
« Dans la dernière ligne droite, le président va aider pour certains arbitrages » : sur le budget, sept jours pour convaincre
Emmanuel Macron
cumule plusieurs casquettes : patron des armées, diplomate en chef et… inspecteur des travaux pas finis. Ce lundi, le président a invité son Premier ministre et sept membres du gouvernement à déjeuner, et surtout à lui présenter leurs pistes pour le budget 2026. Peu disert, le chef de l'État a principalement écouté, sans jamais arbitrer, mais en rappelant son credo : la défense de la politique de l'offre. En clair, n'augmentez pas les impôts !
« Autour de la table, le plus technique, c'est toujours le président » sourit une source gouvernementale. « Dans la dernière ligne droite, il va aider pour certains arbitrages. Il est plus à même à la prise de risques que
Bayrou
» observe un conseiller de Bercy qui craint un refus d'obstacles de la part d'un Premier ministre souhaitant garder son poste, quoi qu'il en coûte. Mardi prochain, à l'occasion d'une conférence de presse à 16 heures, le Premier ministre dévoilera les 40 milliards d'euros d'économies… et pas moins, espèrent les deux ministres de Bercy.

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Aux États-Unis, un ouvrier meurt après une descente de la police de l'immigration près de Los Angeles
ÉTATS-UNIS - L'affaire a suscité l'émotion des opposants à la politique migratoire brutale de Donald Trump. La famille de Jaime Alanis, l'ouvrier agricole qui avait été grièvement blessé lors d'une descente de la police de l'immigration (ICE), a annoncé samedi 12 juillet qu'il était décédé. D'après ses proches, l'homme de 57 ans avait été pourchassé par les agents lors d'une opération dans des fermes légales de cannabis, cette semaine près de Los Angeles. Lors de ces raids menés jeudi dernier, quelque 200 personnes avaient été arrêtées et des affrontements ont opposé agents et manifestants. La famille de Jaime Alanis avait lancé une page sur la plateforme de collecte de fonds GoFundMe, pour soutenir ses proches au Mexique. Samedi, cette page a publié une mise à jour pour annoncer que l'ouvrier, Jaime Alanis, était « décédé ». Lors de l'opération de police qui a eu lieu dans le comté de Ventura, à un peu plus d'une heure de route de Los Angeles, l'homme avait été pourchassé par les agents de l'immigration, a indiqué la famille. « Mon oncle Jaime était juste un agriculteur innocent et travailleur », a écrit un membre de sa famille sur la page de collecte de fonds. « Il a été poursuivi par des agents de la police de l'immigration, et on nous a dit qu'il était tombé de 30 pieds [9 mètres] », précise-t-il en décrivant ses blessures comme « catastrophiques ». Interrogés par NBC News, ses proches ont indiqué qu'il s'était brisé la nuque et le crâne et avait été placé sous assistance respiratoire pour que sa femme puisse faire le déplacement depuis le Mexique et le voir avant sa mort. L'administration assure que Jaime Alanis « n'était pas poursuivi » Du côté de l'administration Trump, l'ambiance est au « circulez y'a rien à voir ». L'ouvrier « n'a jamais été détenu » par les policiers, avait assuré précédemment à l'AFP Tricia McLaughlin, une porte-parole du ministère de la Sécurité intérieure. Elle a affirmé que Jaime Alanis a « grimpé sur le toit d'une serre », « même s'il n'était pas poursuivi par les forces de l'ordre », avant de faire « une chute de neuf mètres ». Les policiers « ont immédiatement appelé une ambulance », a-t-elle précisé. Selon le ministère, 200 migrants sans papiers ont été arrêtés lors des descentes dans les localités de Carpinteria et Camarillo jeudi et 10 enfants ont été sauvés « d'une exploitation potentielle, du travail forcé et du trafic d'êtres humains ». La société Glass House Brands, propriétaire des fermes, a déclaré dans un communiqué n'avoir « jamais sciemment enfreint les pratiques d'embauche applicables et ne pas employer de mineurs ». Le ministère a déclaré que plus de 500 « émeutiers » avaient tenté de perturber l'opération et que quatre citoyens américains sont accusés d'avoir agressé ou résisté aux agents. Les images des médias locaux ont montré des agents de l'immigration masqués, en tenue anti-émeutes, disperser des dizaines de protestataires avec du gaz lacrymogène, et certains manifestants jeter des projectiles sur les voitures de police. Trump appelle à « arrêter les RACLURES » qui attaquent la police Sur place, Aaron Fuentes, un superviseur qui travaille pour Glass House depuis deux ans, a raconté avoir vu des dizaines de fourgons de la police de l'immigration débarquer jeudi. « Ils ont identifié les personnes pour vérifier si elles avaient des papiers ou non, puis ils les ont fait monter une par une dans les camionnettes », a-t-il expliqué. « Je n'ai pas vu toute l'opération, mais il y a eu de la violence, des mauvais traitements ». Cette descente risque de raviver les tensions, un mois après les manifestations à Los Angeles contre la politique migratoire de Donald Trump, qui ont parfois dégénéré en violences. Vendredi soir, le président américain a ordonné, sur sa plateforme Truth Social, à tout agent fédéral


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