le-feu inconditionnel avec un système de surveillance solide et des garanties de sécurité à toute épreuve. » Elle a également ajouté que l'UE va préparer « un dix-neuvième paquet de sanctions ».
« Les Russes veulent gagner du temps, pas mettre fin à la guerre », déclare Volodymyr Zelensky
Dans un message publié sur le réseau social X, après un entretien avec le premier ministre canadien Mark Carney, le président ukrainien estime que les « véritables intensions et les plans » russes « sont évidents »: « Les Russes veulent simplement gagner du temps, pas mettre fin à la guerre. » Selon Volodymyr Zelensky, « la situation sur le champ de bataille et les frappes brutales de la Russie contre les infrastructures civiles et la population le prouvent clairement ».
Le président ukrainien dit par ailleurs, avoir convenu avec le premier ministre canadien qu' « qu'aucune décision concernant l'avenir de l'Ukraine et la sécurité de notre peuple ne peut être prise sans la participation de l'Ukraine » et « sans garanties de sécurité claires ». Pour M. Zelensky, « tant que ces garanties ne seront pas obtenues, les sanctions contre la Russie devront rester en vigueur et être constamment renforcées ».
Les commentateurs pro-Kremlin voient dans le sommet du 15 août, entre Donald Trump et Vladimir Poutine, le prélude au retrait des sanctions et à l'absolution des crimes de guerre perpétrés par l'armée russe en Ukraine depuis février 2022.
« Si la réunion a lieu, le président russe y arrivera dans une position beaucoup plus solide qu'il y a quelques mois. Au printemps, la pression de Trump pour un accord de paix ressemblait à un caprice personnel. Le prétendu 'parti de la guerre', tout comme les globalistes, avait encore des cartes à jouer. Notamment le paquet de sanctions du sénateur [américain] Lindsey Graham, les nouvelles livraisons d'armes américaines à l'Ukraine et les propositions lancées par le président français, Emmanuel Macron, et le premier ministre britannique, Keir Starmer, concernant l'envoi de troupes occidentales en Ukraine. Mais une page a été tournée », se félicite le propagandiste Sergueï Poletaïev, certain que « l'influence du Kremlin n'a jamais semblé aussi forte ».
La rencontre Trump-Poutine en Alaska célébrée par les propagandistes russes : « L'influence du Kremlin n'a jamais semblé aussi forte »
Par Marie Jégo
BRENDAN SMIALOWSKI/AFP
Le président russe, Vladimir Poutine, peut se frotter les mains. Sans avoir esquissé la moindre promesse de cessez-le-feu, il se retrouve convié à un face-à-face ostentatoire avec son homologue américain, Donald Trump, vendredi 15 août, en Alaska. La perspective de cette rencontre au sommet donne des ailes aux commentateurs pro-Kremlin, enthousiasmés par le retour en grâce de la Russie sur la scène internationale. Ils y voient le prélude au retrait des sanctions, sur l'énergie surtout, et à l'absolution des crimes de guerre perpétrés par l'armée russe en Ukraine, depuis le 24 février 2022.
Donald Trump dit s'attendre à une rencontre « constructive » avec Vladimir Poutine
Le président américain, Donald Trump, a dit s'attendre à une rencontre constructive avec Vladimir Poutine, lors de leur sommet prévu vendredi en Alaska, pour évoquer une résolution de la guerre en Ukraine. « Je vais m'entretenir avec Vladimir Poutine et je vais lui dire : 'Vous devez mettre fin à cette guerre' », a déclaré Donald Trump lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche, ajoutant qu'il « aimerait voir un cessez-le-feu très, très rapidement ». « Je pense que cela va bien se passer, mais cela pourrait mal se passer », a aussi lancé le président américain.
Donald Trump a également dit qu'il appellerait le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et d'autres dirigeants européens après la rencontre en Alaska. « La prochaine rencontre sera entre Zelensky et Poutine ou Zelensky, Poutine et moi. Je serai là, s'ils ont besoin », a-t-il ajouté.
