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Il avait fait exprès de se prendre un carton jaune : le gardien de l'Udinese Maduka Okoye suspendu deux mois pour match truqué

Il avait fait exprès de se prendre un carton jaune : le gardien de l'Udinese Maduka Okoye suspendu deux mois pour match truqué

L'Équipe5 days ago
Accusé d'être impliqué dans des paris truqués, le gardien de l'Udinese Maduka Okoye encourait jusqu'à quatre ans de suspension mais n'a finalement écopé que de deux mois de la part du parquet fédéral, qui a rendu son verdict ce mardi. Cette suspension s'appliquera à partir du premier match officiel de la saison 2025-2026.
Le gardien nigérian de 25 ans est accusé d'avoir volontairement pris un carton jaune lors d'un match de Serie A sur la pelouse la Lazio, le 11 mars 2024 (2-1). À la 64e minute de la rencontre, le Nigérian a été averti pour gain de temps, alors même que de nombreux paris avaient été enregistrés au même moment.
Un de ses amis a remporté plus de 120 000 euros
L'enquête a établi qu'Okoye avait conclu un accord avec un ami propriétaire d'une pizzeria à Udine, qui a octuplé sa mise et gagné plus de 120 000 euros suite à ce match. Un constat qui n'a finalement pas poussé le parquet fédéral à requérir la sanction maximale contre le gardien.
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Le Parisien

time24 minutes ago

  • Le Parisien

« Le 1 500 m le plus dur de ma vie » : Anastasiia Kirpichnikova souffre en séries aux Mondiaux de Singapour

En sortant d'une course, Anastasiia Kirpichnikova a toujours le visage rougi par l'effort. Encore plus ce lundi matin à l'issue des séries du 1 500 m, la distance sur laquelle elle avait conquis l'argent olympique à Paris l'été dernier. « C'était le 1 500 m le plus dur de ma vie, souffle l'élève de Philippe Lucas, 7e temps en 16′06′'97. Vraiment. Le premier 500 m ça allait, mais le dernier 500 m, je ne sais même pas comment j'ai fini. J'ai eu mal partout, sur tous les virages, c'était horrible. Je suis morte. » L'ancienne Russe naturalisée française est sans filtre. Et ne cache pas son inquiétude derrière son rire nerveux. « Heureusement, je suis qualifiée pour la finale après seulement trois mois d'entraînement, explique la Tricolore, déjà à la peine dimanche sur 400 m. Je me sentais très bien au stage de Jakarta. J'ai un peu peur. Je ne sais pas si je vais faire une médaille ? Là, j'ai vraiment tout donné. J'ai très mal au mollet et ça remontait dans le corps sur les virages. C'est la première fois de ma vie que ça arrive. Alors, on verra… » Réponse mardi soir (13h11 à Paris). Mais il faudra vraiment être forte et espérer des défaillances pour s'immiscer dans le trio