
La détentrice du record du monde suspendue pour dopage
Agence France-Presse
« L'AIU a provisoirement suspendu la détentrice du record du monde du marathon, Ruth Chepngetich, pour la présence et l'utilisation d'hydrochlorothiazide (HCTZ), dans un échantillon prélevé le 14 mars » 2025, a écrit l'instance dans un communiqué.
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2 hours ago
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Venus Williams devient la deuxième femme la plus âgée à gagner un match de simple
Venus Williams devient la deuxième femme la plus âgée à gagner un match de simple (Washington) Venus Williams est devenue la deuxième femme la plus âgée à remporter un match de simple sur un circuit professionnel, mardi soir, à l'Omnium Citi de Washington. Howard Fendrich Associated Press Malgré ses 45 ans, elle a claqué ses services puissants et ses coups de fond de terrain habituels pour battre Peyton Stearns, de 22 ans sa cadette, 6-3, 6-4. Il s'agissait de la première victoire en simple de Williams depuis près de deux ans. La seule femme plus âgée à avoir remporté un match est Martina Navratilova, à 47 ans, en 2004. Williams, ancienne numéro un mondiale, n'avait plus disputé de match officiel en simple depuis mars 2024 à Miami, à la suite d'une opération chirurgicale pour l'ablation de fibromes utérins. Elle n'avait plus gagné en simple depuis août 2023 à Cincinnati. Jusqu'à cette semaine, elle était classée « inactive » par le circuit de la WTA. Mais soutenue par un public venu la voir et la soutenir lors du tournoi sur dur de la capitale américaine, Williams a donné un aperçu de son talent et des compétences dont elle a fait preuve en remportant tous ses titres du Grand Chelem : sept en simple, 14 en double féminin – tous aux côtés de sa sœur cadette Serena – et deux en double mixte. Mardi, par exemple, Williams a frappé un retour gagnant pour lancer le match, puis a délivré deux autres réponses puissantes pour briser Stearns, une joueuse de 23 ans, championne NCAA en simple et par équipes à l'Université du Texas et actuellement classée 35e. Au jeu suivant, Williams a sprinté pour atteindre un amorti et a répliqué avec un coup gagnant. Elle a rapidement mené 4-2, puis a conclu la manche. Il y a aussi eu des moments où Williams a paru déstabilisée, notamment lors du premier jeu, où elle a été brisée à zéro : coup droit large, coup droit dans le filet, coup droit long, revers long. Puis vers la fin, Williams a dû redoubler d'efforts pour conclure. Elle a eu quelques balles de match, mais elle échouait à les convertir. Elle a finalement réussi à envoyer un service puissant à 180 km/h que Stearns a renvoyé dans filet. C'est ainsi que Williams arborait un large sourire lorsqu'elle s'est précipitée vers le filet pour serrer la main de son adversaire, avant d'exécuter sa traditionnelle pirouette et de saluer la foule du revers de la main après sa victoire. Au deuxième tour, elle affrontera la cinquième tête de série, Magdalena Frech, une Polonaise de 27 ans.


La Presse
7 hours ago
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Une « miette » s'impose sur le Ventoux
Le maillot jaune Tadej Pogacar ne laisse que des miettes à ses adversaires sur le Tour de France. Mardi, à la 16e étape, c'en était toute une : le mont Ventoux, l'un des cols les plus mythiques du cyclisme. Et c'est un coureur surnommé la « miette » par les médias italiens, Valentin Paret-Peintre, qui a planté son drapeau tout en haut. La « miette » (briciola en italien) parce que le Français de Soudal Quick-Step, vainqueur d'étape sur le Giro de 2024, en a les airs : 1 m 80 pour 51 kg « Valentin fait 50 kg, mais il a la grinta d'un loup de 100 kg », précisait le patron de son équipe, Jorgen Foré, sur les ondes de RMC Sports, après la victoire de Paret-Peintre. Ben Healy, ex-porteur du maillot jaune, était le mieux placé pour jauger cette grinta. Après