« Je ne vais pas m'en sortir » : un père de famille mort en héros en sauvant sa femme et ses enfants des inondations au Texas

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Le Parisien

a day ago

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« L'os dépassait de sa jambe » : une randonneuse retrouvée miraculeusement 28 heures après une grave chute à 4 000 mètres d'altitude

Elle n'avait plus d'eau, plus à manger, et une blessure extrêmement grave à la jambe. Et pourtant, une randonneuse américaine a été sauvée 28 heures après une grave chute ce mercredi dans les montagnes de Sierra Nevada, à plus de 4 000 m d'altitude. Comme le rapportent sur les réseaux sociaux les services de secours du comté d'Inyo aux États-Unis, une randonneuse « solitaire » a survécu pendant plus d'une journée sans pouvoir bouger, à cause d'une grave blessure. Cette dernière était gravement touchée à la jambe, selon les autorités, « l'os dépassait de sa jambe » à cause de sa chute. Mais la jeune femme a eu le réflexe d'utiliser le système d'alerte de sa montre connectée pour prévenir les secours. « Elle est restée calme », raconte l'Inyo County Search and Rescue. Mais une fois arrivée sur place, les secours n'ont pas pu procéder à leur opération à cause d'un « orage soudain » et « d'une couverture nuageuse dense au-dessus de la montagne ». Ils ont dû attendre le lendemain et une nette amélioration des conditions météorologiques pour se rendre sur les lieux du drame. Heureusement, l'alpiniste a été retrouvée en vie. Elle n'avait pourtant rien avalé ni bu durant les 24 dernières heures , son sac à dos étant tombé bien plus bas pendant sa chute. « La bravoure et le sang-froid de l'alpiniste dans des conditions extrêmes sont remarquables », expliquent les secours. L'opération de sauvetage a nécessité cinq hélicoptères, pour que la randonneuse soit transportée en lieu sûr. La victime aura attendu 28 heures au total seul sans bouger sur le mont Williamson. Un vrai miracle.

Le Parisien

a day ago

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Inondations au Texas : un audio incrimine le temps de réaction des autorités

Vendredi 4 juillet, 3 heures du matin. Les appels aux services d'urgence commencent : après quelques heures de pluies torrentielles, la rivière Guadalupe, au Texas , est sortie de son lit. Elle commence à inonder la zone de Hill Country et le niveau ne cesse de monter. À 4h22, un pompier volontaire de la ville d'Ingram appelle le bureau du shérif du comté de Kerr pour alerter les riverains, selon un enregistrement audio obtenu par plusieurs médias américains. « Le panneau Guadalupe Schumacher est sous l'eau sur la route nationale 39 », affirme le pompier dans cet enregistrement. « Est-il possible d'envoyer un code rouge aux habitants de Hunt pour leur demander de se mettre en hauteur ou de rester chez eux ? » « Attendez, nous devons obtenir l'approbation de notre superviseur », lui répond son interlocuteur. Approbation qui viendra longtemps après puisque l'alerte n'est parvenue à Ceslie Armstrong, qui vit à San Antonio mais possède une propriété dans le comté, qu'à 5h34. D'autres recevant le même message d'urgence après 10 heures du matin. À ce moment-là, des centaines de personnes avaient déjà été emportées par les eaux. Un membre du conseil municipal d'Ingram, Ray Howard, a déclaré à ABC News qu'il avait reçu trois alertes de crue soudaine du service météorologique national, mais aucune des autorités du comté de Kerr. Le téléphone fonctionnait puisque des habitants ont laissé des messages déchirants à leurs proches avant d'être emportés par les eaux furieuses . Une semaine après la crue soudaine qui a fait, selon le dernier bilan , 121 morts, dont 96 dans le seul comté de Kerr, la question de savoir pourquoi les habitants de Hill Country, et les nombreux hôtes hébergés pour le week-end de la Fête nationale américaine dans la douzaine de campings longeant la Guadalupe, n'ont pas été alertés, se pose toujours. Selon le site Texas Newsroom , premier média à évoquer cet enregistrement, dès le 4 juillet le juge du comté de Kerr, Robert Kelly, a affirmé qu'il n'y avait pas, localement, de système d'alerte. « Nous n'avons aucun système d'alerte », a-t-il déclaré, « nous ignorions l'arrivée de cette crue », a-t-il dit, ajoutant, comme une justification, que « c'est la vallée fluviale la plus dangereuse des États-Unis ». Mardi, le shérif du comté, Larry Leitha, a lui aussi été interrogé sur les avertissements envoyés à la population, puisque le service national de météorologie avait mis en garde contre un risque de crue soudaine. « Ce n'est pas aussi simple que d'appuyer sur un bouton », a-t-il rétorqué, assurant se concentrer sur les recherches et qu'il répondrait à la polémique le temps venu. Pourtant, le système de notification d'urgence CodeRED a été introduit dans le comté de Kerr en 2014. Un communiqué de presse du gouvernement, retrouvé par une filiale d'ABC News, affirmait qu'il pouvait « informer l'ensemble de la ville/du comté des situations d'urgence en quelques minutes ». CodeRED s'appuyait sur l'annuaire local pour obtenir les coordonnées des utilisateurs, expliquait le communiqué, demandant à chacun de s'inscrire pour avoir la garantie d'être alerté en cas de problème. En 2021, le comté de Kerr a intégré le système d'alerte et d'avertissement du public de la FEMA, l'agence fédérale responsable des situations d'urgence aux États-Unis, à CodeRED, afin que les messages puissent atteindre les touristes et les autres personnes ne figurant pas dans la base de données locale. Le système IPAWS permet aux autorités locales de diffuser des messages d'urgence et d'envoyer des SMS à tous les téléphones se trouvant de la zone. Se pose la question des antennes-relais. En 2021, des voix s'étaient élevées contre le coût de ce mariage de CodeRED à IPAWS, notamment en raison du nombre d'antennes-relais à installer. Rien n'indique qu'elles ont été plantées dans le comté en nombre suffisant.