Il s'est également dit « contrarié » par le refus de son homologue ukrainien de céder des territoires à la Russie dans le cadre d'un accord qui mettrait fin au conflit. « Il a obtenu l'autorisation d'entrer en guerre et de tuer tout le monde. Mais il a besoin d'une autorisation pour procéder à un échange de territoires ? », a-t-il déclaré. « Car il y aura des échanges de territoires. »
Il a rappelé qu'il avait été « déçu » par Vladimir Poutine récemment, à cause de frappes russes meurtrières contre l'Ukraine, mais n'a pas réitéré les attaques très virulentes qu'il a pu lancer contre le président russe dans son réseau Truth Social.
Par deux fois, dans un lapsus, le président américain a également dit qu'il se rendait vendredi « en Russie », et non en Alaska. Le lieu exact du sommet n'a pas encore été rendu public.
Après un échange avec Volodymyr Zelensky, Narendra Modi plaide pour la fin de la guerre en Ukraine
Le premier ministre indien, Narendra Modi, a déclaré être en faveur d'une fin « pacifique et rapide » de la guerre en Ukraine après un entretien téléphonique avec Volodymyr Zelensky.
Cette conversation fait suite à l'échange téléphonique, la semaine dernière, entre le premier ministre indien et Vladimir Poutine, au cours duquel il avait déjà appelé à un règlement « pacifique » du conflit.
L'Inde entretient des relations de longue date avec la Russie, qui perdurent malgré les efforts de l'Inde en vue de nouer des partenariats de sécurité plus étroits avec les Etats-Unis et d'autres pays occidentaux. Dans le cadre de cette politique d'équilibre, le gouvernement indien a évité de condamner l'invasion russe de l'Ukraine et s'est proposé comme intermédiaire pour tenter d'obtenir la paix.
« J'ai fait part de la position constante de l'Inde sur la nécessité d'un règlement rapide et pacifique du conflit », a dit M. Modi dans un message sur les réseaux sociaux après avoir parlé à M. Zelensky. « L'Inde reste déterminée à apporter toute l'aide possible à cet égard, ainsi qu'à renforcer davantage ses relations bilatérales avec l'Ukraine », a-t-il ajouté.
16:37
Le chancelier allemand annonce des « discussions », mercredi, incluant Donald Trump, les dirigeants européens et Volodymyr Zelensky
Donald Trump, les dirigeants des principaux pays européens et de l'Ukraine, ceux de l'OTAN et de l'Union européenne participeront, mercredi, à une « réunion virtuelle » au sujet de l'Ukraine, deux jours avant la rencontre entre le président américain et Vladimir Poutine, a annoncé le porte-parole du chancelier allemand, Friedrich Merz.
Ces « discussions », organisées à l'initiative de Berlin « en différents groupes thématiques », porteront sur « la préparation de possibles négociations de paix », les questions « relatives aux revendications territoriales et aux garanties de sécurité » ainsi que sur d'éventuelles « actions supplémentaires » pour « exercer une pression sur la Russie », a déclaré Stefan Kornelius dans un communiqué.
Les participants seront « les chefs d'Etat et de gouvernement d'Allemagne, de Finlande, de France, du Royaume-Uni, d'Italie, de Pologne, d'Ukraine, la présidente de la Commission européenne, le président du Conseil européen, le secrétaire général de l'OTAN, ainsi que le président américain et son vice-président », liste l'Allemagne.
Selon le journal Bild, cette initiative diplomatique allemande se déroulera en deux temps, avec une première visioconférence entre les dirigeants des Etats européens et de l'Union européenne, le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte.
Ces dirigeants communiqueront ensuite dans une deuxième visioconférence, d'après le Bild, le résultat de leurs consultations à M. Trump et au vice-président américain J. D. Vance, dans le but de forger une position commune avant la rencontre prévue en Alaska.
Le ministère de la défense russe revendique la prise d'un nouveau village, près de Pokrovsk
Le ministère de la défense russe a revendiqué, ce matin, la prise du village de Fedorivka (📍), à quelques kilomètres au nord-est de Pokrovsk et de Myrnohrad, dans l'oblast de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine. La carte des analystes de DeepState montre, elle aussi, une avancée russe qui recouvre la totalité du village.
