Les gains des joueurs ont progressé plus vite que l'inflation, déclare le directeur du tournoi
(Wimbledon) Les dotations prévues à Wimbledon pour les joueurs ont progressé à un rythme plus soutenu que l'inflation, a affirmé vendredi le directeur du tournoi Jamie Baker, en réponse aux revendications financières des meilleurs joueurs mondiaux.
Agence France-Presse
Depuis la révélation début avril par le journal L'Équipe d'une lettre envoyée par les membres des top 20 masculin et féminin aux organisateurs des quatre tournois du Grand Chelem pour demander une répartition de leurs recettes plus favorable aux joueurs, plusieurs voix se sont élevées sur le circuit pour demander un partage des revenus comparable à celui de la NBA ou de la NHL (hockey), selon eux mieux-disant.
« Si on regarde les décisions que nous avons prises depuis 10, 15 ou 20 ans en matière de prize money […], nous cherchons toujours à aider les joueurs à gagner plus d'argent », a fait valoir Jamie Baker lors d'un échange avec la presse.
« Si on se penche sur les augmentations » des dotations sur cette période, « elles ont systématiquement été nettement supérieures à l'inflation », a insisté l'ancien joueur.
« Mais je serais inquiet si les joueurs ne demandaient pas à être mieux payés. Qui ne le souhaiterait pas ? », a souri l'ex-N.2 britannique.
Avec une enveloppe totale d'un montant record de 53,5 millions de livres (environ 99 millions de dollars canadiens) en 2025, la dotation a augmenté de 7 % sur un an, avaient annoncé les organisateurs du tournoi en juin.
« Nous sommes absolument déterminés à poursuivre notre engagement de longue date en ce qui concerne la rémunération des joueurs », avait alors assuré Debbie Jevans, la présidente du All England Club, organisateur de Wimbledon.
« Mais le fait de se concentrer uniquement sur les dotations des quatre tournois, les Grands Chelems, n'est pas le principal défi auquel le tennis fait face », avait-elle également estimé.
Plus tôt dans l'année, la dotation de Roland-Garros a aussi été revue à la hausse pour atteindre 56 352 millions d'euros (90 152 millions de dollars canadiens), une hausse de 5,21 % sur un an. Une réunion entre joueurs et organisateurs du tournoi parisien a également eu lieu sur le sujet.
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