
Meaux : un adolescent se noie dans la Marne
Selon les premiers éléments de l'enquête, ce jeune qui serait originaire de Meaux était venu au bord de la Marne avec deux de ses amis. Lui-même et un de ses camarades ont plongé dans l'eau depuis un ponton se situant à proximité du club d'aviron ainsi que de
la plage de Meaux
. Si l'un des deux jeunes est parvenu à regagner la berge, l'autre a été entraîné par le courant de la rivière et n'a pu s'en extraire.
Les secours ont été appelés. Les sapeurs-pompiers sont parvenus à repêcher le corps de l'adolescent. Les tentatives des secouristes pour le ramener à la vie sont restées vaines.
Ce samedi, un haut fonctionnaire déplorait la fréquence de ces noyades en Seine-et-Marne pendant l'été. Ainsi,
mardi 1er juillet, vers 20 heures, un jeune homme de 18 ans perdait la vie
dans le bassin olympique de Vaires-sur-Marne alors même que la baignade y est strictement interdite.
C'est hélas un peu le même scénario qui s'est produit à Meaux, ce vendredi. L'adolescent, qui, selon les premiers éléments de l'enquête, ne savait pas nager, a pris un bain dans la Marne alors que c'est interdit. Jean-François Copé souligne qu'il existe une baignade surveillée chaque jour de 11 heures à 20 heures dans la Marne mais que celle-ci est rigoureusement encadrée dans des zones clairement délimitées. « Elles existent pour protéger chacun, et particulièrement les plus jeunes. Nous appelons donc chacun à faire preuve de responsabilité, en respectant scrupuleusement les arrêtés municipaux qui organisent l'usage de la plage et définissent les périmètres de baignade surveillée. »
Adressant ses « pensées les plus sincères à la famille et aux proches de ce jeune », l'élu rappelle que « ce drame nous montre à tous une réalité trop souvent sous-estimée : la mer, la rivière ou tout plan d'eau, aussi paisible semble-t-il, peut devenir un piège redoutable en dehors des zones réservées à la baignade ».
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« Je n'ai jamais désobéi aux ordres » : récit de la confrontation tendue entre le préparateur physique et le manager des U18 après la disparition de Medhi Narjissi
Le 24 juin, une confrontation extrêmement tendue a eu lieu devant le juge d'instruction entre Robin Ladauge, le préparateur physique, et Stéphane Cambos, le manager de l'équipe de France U18. Le premier, Robin Ladauge, est l'homme qui a pris l'initiative de la séance de récupération qui a tourné au drame sur Dias Beach, le 7 août 2024. Le préparateur physique de 47 ans a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire pour homicide involontaire, le 16 mai dernier, par le juge d'instruction chargé de l'affaire. Le second, Stéphane Cambos, était le manager de l'équipe de France U18 partie en stage en Afrique du Sud. gé de 54 ans, il a été mis en examen, sans contrôle judiciaire, le 2 juin dernier, pour les mêmes motifs. Depuis bientôt un an, les deux hommes s'opposent fermement sur les faits qui ont précédé la disparition de Medhi Narjissi, emporté par la mer à l'âge de 17 ans. 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Frédéric Plachesi, l'organisateur du séjour en Afrique du Sud - qui a changé de version au fil des mois devant les enquêteurs - a finalement déclaré sur procès-verbal avoir émis des réserves concernant cette idée eu égard à la dangerosité du site. Selon Ladauge, c'est faux : « Je suis formel. S'il avait émis une réserve, j'aurais abandonné l'idée. » Dans le bureau du juge, Cambos le contredit immédiatement : « Plachesi a déconseillé de donner suite à ce projet. » Coup d'épaule ou plaquage « amical » ? Le juge d'instruction bouscule alors un peu Cambos. Dans leurs dépositions, aucun joueur ou membre du staff ne rapporte l'avoir entendu dire qu'il était hors de question