Depuis plusieurs semaines, l'armée russe tente d'encercler la ville de Pokrovsk, qui constitue un nœud logistique important pour les Ukrainiens, « un verrou logistique et défensif ». « Si vous pouvez encercler l'adversaire, ça vous évite d'avoir à l'affronter de vive force. Soit il se retire, soit il va être plus facilement détruit », explique Thibault Fouillet, directeur scientifique de l'Institut d'études de stratégie et de défense de l'université Lyon-III, auprès du Monde. « On essaie vraiment d'encercler la ville parce qu'on se rend compte que le combat urbain est très coûteux, très long, très difficile. Si on peut couper les lignes de communication, couper les lignes de ravitaillement, on force l'adversaire à se retirer », poursuit-il.
Une Ukrainienne de 14 ans, menacée d'être envoyée dans un orphelinat en Russie, de retour en Ukraine
Anna, une adolescente ukrainienne de 14 ans, qui vivait dans les territoires occupés par la Russie avec sa grand-mère et sa grande sœur et dont le père a été tué au début de la guerre, a été ramenée dans la zone contrôlée par l'Ukraine, dans le cadre de l'initiative Bring Kids Back (« ramenez nos enfants »), a annoncé le programme, dans un communiqué publié sur Facebook.
Au cours des derniers mois, elle « a été menacée, intimidée, on lui a répété qu'elle serait enlevée et qu'elle ne reverrait plus jamais ses proches », rapporte Bring Kids Back, selon qui « le processus de planification de l'évasion d'Anna a duré plus de dix mois », et s'est accéléré ces derniers jours, quand « on a appris que l'adolescente allait être emmenée dans un internat russe ».
Alors qu'il n'y avait, selon Bring Kids Back, qu' « un jour pour préparer les documents et planifier un parcours sécurisé » pour son évacuation, les Ukrainiens rapportent cependant avoir réussi à la ramener « sur le territoire libre de l'Ukraine », où elle a retrouvé l'une de ses grands-mères. Désormais, « son plus grand rêve est que son village natal soit libéré le plus vite possible pour revoir les proches qui sont encore là-bas », écrit Bring Kids Back.
15:00 Pour approfondir
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Frappée par la baisse des revenus du pétrole et les sanctions occidentales, la croissance russe commence à ralentir
En juillet, le Fonds monétaire international a réduit la prévision de croissance du pays, passée de 1,5 % à 0,9 % pour 2025. On est loin des taux mirifiques, 4 %, atteints en 2023 et 2024, quand l'Etat avait mis toutes ses ressources financières au service de la guerre.
L'économie russe commence à flancher
Par Marie Jégo, Benjamin Quénelle
Donat Sorokin/TASS via ZUMA-REA
La guerre en Ukraine commence à avoir un coût pour l'économie russe, confrontée à un brusque ralentissement en raison de la baisse des revenus du pétrole et des sanctions occidentales. Elle est « au bord de la récession », a reconnu Maxim Rechetnikov, le ministre de l'économie, lors du forum de Saint-Pétersbourg, le « Davos russe », en juin.
Le point sur la situation lundi 11 août à 14 heures
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a appelé lundi à ne pas céder aux exigences de Vladimir Poutine, avant des discussions prévues vendredi entre le président russe et son homologue américain, Donald Trump. « La Russie refuse d'arrêter les massacres et ne doit donc pas recevoir de récompenses ou d'avantages (…). Les concessions ne persuadent pas un tueur », a-t-il déclaré sur Facebook.
La haute représentante de l'Union européenne (UE) pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Kaja Kallas, a annoncé la convocation d'une « réunion extraordinaire » dans la journée des ministres des affaires étrangères de l'UE.
L'Europe doit « intensifier ses efforts et jouer un rôle plus important » dans le financement de l'Ukraine dans sa guerre contre la Russie, a déclaré J. D. Vance, le vice-président des Etats-Unis, ce dimanche, rapporte The Times.