Ledecky-Pallister-Quadrarella… Hormis Kirpichnikova, la matinée singapourienne était placée sous le signe du dos pour les Tricolores, avec quatre engagé(e)s sur 100 m. Et tous ont franchi l'écueil des séries avec des fortunes diverses. Chez les filles, Mary-Ambre Moluh s'est arrachée pour signer le 6e temps matinal (59′'47). À tel point que la pensionnaire de l'Université de Californie a eu du mal à digérer l'après-course et retrouver ses esprits. Pauline Mahieu a assuré l'essentiel (14e temps en 1′00′'48 alors qu'on garde 16 athlètes pour les demies). Mais la Nordiste est loin d'être satisfaite de son entrée par la toute petite porte dans les Mondiaux. « Je suis assez étonnée du temps que j'ai fait et de la course que j'ai faite. Je suis déçue, soupire-t-elle en zone mixte. Il va falloir vite effacer la déception et passer à autre chose parce que c'était une mauvaise course de A à Z. J'étais sous l'eau, je n'étais pas dedans, c'est un peu compliqué à expliquer parce que j'ai eu du mal à me mettre dans la compétition. Il faudra voir, mais heureusement ça passe. » Un mal pour un bien ? « J'ai la chance d'avoir un niveau où je me rate et ça passe quand même mais, pour le coup, ça ne met pas en confiance, lance-t-elle. Il n'y avait aucun souci à l'entraînement. Tous les feux étaient au vert et ils le sont toujours. Ça arrive de faire des mauvaises courses. Je n'ai pas de souci physique ou mental. Moi qui pensais nager un petit 59′' le matin… Il va falloir être beaucoup beaucoup mieux pour passer en finale ( demi-finales ce lundi à 13h52 ). Je suis venue ici avec l'objectif de faire mon meilleur temps ( 59′'30 aux Mondiaux de Fukuoka en 2023 ). » Yohann Ndoye Brouard, lui, l'a déjà réussi. Le dossiste de l'Insep a signé le chrono le plus rapide des séries (52′'30) et amélioré son record personnel. « Franchement, je ne comptais pas aller aussi vite, sourit le protégé de Michel Chrétien, qui prétend pourtant en avoir gardé sous le pied pour la suite. Je suis en forme. Je ne suis pas parti trop vite et à la fin j'ai regardé un peu où j'en étais, j'ai vu que le Russe ( Lifintsev, champion du monde en petit bassin ) était un peu derrière moi, je me suis dit c'est pas mal. » Le Haut-Savoyard peut commencer à jeter un œil du côté du record de France, détenu depuis quinze ans par Camille Lacourt (52′'11). « Deux dixièmes, ce n'est pas inaccessible, glisse-t-il. Donc on y pense forcément. » Son alter ego Mewen Tomac , 10e temps en 53′'07, affiche moins ouvertement ses ambitions. « Je pensais aller un peu plus vite, résume le discret Normand. Il faudra accélérer un peu ce soir ( demi-finales ce lundi à 13h18 françaises ). J'espère aller en finale, mais c'est une course très relevée… »