avoir lancé le sprint à 250 mètres, l'Irlandais d'EF-EasyPost s'est fait remonter dans la dernière rampe sèche menant au sommet du mont Chauve. La France était en liesse ; elle n'avait plus goûté les joies d'un succès sur son Tour depuis 22 étapes, soit la quatrième plus longue depuis les débuts de la Grande Boucle. Il reste maintenant à trouver un successeur à Bernard Hinault, dernier Français vainqueur du général il y a 40 ans, mais c'est une autre histoire. « Franchement, c'est fou, je ne le réalise vraiment pas », a commenté Paret-Peintre, dont le frère ainé Aurélien (Ag2r) a pu célébrer sa victoire en traversant le fil, au micro d'Eurosport. Gagner sur le Tour de France, c'est incroyable, mais gagner au mont Ventoux, c'est encore plus fou. Valentin Paret-Peintre Euphorique, sous le choc, Paret-Peintre, 24 ans, est tombé dans les bras de son coéquipier Ilan Van Wilder, revenu in extremis dans les derniers hectomètres pour donner un ultime relais au trio de tête complété par le Colombien Santiago Buitrago, sermonné par Healy un peu plus tôt pour son absence de collaboration. Cette réussite sur une étape de prestige est un baume pour Soudal Quick-Step, secoué par l'abandon à samedi de son meneur, le double champion olympique Remco Evenepoel, alors troisième au général. « On a gagné au Ventoux, allez-vous faire foutre ! » a déclaré un Van Wilder émotif, à l'intention des médias belges, qui n'ont pas été tendres pour le « Wolfpack ». Vingegaard à l'offensive PHOTO LOIC VENANCE, AGENCE FRANCE-PRESSE Jonas Vingegaard L'effort et le sacrifice de Van Wilde ont non seulement permis à Paret-Peintre de bien lancer son sprint, ils ont aussi tenu à distance Pogacar et Jonas Vingegaard, qui se rapprochaient dangereusement après s'être colletaillés dans les derniers kilomètres. Le Slovène, cinquième à l'arrivée, n'a pas fléchi d'un iota sur les trois attaques du Danois, lui reprenant même deux secondes de plus sur la ligne. En dépit de ses 4 minutes de retard au général, Vingegaard a montré qu'il ne se coucherait pas d'ici à dimanche prochain à Paris, comme il l'avait annoncé pendant la journée de repos lundi, Birkenstock et chaussettes aux pieds. Ses Visma-Lease a Bike se sont encore une fois avérés les plus offensifs, Wout Van Aert sonnant la charge au pied du Ventoux (15,7 km à 8,8 %). Tiesj Benoot et Victor Campenaerts, qui s'étaient glissés dans l'échappée, ont ensuite prêté main-forte à leur meneur, tombé au sol à l'arrivée après être entré en collision avec un photographe. « Jonas a vraiment essayé et aujourd'hui, ils ont vraiment bien travaillé en équipe », a commenté Pogacar, qui avait houspillé la formation néerlandaise dans les derniers jours, mettant en cause leur stratégie « bizarre ». « Ils ont super bien géré l'ascension. Heureusement, je n'avais pas les mêmes jambes qu'en 2021 [Vingegaard l'avait décramponné près du sommet, NDLR]. Je suis content de la journée, c'était une bonne performance de ma part. » PHOTO ANNE-CHRISTINE POUJOULAT, AGENCE FRANCE-PRESSE Tadej Pogacar Étiez-vous à la limite ? « À certains moments, j'ai souffert, a reconnu le champion mondial après un instant de réflexion. Mais ce n'était qu'une montée aujourd'hui, plus à moins à fond du bas à la ligne d'arrivée. Ce sera de plus en plus fatigant pour le corps dans les prochains jours. » Woods « explose » Pogacar était moins heureux de la multiplication des contre-attaques après un arrêt pour une pause-pipi. Le rouleur allemand Nils Politt l'a fait savoir à tout le monde en tête de peloton. Qu'importe, après deux heures à 50 km/h, personne n'avait envie de se soumettre à la loi de UAE Team Emirates-XRG. « Le cyclisme a beaucoup changé », a soulignér à La Presse le Canadien Michael Woods (Israel-Premier Tech), l'un de ceux qui se sont finalement glissés dans un groupe de 29 poursuivants. « Il y a des équipes qui saisissent chaque opportunité d'attaquer. À la vitesse