Dans l'oblast de Donetsk, deux personnes ont été tuées et plusieurs ont été blessées par des bombardements russes dans les raïons de Pokrovsk et Kramatorsk, a rapporté Vadym Filachkine, le chef de l'administration militaire de l'oblast de Donetsk.
13:01
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Volodymyr Zelensky affirme que des « concessions » ne convaincront pas la Russie d'arrêter la guerre
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a appelé lundi ne pas céder aux exigences de Vladimir Poutine, avant des discussions prévues vendredi entre le président russe et son homologue américain Donald Trump.
« La Russie refuse d'arrêter les massacres et ne doit donc pas recevoir de récompenses ou d'avantages (…). Et ce n'est pas seulement une position morale, c'est une position rationnelle. Les concessions ne persuadent pas un tueur », a-t-il déclaré sur Facebook.
11:53
Quatre personnes ont été tuées dans l'oblast de Kherson dimanche, selon les autorités locales
Selon le chef de l'administration militaire de l'oblast, Oleksandr Prokudin, quatre personnes ont été tuées et sept blessés par des bombardements russes dimanche, selon un nouveau bilan revu à la hausse.
La veille, le bureau du procureur de l'oblast de Kherson avait rapporté que deux personnes avaient été tuées par deux attaques de drones russes à Stanislav (📍) et à Dniprovske (📍).
11:37
Dans l'oblast de Donetsk, deux personnes ont été tuées et plusieurs ont été blessées dans des bombardements russes
Vadym Filachkine, le chef de l'administration militaire de l'oblast de Donetsk, rapporte que dans le raïon de Pokrovsk (📍), cinq personnes ont été blessées dans différentes localités et qu'une personne a été tuée.
Il ajoute que, dans le raïon de Kramatorsk (📍), une personne a été tuée et six autres ont été blessées dans des bombardements russes sur plusieurs localités.
11:04
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Un mort et deux blessés lors d'une riposte à une attaque de drone ukrainien sur la région russe de Nijni Novgorod
Une personne a été tuée et deux autres blessées lors d'une riposte à attaque de drones ukrainiens contre l'oblast russe de Nijni Novgorod (📍) dans la nuit de dimanche à lundi, a écrit le gouverneur Gleb Nikitine sur sa chaîne Telegram.
Le gouverneur rapporte que deux zones industrielles ont été attaquées par l'armée de l'air ukrainienne et que cette attaque visait des entreprises industrielles. « Lors de la riposte (…) il n'a malheureusement pas été possible d'éviter les victimes et les dégâts, détaille-t-il. Un employé est mort sur place, deux blessés ont été transportés à l'hôpital. »
10:45
Le vice-président américain J. D. Vance estime que l'Europe doit « intensifier ses efforts et jouer un rôle plus important »
L'Europe doit « intensifier ses efforts et jouer un rôle plus important » dans le financement de l'Ukraine dans sa guerre contre la Russie, a déclaré J. D. Vance, le vice-président des Etats-Unis, ce dimanche, rapporte The Times.
S'exprimant dimanche sur Fox News, il a affirmé que les Américains en avaient « assez de voir leurs impôts dépensés à l'étranger » et que Washington en avait fini avec le financement de Kiev. « Si ce conflit vous tient tant à cœur, vous devriez être prêts à vous engager de manière plus directe et plus significative dans son financement », a-t-il déclaré.
Il s'est exprimé alors que les dirigeants européens tentaient à nouveau de consolider une position commune de défense en faveur de l'Ukraine, après que le président des Etats-Unis, Donald Trump, a suggéré qu'il pourrait conclure un accord avec son homologue russe, Vladimir Poutine, lequel pourrait obliger l'Ukraine à céder des territoires.