Ambiance au rendez-vous, déception française, révélation et surprise  : notre bilan de l'Euro 2025
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timean hour ago

  • L'Équipe

Ambiance au rendez-vous, déception française, révélation et surprise : notre bilan de l'Euro 2025

Après un mois de compétition, l'Euro 2025 a connu son dénouement ce dimanche soir avec la victoire de l'Angleterre. De Michelle Agyemang, la révélation anglaise, à la déception française, en passant par la surprise de l'Italie demi-finaliste, voici notre bilan de la 14e édition du tournoi européen. La révélation : Agyemang, la nouvelle pépite anglaise On aurait pu parler d'Alice Sombath, la jeune défenseuse de l'équipe de France, qui a remplacé brillamment Griedge Mbock, la capitaine des Bleues, blessée au mollet droit durant une bonne partie de la compétition. Mais la jeune anglaise, Michelle Agyemang (19 ans), a tellement pesé sur la présence de son équipe en finale, qu'elle mérite amplement le titre la révélation de cet Euro. Entrée cinq minutes face à la France en phase de groupes (1-2), elle n'a plus rejoué jusqu'à ce fameux quart de finale face à la Suède où son but a envoyé son équipe aux tirs au but (2-2, 2-3 aux t.a.b.) alors qu'elle était entrée en jeu en fin de rencontre. Elle a remis ça en demi-finales en marquant à une minute de la fin du temps additionnel face à l'Italie (2-1, a.p.). Entrée à la 72e minute, elle est devenue à 19 ans et 174 jours la plus jeune Anglaise à disputer une finale à l'Euro, avant de recevoir le trophée de meilleure jeune du tournoi. Agyemang, la nouvelle coqueluche du football anglais La déception : Les Bleues de nouveau sorties en quarts Comme l'a très justement rappelé Laurent Bonadei, le sélectionneur de l'équipe de France, les Bleues ont réalisé une performance remarquable en sortant du « groupe de la mort » dans lequel figuraient les deux derniers vainqueurs de la compétition : l'Angleterre et les Pays-Bas. Premières de leur poule, les Françaises sont arrivées avec une énorme confiance en quarts face à une équipe d'Allemagne diminuée par les blessures. Malgré un penalty marqué dès la 13e minute et une supériorité numérique durant toute la rencontre et en prolongation, les Bleues ont été éliminées aux tirs au but. Il s'agit de la troisième élimination de suite en quarts de finale après le Mondial 2023 et les JO en 2024, la neuvième depuis 2009. L'ambiance : le public au rendez-vous Au moment de l'attribution de l'Euro à la Suisse par l'UEFA, en avril 2023, on voyait mal comme la Confédération helvétique pourrait faire mieux que l'Angleterre, notamment pour attirer le public dans les stades. En 2022, les Britanniques avaient réussi leur fête et déjà attiré un nombre record de spectateurs pour encourager les équipes. Et pourtant, avant même le début de la compétition, l'instance européenne annonçait la vente de plus de 600 000 billets pour l'ensemble du tournoi. Au final, 29 des 31 matches de la compétition se sont disputés à guichets fermés. Le record du nombre de spectateurs a été battu au moment de la finale avec 657 291 supporters présents dans les stades suisses sur l'ensemble de l'Euro. Preuve que le foot au féminin et plus largement le sport au féminin a de beaux jours devant lui. La surprise : La renaissance de l'Italie Finaliste de l'Euro en 1993 contre la Norvège, l'Italie n'avait plus été plus loin que les quarts de finale depuis 28 longues années. La sélection dirigée par Andrea Soncin depuis septembre 2023 a créé la surprise en se hissant en demi-finales de la compétition. Deuxième de la poule dans laquelle figurait l'Espagne, le Portugal et la Belgique, la Nazionale s'est défaite de la Norvège en quarts grâce à un doublé de sa légende Cristiana Girelli (2-1) avant de tomber avec les honneurs, en demi-finales face aux Anglaises en prolongation (1-2 a.p.). « On était à une minute sur la finale, se lamentait Soncin après la demie. Les joueuses méritaient quelque chose de différent. Cette défaite est amère mais nous devons être fiers de ce qui a été fait. Ça peut être aussi encourageant, nous allons continuer à nous développer, à grandir. (...) Nous avons un objectif qui est d'aller à la Coupe du monde au Brésil (en 2027), on regarde déjà vers l'avenir. »

Cyclistes amateurs, karaoké, olas : la Butte Montmartre s'est embrasée pour célébrer l'arrivée du Tour à Paris
Cyclistes amateurs, karaoké, olas : la Butte Montmartre s'est embrasée pour célébrer l'arrivée du Tour à Paris

L'Équipe

timean hour ago

  • L'Équipe

Cyclistes amateurs, karaoké, olas : la Butte Montmartre s'est embrasée pour célébrer l'arrivée du Tour à Paris

