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Guerre en Ukraine : Volodymyr Zelensky réitère son appel pour une rencontre en face-à-face avec Vladimir Poutine

Guerre en Ukraine : Volodymyr Zelensky réitère son appel pour une rencontre en face-à-face avec Vladimir Poutine

Le Figaroa day ago
Le président ukrainien fait d'une rencontre avec son homologue russe prochainement une «priorité très claire», alors que Donald Trump s'est dit ouvert hier à une rencontre avec Poutine puis entre les trois dirigeants.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a de nouveau estimé ce jeudi 7 août qu'une rencontre en face-à-face avec son homologue russe Vladimir Poutine constituait une «priorité très claire», au lendemain d'une visite de l'émissaire américain de Donald Trump Steve Witkoff à Moscou.
«Nous avons répété en Ukraine à plusieurs reprises que la recherche de véritables solutions peut être réellement efficace au niveau des dirigeants. Il est nécessaire de fixer le moment de cette rencontre et les questions qui y seront abordées.», a indiqué Volodymyr Zelensky sur X. «L'Ukraine n'a jamais voulu la guerre et œuvrera de manière aussi productive que possible en faveur de la paix. L'essentiel est que la Russie, qui a déclenché cette guerre, prenne des mesures concrètes pour mettre fin à son agression. Le monde dispose d'un moyen de pression sur l'agresseur et des moyens de vérifier si les promesses sont tenues.», a-t-il ajouté.
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Volodymyr Zelensky a également indiqué que plusieurs appels avec ses homologues européens étaient prévus aujourd'hui, notamment le chancelier allemand Friedrich Merz ainsi que des responsables français et italiens. Hier, après une conversation conjointe avec Donald Trump et des dirigeants européens, le président ukrainien s'est entretenu avec le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte. «Nous travaillons ensemble» a-t-il encore écrit sur X.
Rencontre «dans les prochains jours» entre Trump et Poutine
Mercredi, à la suite de l'entretien à Moscou de l'envoyé spécial de Donald Trump Steve Witkoff avec Vladimir Poutine, qui aurait duré «près de trois heures» selon l'agence de presse russe TASS, qualifié de «très utile et constructif» par le conseiller diplomatique de Poutine Iouri Ouchakov, la porte-parole de la Maison-Blanche a déclaré que le président américain était «ouvert à une rencontre à la fois avec le président Poutine et avec le président Zelensky».
Selon le New York Times, Donald Trump envisagerait de rencontrer le président russe en personne dès la semaine prochaine, avant une réunion à trois avec Volodymyr Zelensky. Le Kremlin a également annoncé jeudi matin une rencontre entre Trump et Poutine «dans les prochains jours», mais n'a pas répondu à l'idée américaine d'une rencontre à trois Poutine-Trump-Zelensky selon l'AFP.
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La Chine affirme «se réjouir» de voir la Russie et les États-Unis «améliorer leur relation»

Le président chinois Xi Jinping a discuté vendredi par téléphone avec son homologue russe Vladimir Poutine et a tenu à saluer les tentatives d'avancées diplomatiques entre Moscou et Washington. Le président de la Chine, Xi Jinping, a déclaré vendredi 8 août à son homologue russe Vladimir Poutine, lors d'un entretien téléphonique, que Pékin se réjouissait de voir Moscou et Washington travailler à améliorer leurs relations, ont rapporté les médias d'État. «La Chine se réjouit de voir la Russie et les États-Unis maintenir le contact, améliorer leurs relations et promouvoir un règlement politique de la crise ukrainienne», a déclaré Xi Jinping à son homologue russe, selon l'agence de presse officielle Xinhua. Publicité «La Chine soutiendra toujours la paix» Le président chinois «a souligné que les questions complexes n'ont pas de solutions simples» et a ajouté que «la Chine soutiendra toujours... la paix et la promotion des pourparlers», a également rapporté la télévision publique CCTV. Vladimir Poutine et le président américain Donald Trump devraient tenir des pourparlers afin de mettre fin à la guerre en Ukraine. Les deux parties ont confirmé que les préparatifs d'un sommet étaient en cours et ont laissé entendre qu'une réunion pourrait avoir lieu la semaine prochaine. Aucune date ni lieu n'ont pour l'instant été fixés. Le président russe a informé son homologue chinois de la «situation des contacts et communications récents» entre les États-Unis et la Russie, ainsi que de la situation en Ukraine, selon la même source. Xi Jinping s'est entretenu avec Vladimir Poutine vendredi à la demande du dirigeant russe, a rapporté la CCTV.