En quelques mois, Pokrovsk et Kostiantynivka ont été presque complètement encerclées par l'armée russe
Guerre en Ukraine : comment la Russie est sur le point de s'emparer de deux villes-clés dans l'oblast de Donetsk
Par Antoine Apelbaum , Adrien Vande Casteele
Sur la carte, l'encerclement par l'armée russe des villes ukrainiennes de Pokrovsk et Kostiantynivka est clair. « On a la constitution de deux pinces, explique Thibault Fouillet, directeur scientifique de l'Institut d'études de stratégie et de défense de l'université Lyon-III. Certains vont parler de technique de poche ou de chaudron. »
09:59
Au cours des dernières vingt-quatre heures, 137 affrontements ont été enregistrés entre Russes et Ukrainiens
Lors des dernières vingt-quatre heures, ce sont 137 combats qui ont eu lieu entre les forces armées russes et ukrainiennes, affirme l'état-major de l'armée ukrainienne dans son bilan quotidien sur Facebook. Selon la même source, les Russes ont mené 59 frappes aériennes et largué 111 bombes guidées.
Par ailleurs, les combats se poursuivent notamment en direction de Pokrovsk (📍) , où les soldats ukrainiens ont repoussé 42 offensives, dit l'état-major, mais aussi en direction de Koupiansk (📍), où huit attaques russes ont été repoussées, de même en direction de Lyman (📍), où 19 offensives russes ont été repoussées.
Le secrétaire général de l'OTAN estime que la rencontre prévue entre Donald Trump et Vladimir Poutine constituera un « test » important pour mettre fin à la guerre en Ukraine
Le secrétaire général de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN), Mark Rutte, a déclaré que le sommet de vendredi entre le président Donald Trump et le président russe Vladimir Poutine en Alaska serait un test important pour mettre fin à la guerre en Ukraine.
« Vendredi prochain sera important, car il s'agira de tester Poutine, de voir à quel point il est sérieux dans sa volonté de mettre fin à cette guerre terrible », a déclaré M. Rutte à Jonathan Karl, coprésentateur de l'émission « This Week » sur ABC News.
« En ce qui concerne les négociations à grande échelle, espérons que vendredi marquera une étape importante dans ce processus… Il sera question de territoire. Il sera bien sûr question de garanties de sécurité, mais aussi de la nécessité absolue de reconnaître que l'Ukraine décide de son propre avenir, que l'Ukraine doit être une nation souveraine, décidant de son propre avenir géopolitique – sans aucune limitation quant au nombre de ses troupes militaires. Et, pour l'OTAN, il ne doit y avoir aucune limitation à notre présence sur le flanc est », a ajouté Rutte.

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Géopolitique États-Unis Guerre en Ukraine Habitué à jouer le rôle de 'carrefour diplomatique', l'État américain, où se tiendra la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine vendredi 15 août, a longtemps entretenu des liens étroits avec la Russie. Toutefois, la guerre en Ukraine a entamé la russophilie des Alaskiens, raconte 'The New York Times'. La cathédrale orthodoxe russe Saint-Innocent, à Anchorage, en Alaska, aux États-Unis, le 11 août 2025. Photo Kerry Tasker/REUTERS Vladimir Poutine pourrait bien recevoir un accueil frisquet en Alaska. L'État américain, qui a longtemps cherché à étoffer ses liens avec la Russie, voire à les célébrer, ne voit plus en effet d'un aussi bon œil son voisin situé de l'autre côté de la mer de Béring. Donald Trump a déclaré vendredi [8 août] qu'il rencontrerait Vladimir Poutine le 15 août en Alaska en vue de conclure un accord mettant un terme à la guerre en Ukraine. Trump avait laissé entendre précédemment qu'un accord de paix entre l'Ukraine et la Russie pourrait prévoir un 'échange de territoires', et donc que les États-Unis pourraient se joindre à la Russie pour obliger l'Ukraine à céder définitivement une partie de son territoire. David Ramseur, qui fut l'assistant de deux anciens gouverneurs d'Alaska, Tony Knowles et Steve Cowper, juge le contexte de cette rencontre pour le moins épineux, compte tenu de l'effilochage des 'affinités' historiques entre Russes et Alaskiens depuis l'invasion russe de l'Ukraine. 