que ça va maintenant, ces occasions sont rares. Même si ce n'était pas très honnête, je comprends pourquoi ils l'ont fait. » PHOTO FOURNIE Michael Woods dans la roue de son coéquipier Krists Neilands au début de l'ascension du mont Ventoux. Aidé de son coéquipier letton Krists Neilands, qui roulait pour revenir sur les premiers fuyards, Woods est arrivé au pied du Ventoux bien placé. Le vainqueur d'étape au Puy-de-Dôme, en 2023, a été le premier à réagir au démarrage initial de Paret-Peintre, à 14 km du but, entraînant Healy dans son sillage. Le cycliste d'Ottawa est disparu de l'écran deux kilomètres plus loin. « J'étais au bon endroit, mais je n'étais pas capable de suivre, a admis le vice-doyen du Tour à 38 ans. Malheureusement, je n'avais pas les jambes aujourd'hui. C'était très dur de les suivre et j'ai complètement explosé. C'est triste parce que c'est une montée si iconique ; c'était un peu un rêve de l'emporter là. Sachant que c'est probablement mon dernier Tour, je suis déçu. » Woods espère refaire ses forces mercredi vers Valence, où les sprinteurs ne voudront pas rater ce qui pourrait être la dernière arrivée massive, pour réattaquer dans les Alpes, jeudi et vendredi. « Il y a au moins une ou deux étapes où l'échappée peut gagner, a-t-il évalué. Le but est de rentrer dans l'échappée et de tenter ma chance. » Avec maintenant deux des trois maillots à sa portée sur les épaules (le jaune et les pois de la montagne), Pogacar n'a probablement plus beaucoup de miettes à disperser, lui qui s'approche peu à peu de la tunique verte des points (240 contre 251 pour Jonathan Milan), qui est normalement l'apanage des sprinteurs. Ce n'est pas pour rien qu'il se fait appeler l'ogre slovène. Classement de la 16e étape Valentin Paret-Peintre (FRA/SOQ) les 171,5 km en 4 h 03 : 19. (moyenne : 42,3 km/h) Ben Healy (IRL/EFE) à 0. Santiago Buitrago (COL/TBV) 4. Ilan Van Wilder (BEL/SOQ) 14. Tadej Pogacar (SLO/UAD) 43. Jonas Vingegaard (DAN/TVL) 45. Enric Mas (ESP/MOV) 53. Julian Alaphilippe (FRA/TUD) 1 : 17. Primož Roglic (SLO/RBH) 1 : 51. Florian Lipowitz (ALL/RBH) 1 : 53. 36. Michael Woods (CAN/IPT) 7 : 30. 155. Guillaume Boivin (CAN/IPT) 28 : 12.


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10 hours ago
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Valentin Paret-Peintre s'impose, Tadej Pogacar reste en jaune
(Mont Ventoux) Quel plus beau théâtre pour une première ? Valentin Paret-Peintre a bien choisi son endroit pour débloquer le compteur français dans le Tour de France 2025 en s'imposant mardi au sommet du Mont Ventoux à l'issue d'une étape exceptionnelle de suspense. Jacques KLOPP Agence France-Presse Voyant la destination finale à Paris approcher à grands pas, la nation commençait à s'inquiéter sérieusement d'un possible zéro pointé, une petite humiliation à domicile qui n'est arrivée que deux fois dans l'histoire plus que séculaire de l'épreuve. Mais Zorro est arrivé sous la forme d'un grimpeur tout maigre (1,72 m, 58 kg) qui se plaint souvent de ne pas réussir à prendre un gramme alors qu'il assure manger comme un ogre. Un poids plume qui lui a quand même servi mardi pour dompter les pentes lunaires et assassines du Mont Chauve, un des cols les plus durs d'Europe, où Tobias Johannessen, huitième au général, a dû être placé sous assistance respiratoire après avoir fait un malaise à l'arrivée. Dans les derniers mètres si raides, « VPP » a même paru entrer en lévitation pour battre au sprint l'incroyable Ben Healy avec lequel le grimpeur de Soudal Quick-Step venait de livrer une bataille homérique, arbitrée par Enric Mas et Santiago Buitrago, qui faisaient l'élastique. « J'en ai rêvé. Gagner sur le Tour de France est unique, le faire au Mont Ventoux l'est encore plus », a déclaré « VPP » qui devient le cinquième Français à s'y imposer après Raymond Poulidor, Bernard Thévenet, Jean-François Bernard et Richard Virenque, le