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La réaction est menaçante. Ce vendredi, le Hamas a estimé qu'Israël se préparait à commettre un « nouveau crime de guerre » avec son plan pour prendre le contrôle de la ville de Gaza, adopté quelques heures plus tôt par le cabinet de sécurité de l'État hébreu. Selon la radio publique Kan, « le plan approuvé est structuré en plusieurs étapes (…) : d'abord conquérir la ville de Gaza, dont les habitants (un million selon le Hamas) seront évacués dans les deux prochains mois en direction des camps de réfugiés situés dans le centre de la bande de Gaza et d'autres endroits. Ensuite, les troupes encercleront la ville et opéreront à l'intérieur ». Menace contre les otages C'est « une aventure criminelle qui lui coûtera cher et ne sera pas un voyage facile », a menacé le mouvement islamiste palestinien dans un communiqué diffusé sur Telegram ce vendredi, assurant même que ce plan signifiait le « sacrifice » des otages. Benyamin Netanyahou et son gouvernement « ne se soucient pas (de leur) sort », a accusé le Hamas. Après 22 mois d'un conflit dévastateur, 49 Israéliens sont toujours détenus dans l'enclave palestinienne, dont 27 sont présumés morts. VidéoNetanyahou redit la volonté d'Israël de prendre le contrôle de la bande Gaza Les menaces proférées par le Hamas étaient redoutées par les proches des otages. La décision du cabinet « signifie (les) abandonner, tout en ignorant complètement les avertissements répétés de la direction militaire et la volonté claire de la majorité du public israélien », a déploré le Forum des familles, principale organisation des proches d'otages israéliens, ce vendredi matin. « En choisissant l'escalade militaire, nous laissons nos proches à la merci du Hamas », a-t-elle mis en garde. En conclusion de son communiqué de ce vendredi, le Hamas soutient malgré tout « qu'il n'épargnera aucun effort pour prendre toutes les mesures afin de préparer le terrain à un accord, y compris avancer vers un accord global pour libérer tous les prisonniers de l'occupation en une seule fois, parvenir à un arrêt de la guerre et au retrait des forces d'occupation. » « Les plans de Netanyahou (…) confirment sans l'ombre d'un doute son désir de se débarrasser des otages et de les sacrifier dans la poursuite de ses intérêts personnels et de son agenda idéologique extrémiste », avait réagi le Hamas dès jeudi, avant que le cabinet de sécurité n'approuve l'idée évoquée par le Premier ministre israélien dans la presse.

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Pourquoi, sur la loi Duplomb, la décision du Conseil constitutionnel ne clôt pas le débat