'Les promoteurs de l'Alaska font pression, depuis la création de l'État, pour qu'il devienne un carrefour international , explique David Ramseur, auteur de Melting the Ice Curtain : The Extraordinary Story of Citizen Diplomacy on the Russia-Alaska Frontier ['Faire fondre le rideau de glace : l'histoire extr Cet article est réservé aux abonnés. Profitez de l'offre spéciale numérique pour accéder à l'intégralité de nos contenus en illimité. Offre spéciale 2 mois pour 1 € S'abonner avec -30% la 1re année Chris Hippensteel, Julia O'Malley Lire l'article original The New York Times (New York) Avec 1 700 journalistes, une trentaine de bureaux à l'étranger, plus de 130 prix Pulitzer et plus de 11 millions d'abonnés au total à la fin de l'année 2024, The New York Times est le quotidien de référence aux États-Unis, dans lequel on peut lire 'all the news that's fit to print' ('toute l'information digne d'être publiée'). Dans son édition dominicale, on trouve notamment The New York Times Book Review, un supplément livres qui fait autorité, et l'inégalé New York Times Magazine . La famille Ochs-Sulzberger, qui, en 1896, a pris la direction de ce journal créé en 1851, est toujours à la tête du quotidien de centre gauche. Quant à l'édition web, qui revendique à elle seule plus de 10 millions d'abonnés à la fin de 2024, elle propose tout ce que l'on peut attendre d'un service en ligne, avec en plus des dizaines de rubriques spécifiques. Les archives regroupent des articles parus depuis 1851, consultables en ligne à partir de 1981. Lire la suite

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L'encre était à peine sèche sur l'arrêté d'interdiction qu'il récidivait déjà. Moins d'une semaine après avoir été officiellement banni de cinq quartiers du XVe arrondissement de Paris, un trafiquant de stupéfiants d'une vingtaine d'années a été interpellé samedi dernier, en pleine infraction. Le jeune homme a été appréhendé à 23h50 par une équipe de la BAC du XVe en patrouille boulevard Pasteur, l'une des zones précisément concernées par la mesure d'interdiction de paraître prononcée à son encontre le 4 août. « Tous les policiers connaissaient la mesure qui avait été prise, son identité et son apparence physique, ce qui a permis son interpellation immédiate », explique Anthony Samama, adjoint à la sécurité du XVe arrondissement. Cette arrestation constitue la première application concrète de la nouvelle loi contre le narcotrafic promulguée en juin 2025, qui permet notamment aux préfets de prononcer des interdictions administratives de paraître sur les points de deal. Le trafiquant avait fait l'objet d'une mesure inédite dans la capitale, saluée par le maire (LR) du XVe Philippe Goujon comme « une première » dans sa lutte contre le trafic de stupéfiants. D'une peine avec sursis à de la prison ferme ? Déjà condamné en juin dernier à 12 mois de prison avec sursis pour sa participation active à un réseau qui générait environ 1 000 euros quotidiens, le jeune homme avait également été expulsé de son logement social. Son réseau approvisionnait grâce à des mobylettes le sud-ouest de Paris, notamment Vanves, Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) et le XVe arrondissement. La mairie du XVe, qui se veut très mobilisée contre le trafic de drogue, avait initié depuis 2020 pas moins de 35 dossiers similaires d'expulsion. À voir aussi Le dispositif d'interdiction de paraître, limité à un mois renouvelable une fois, vise à empêcher les trafiquants de revenir sur les lieux de leurs activités illicites. En ignorant délibérément cette mesure administrative, le jeune homme s'expose désormais à une peine de six mois d'emprisonnement et 3 750 euros d'amende. La sanction pourrait même être bien plus lourde, puisque sa peine de 12 mois avec sursis prononcée en juin risque d'être révoquée et de laisser place à de la prison ferme. « J'espère que la justice fera preuve d'une grande fermeté », insiste Anthony Samama, qui voit dans cette affaire « l'utilité concrète de ce nouvel outil qui porte déjà ses fruits ».

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