Le Parisien

2 days ago

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Inondations au Texas : 120 morts et 172 disparus, selon un nouveau bilan

Le bilan des morts dans l'État du Texas s'élève désormais à 120, et 172 personnes sont toujours considérées comme disparues, un nombre qui augure, six jours après la crue soudaine de la rivière Guadalupe , d'un drame encore plus meurtrier. Dans le seul comté de Kerr, le nombre de morts est passé à 95, dont 36 enfants, a déclaré le shérif du comté de Kerr, Larry Leitha. Lors d'une conférence de presse, mercredi, le shérif a de nouveau éludé les questions croissantes sur la question de savoir si les autorités auraient pu faire davantage pour avertir la population dans la nuit du 3 au 4 juillet. Interrogé sur le temps qu'il a fallu aux autorités pour répondre aux alertes « Code rouge » concernant les crues soudaines, Leitha a refusé de répondre directement, affirmant que son objectif était de retrouver les personnes disparues et qu'une analyse complète de ce qui, le cas échéant, s'était mal passé, viendrait plus tard. « Nous ne fuirons pas, nous ne nous cacherons pas. Nous y reviendrons plus tard », a-t-il balayé. Le chef-lieu du comté de Kerr, Kerrville, a été dévasté lorsque des pluies torrentielles se sont abattues sur la région dans la nuit de jeudi à vendredi. Plus de 30 cm de pluie sont tombés en moins d'une heure et le niveau de la rivière Guadalupe, au bord de laquelle se trouvaient une douzaine de campings, a monté de près de 8 m en quelques heures. Les eaux furieuses ont balayé le Camp Mystic, une colonie de vacances chrétienne pour filles de 7 à 17 ans, et tué 27 pensionnaires et membres du personnel . Mardi, le gouverneur du Texas, Greg Abbott, avait aussi drôlement répondu à la question de savoir qui blâmer pour l'augmentation incessante du nombre de morts. Prenant le football américain comme analogie, sport vénéré au Texas, le républicain a assuré à la presse que « blâmer » était le « mot choisi par les perdants ». Et d'ajouter que « les équipes perdantes sont celles qui cherchent à désigner les coupables. Les équipes championnes sont celles qui disent : Ne t'inquiète pas, mec. On a le dessus. On va faire en sorte de marquer à nouveau et on va gagner ce match . » Abbott a promis que le Parlement du Texas convoquerait une session spéciale plus tard en juillet pour enquêter sur la réponse d'urgence. L'agence de gestion des urgences de l'État a averti jeudi dernier, à la veille de la catastrophe, que certaines parties du centre du Texas étaient confrontées à une menace d'inondations soudaines, sur la base des prévisions du National Weather Service . Mais deux fois plus de pluie que prévu est tombée sur deux branches de la Guadalupe, juste en amont de la fourche où elles convergent, envoyant toute cette eau se précipiter dans le canal unique où elle traverse Kerrville, a déclaré le directeur municipal Dalton Rice. L'ampleur des précipitations tombées en si peu de temps a rendu impossible toute évacuation sans mettre davantage la population en danger, a déclaré Rice. Il a également souligné que le comté était vaste et rural, avec un réseau de téléphonie mobile irrégulier, ce qui créait des difficultés de communication. Les autorités du comté avaient envisagé d'installer un système d'alerte précoce il y a environ huit ans, mais ont abandonné le projet faute de financement par l'État, selon le Houston Chronicle . Une pétition en ligne , signée par plus de 38 000 personnes en à peine plus de 24 heures, demande à la ville de Kerrville et au tribunal du comté de Kerr d'installer un système de sirènes d'alerte en cas d'inondations, de tornades et d'autres situations d'urgence mettant la vie en danger.