Un an après les Jeux, la Butte a de nouveau vécu une folle journée avec un public euphorique malgré la pluie. Montmartre a de nouveau vibré. Intensément. Un an après l'euphorie collective du 3 août 2024 pour les JO de Paris, le quartier a vu des milliers de passionnés ou de néophytes crier, chanter, célébrer le cyclisme et le Tour de France, de passage pour la première fois dans ce quartier historique d'artistes. Une véritable ferveur populaire, entamée très tôt pour les plus courageux. « Dès 8 h 15, il y avait du monde », assure Jean-Marc, 62 ans, chaussures de vélo aux pieds. Ce cycliste parisien arpentant la capitale depuis 1992 a grimpé quatre fois hier matin la Butte. Comme des dizaines d'autres, il a profité des encouragements festifs des supporters déjà arrivés pour une sortie dominicale particulière. « L'ambiance était super sympa, vraiment unique. Je ne me doutais pas qu'il y aurait autant de monde, commente le sexagénaire. Hier, j'ai regardé le Tour avec ma mère, et ça m'a donné envie de rouler. Elle a 86 ans et perd un peu la mémoire, mais elle se rappelait avoir reçu une casquette à 6 ans sur le Tour. Et elle l'a retrouvée dans un carton ! » « On a vu des images des JO, c'était tellement fou qu'on a eu envie de vivre ça » Jean-Christian, venu du Havre La Grande Boucle, une affaire de famille aussi pour ce couple de septuagénaire du Havre, calé dès 12 heures avec leur fils et leurs chaises de camping dans les premiers mètres de la rue Lepic. « On a vu des images des JO, c'était tellement fou qu'on a eu envie de vivre ça », explique Jean-Christian, planche à découper le saucisson sur les genoux et gobelets-souvenirs des JO par terre. La plupart de ceux qu'on a croisés ont été bluffés par la ferveur olympique de l'été dernier et rêvaient de revivre un peu ce grain de folie, cette bouffée de bonheur collectif. Dans le sac du duo, la panoplie parfaite pour passer la journée : des victuailles pour l'apéro, des casse-croûte, un livre, une bouteille de rosé, des bières et des parapluies. « On a juste oublié le Uno », regrette Michelle. Quelques mètres plus haut, Viola et Louis, la vingtaine, venus de Mannheim en Allemagne, partagent justement une partie du fameux jeu de cartes avec Jules et Noam, deux Parisiens rencontrés quelques minutes plus tôt. Pour patienter, d'autres ont misé sur le direct du Tour de France femmes, un cahier de vacances ou des mots croisés, un atelier peinture de pancarte ou même... une démonstration de pompes à la suite d'un pierre-feuille-ciseau perdu. Partout dans les rues autour du Sacré-Coeur, on a rencontré des inconnus partageant un morceau de gâteau ou un jeu, regardant ensemble la course sur un téléphone. La magie des grands moments de communion sportive. « On ne pouvait pas manquer une belle fête comme ça » Sabine, habitante du quartier Depuis le rebord d'une fenêtre rue Lepic, dans leur appartement, Vincent, guitare à la main, et Sabine trinquent avec des amis, de longue date ou de l'instant, debout sur le trottoir. Plus vite que la montée de Pogacar sur le Ventoux, on se retrouve avec un morceau de saucisson et un verre de blanc dans les mains. « On ne pouvait pas manquer une belle fête comme ça », souritla chanceuse propriétaire d'un point de vue parfait sur la course. Juste en face, une bande de copains d'Orléans et de Paris ont posé leurs sandwiches, une bonne réserve de bière, une enceinte portable et un mégaphone près des rambardes dès 7 heures du matin. En attendant les stars du peloton, ils se sont trouvé une mascotte : un cycliste amateur, Jean-Luc, qui a monté 54 fois (!) la Butte hier matin. « On était quatre au début à l'encourager à 8 heures, et après une centaine, raconte Adrien, maillot de Zidane sur le dos. On a même fait une montée avec lui en courant. C'est la magie du Tour. » Le peloton conquis par la butte Montmartre Quand la pluie s'est invitée à deux reprises, outre les ponchos et autres parapluies, le public n'a pas manqué d'ingéniosité et d'énergie pour s'abriter (avec une bouée de plage ou un carton de bière découpé) et se réchauffer (un karaoké ou un clapping géants, un lancer de cookies depuis un balcon). À partir de 18 h 30, la clameur de la foule plus bas a annoncé les trois passages des cyclistes rue Lepic, envahie par les tee-shirts et bobs blancs à pois d'un sponsor. Et la foule s'est enflammée malgré les gouttes. « On se croirait dans un stade de foot », a lâché un passant. « On s'en souviendra longtemps », assure un autre. Plus bas, tout le long de la longue rue Lamarck, des bruyantes olas ont fêté la vingtaine de derniers du peloton pour clore une journée mémorable. Un supporter ravi souffle : « J'espère que le Tour sera de retour ici l'année prochaine. »

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