dernier, en 2002. « C'est un lieu mythique, il s'est passé tellement de choses sur ces pentes, a-t-il raconté. Je suis dans une équipe belge et quand on demande au staff et aux coureurs quel col ils connaissent en France, ils disent tous : le Mont Ventoux. » L'Ontarien Michael Woods, d'Israel-Premier Tech, a terminé en 36e place, à 7 : 30 de Paret-Peintre. Son compatriote et coéquipier, le Montréalais Guillaume Boivin, a suivi au 155e échelon. Au classement cumulatif, Woods est maintenant 51e, et Boivin, 154e. « Même Superman… » Le scénario de l'étape aussi a été « mythique » avec de la bagarre à tous les étages. Au sommet de la pyramide, Tadej Pogacar a encore gratté deux secondes pour compter désormais 4 : 15 d'avance sur Jonas Vingegaard. PHOTO ANNE-CHRISTINE POUJOULAT, AGENCE FRANCE-PRESSE Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard Mais le maillot jaune a dû résister à trois grosses attaques du Danois, propulsé à chaque fois par un équipier différent, avant d'en placer une lui-même que Vingegaard a facilement enrayée. « Mes sensations aujourd'hui me motivent pour la suite et je vais continuer d'essayer », a commenté Vingegaard, victime d'une légère chute à l'arrivée après un contact avec un photographe. « Il a vraiment tenté aujourd'hui. Heureusement que j'avais de meilleures jambes qu'en 2021 », lorsque Vingegaard l'avait lâché dans le Ventoux, a commenté de son côté Pogacar après avoir battu le record d'ascension qui appartenait jusque-là à Iban Mayo. Les deux hommes et le peloton comptaient près de sept minutes de retard au pied sur les échappées, dont Julian Alaphilippe. Ils ont terminé à une quarantaine de secondes du vainqueur. « Si on pouvait les rattraper ? Même Superman n'y serait pas parvenu », a assuré Pogacar qui a tiré son « chapeau à Valentin ». « C'est super pour un Français. Je l'ai vu lorsqu'on s'est changés. Il était au téléphone, il avait l'air tellement heureux, c'était beau à voir. » La joie du frère « VPP » avait même « du mal à réaliser » l'étendue de son exploit, d'autant plus beau qu'il a été facilité par l'incroyable retour de son coéquipier Ilan Van Wilder dans le dernier kilomètre pour lui offrir un dernier relais et se sacrifier pour lui. « J'ai fait un chrono contre moi-même, a déclaré le Belge. Valentin m'avait dit qu'il se sentait super bien, alors que moi pas tellement. C'était facile de faire le choix, j'ai roulé pour lui. » Pour Soudal Quick-Step c'est déjà la quatrième victoire dans ce Tour après les deux de Tim Merlier et celle de Remco Evenepoel dans le chrono à Caen avant que le double champion olympique n'abandonne dans le Tourmalet, un coup de massue. « Beaucoup ont dit qu'on n'était pas assez forts. J'ai envie de leur dire : allez vous faire foutre parce qu'on gagne sur le Ventoux », a ajouté Van Wilder. Mardi matin dans le bus, au départ de Montpellier, « VPP » n'y croyait pourtant « pas beaucoup », persuadé que Pogacar voulait gagner. Au final, le vainqueur d'étape sur le Giro 2024 a su se sublimer pour aller cueillir la troisième victoire de sa carrière, la plus belle évidemment. Et ce n'était pas le seul Paret-Peintre à lever les bras mercredi puisque son frère aîné Aurélien a aussi exulté sur la ligne, alors qu'il court dans une équipe rivale, Decathlon-AG2R, que Valentin a quitté l'hiver dernier pour la Belgique. « Je suis super content, déclaré Aurélien. Un jour comme ça il n'y a plus de maillot. » Avec La Presse Canadienne Classement de la 16e étape Valentin Paret-Peintre (FRA/SOQ) les 171,5 km en 4 h 03 : 19. (moyenne : 42,3 km/h) Ben Healy (IRL/EFE) à 0. Santiago Buitrago (COL/TBV) 4. Ilan Van Wilder (BEL/SOQ) 14. Tadej Pogacar (SLO/UAD) 43. Jonas Vingegaard (DAN/TVL) 45. Enric Mas (ESP/MOV) 53. Julian Alaphilippe (FRA/TUD) 1 : 17. Primož Roglic (SLO/RBH) 1 : 51. Florian Lipowitz (ALL/RBH) 1 : 53. 36. Michael Woods (CAN/IPT) 7 : 30. 155. Guillaume Boivin (CAN/IPT) 28 : 12.