que cette séance se tienne. « Pourquoi ? », demande le juge. « Pourtant, ce sont bien les termes que j'ai utilisés. J'ai dit : "il est hors de question de prendre le moindre risque "lorsque Robin (Ladauge) a évoqué ce projet. Pour moi, il s'agissait d'une fin de non-recevoir ferme et définitive. » « Jamais il ne m'a exprimé son désaccord », reprend alors Ladauge. C'est un dialogue de sourds. L'un des deux hommes ne dit pas la vérité. Ils sont en désaccord sur à peu près tout. « Je n'avais pas d'affaires pour aller me baigner, comme beaucoup, car ce n'était pas prévu. Je pense que la plupart étaient en caleçon. En tout cas, c'était mon cas », dit Cambos. « Moi, j'ai gardé l'image de lui arrivant vers moi avec un short de bain rouge et gris lui arrivant presque jusqu'aux genoux », lui oppose Ladauge. « J'étais en caleçon noir, c'est triste d'entendre ça », s'insurge Cambos. La disparition de Medhi Narjissi : un drame qui interroge La séance dans l'eau, qui s'est rapidement transformée en jeu pour les enfants, avait débuté en l'absence de Cambos. Lorsque ce dernier est arrivé sur la plage, il affirme avoir marqué sa désapprobation et sa colère. « Je suis arrivé sur la plage avec un sentiment de trahison. J'ai d'abord cherché à obtenir des explications auprès d'Axel Dupont (préparateur physique et analyste performance). Elles ne m'ont pas convaincu. Comme je n'avais pas d'affaires, je me suis mis en caleçon et je suis allé directement vers Robin Ladauge. Je lui ai mis un coup d'épaule dans le dos qui l'a fait chuter dans l'eau. » Ladauge confirme le geste. Pas l'intention : « Je me suis fait mal et ça m'a agacé. Je me suis relevé et il rigolait, j'ai donc pris ça pour un plaquage amical. Mais je tiens à préciser qu'avec Axel, on avait déjà décidé de mettre un terme à la baignade après avoir accordé cinq minutes supplémentaires aux joueurs à leur demande. » Là encore, les deux hommes se contredisent. « À la suite de mon geste, il a mis fin à la session », réplique Cambos. « Stéphane (Cambos) est arrivé au milieu de la session et non à la fin. Le fait qu'il n'intervienne pas m'a conforté dans l'idée que cette session n'allait pas contre son opinion » Robin Ladauge, préparateur physique des U18 La confrontation du 24 juin n'aura permis aucun rapprochement sur la version des deux hommes. Bien au contraire. « J'ai vingt-cinq ans de management et jamais un préparateur physique n'est allé à ce point à l'encontre de mes consignes en matière de sécurité », lâchera Cambos pour finir. « Depuis vingt-cinq ans de préparation physique, je n'ai jamais désobéi aux ordres ou aux consignes d'un manager. Je suis un soldat », répondra Ladauge. Avant de poursuivre : « La session de récupération n'a présenté aucun risque pour tous ceux qui sont restés dans le périmètre que nous avions délimité. Stéphane (Cambos) est arrivé au milieu de la session et non à la fin. Le fait qu'il n'intervienne pas m'a conforté dans l'idée que cette session n'allait pas contre son opinion. » « Quel est le préparateur physique qui décide seul d'autoriser les jeunes à aller dans l'eau ? », lancera Cambos. « Quel manager ayant détecté autant de risques potentiellement dangereux n'intervient pas par écrit sur le groupe Whatsapp du staff ou ne somme pas tous les joueurs de sortir de l'eau quand il arrive sur la plage ? », répliquera Ladauge. Contactés par SMS, Cambos et Ladauge n'ont pas souhaité s'exprimer. Les deux hommes sont présumés innocents. L'avocat de Cambos a déposé une requête en nullité aux fins d'annulation de la mise en examen de son client. Serge Rey ayant fait valoir ses droits à la retraite, un changement de juge d'instruction aura lieu cet été. L'information judiciaire est toujours en cours.


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