POLITIQUE - Un passage rue de Montpensier et fin de partie ? En censurant jeudi 7 août la réintroduction de l'acétamipride, pesticide controversé, le Conseil constitutionnel a tranché. La loi sera promulguée dans cette version revue et corrigée, a indiqué l'Élysée dans la foulée. Sans pour autant mettre un point final au(x) débat(s). Immédiatement après la publication des Sages, la ministre de l'Agriculture Annie Genevard s'est empressée de faire savoir que le gouvernement sera « aux côtés » des filières « placées en situation d'impasse » par la décision du Conseil constitutionnel. Ce vendredi, c'est son collègue de la Santé Yannick Neuder qui appelle à réévaluer « sans délai » au niveau européen l'impact sur la santé humaine de l'acétamipride. En cas d'impact avéré, « il faudra naturellement interdire ce produit », a-t-il ajouté, soulignant que le Conseil constitutionnel reconnaît les risques mais que le principe de précaution reste cantonné aux questions environnementales. Sans le dire, les ministres, issus des Républicains, tentent d'apaiser la colère de deux des principaux syndicats agricoles - FNSEA et Coordination rurale. Car la loi Duplomb était présentée comme une réponse au mouvement agricole de l'automne 2024. Or, en censurant son article phare, le Conseil constitutionnel maintient « une divergence entre le droit français et le droit européen » et les « conditions d'une concurrence inéquitable », a estimé Annie Genevard. L'un des principaux motifs de la colère des agriculteurs. « Il s'agit bien de mettre la France au même niveau de principe de précaution que les autres pays européens », a insisté Yannick Neuder, quand Annie Genevard veut inscrire à l'ordre du jour européen « l'harmonisation des règles phytopharmaceutiques » entre les États-membres. « Le Conseil constitutionnel ne ferme pas la porte » En attendant une éventuelle législation européenne, les partisans français de la loi ne désarment pas. L'allié du RN Éric Ciotti réclame du gouvernement « le retrait des rayons de tous les produits importés ayant utilisé l'acétamipride » pour empêcher une concurrence déloyale. Le sénateur LR à l'origine du texte n'a lui pas exclu un nouveau texte pour réintroduire l'acétamipride mais en tenant compte des critères imposés par les Sages. Le Conseil constitutionnel dit que cette réintroduction, sous conditions, « n'était pas encore assez encadrée sur la durée » et « sur la liste des filières » dans le texte présenté, a reconnu sur RMC Laurent Duplomb. Mais il « ne ferme pas la porte » à un retour de ce pesticide sous des critères plus précis pour autant, a estimé l'élu. Les membres de l'instance constitutionnelle ont estimé que « faute d'encadrement suffisant », cette mesure était contraire au « cadre défini par sa jurisprudence, découlant de la Charte de l'environnement » sur le droit de « vivre dans un environnement sain ». Dans les faits, leur décision ne condamne en effet pas directement l'acétamipride, qu'ils avaient consenti à réautoriser en 2020, par une dérogation temporaire cantonnée à la filière des betteraves et à l'enrobage des semences. Un retour à l'Assemblée toujours sur les rails Chez les opposants du texte, le soulagement est donc en demi-teinte. « Cette décision laisse ouverte la possibilité d'une nouvelle loi qui, si elle respecte certains critères, pourrait permettre une nouvelle dérogation. La vigilance reste donc de mise » alerte l'association Notre Affaire à Tous. Victoire mitigée aussi parce que les autres articles, comme la législation sur les mégabassines ou l'élevage intensif, n'ont pas été retoqués par le Conseil constitutionnel qui a tout juste émis quelques réserves. Il y a malgré tout au moins un point positif. « C'est la première fois que le Conseil constitutionnel censure un article sur le fondement d'une disposition de la Charte de l'environnement » analyse Arnaud Gossement, avocat spécialiste en droit de l'environnement, auprès du Monde. De quoi renforcer les arguments des militants, puisqu'ils pourront désormais s'appuyer sur les principes de cette charte pour s'opposer à des politiques jugées contraires. Sans garantie de succès à tous les coups, mais fort d'au moins un précédent en leur faveur. En attendant, même promulguée, la loi Duplomb pourra malgré tout faire son retour au Parlement. D'une part, parce que la conférence des présidents de l'Assemblée nationale doit encore se prononcer sur la tenue d'un débat - sans vote - auquel tous les groupes se sont déjà dits favorables. D'autre part, parce que les Écologistes et la France insoumise continuent à réclamer la non-promulgation de la loi et une seconde délibération, exclue désormais par le président de la République, faute de quoi « nous défendrons l'abrogation de cette loi », ont prévenu les Verts dans un communiqué. S'y ajoutent, en parallèle, les voix qui entendent profiter du succès de la mobilisation populaire pour le dupliquer : « Quelque chose s'est levé qui ne doit pas faiblir pour les prochains combats », insiste le socialiste Olivier Faure.

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