
Colombie : un élu se filme dans une voiture criblée de balles et affirme avoir échappé à une tentative d'assassinat
À l'intérieur de son véhicule, le député colombien Julio Cesar Triana montre du doigt ce qui s'apparenterait à plusieurs impacts de balles sur le parebrise. Après avoir été la cible de coups de feu, le critique virulent du gouvernement de gauche colombien assure avoir échappé de justesse à ce qui aurait pu être son assassinat. L'incident a eu lieu dans la région méridionale de Huila ce 13 août, où opèrent des dissidents de l'ancienne guérilla des Farc.
«Ils nous ont attaqués, ils ont tiré sur nous avec un fusil et un pistolet... Nous avons été touchés à plusieurs reprises», a déclaré Julio Cesar Triana, visiblement bouleversé, dans une vidéo publiée sur X. Le président Gustavo Petro a envoyé un hélicoptère pour évacuer le député conservateur et a déclaré que l'armée était en train d'engager le combat contre les assaillants.
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Cette nouvelle attaque intervient le jour où est inhumé le candidat à la présidentielle Miguel Uribe visé en juin dernier à Bogota. L'assassinat d'Uribe a placé la sécurité des politiciens et des candidats au centre du débat public à l'approche des élections de mai 2026. Selon Indepaz, un groupe de recherche indépendant, au moins 74 candidats à des fonctions électives ont été assassinés en Colombie entre 2016 et 2024.
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Le Figaro
4 hours ago
- Le Figaro
Hauts-de-Seine : une prostituée poignardée à mort dans un appartement, cinq personnes en garde à vue
Un différend a éclaté entre deux prostituées, leurs gardes du corps et deux clients. L'une des jeunes femmes est morte après avoir reçu un coup de couteau au thorax. Une femme identifiée comme une prostituée a été tuée dans la nuit de vendredi à samedi, vers 2h50, à l'arme blanche dans un appartement de Colombes, dans les Hauts-de-Seine. Trois autres personnes ont été blessées, a appris Le Figaro de source policière. Le différend aurait opposé deux prostituées, leurs deux gardes du corps et deux clients, nous est-il précisé. Les deux clients présentaient des plaies à l'arme blanche et une fracture du nez. Ils ont été transportés à l'hôpital. Dans l'appartement, l'une des prostituées a été découverte par les policiers en arrêt cardio-respiratoire. Elle avait reçu un coup de couteau au niveau du thorax et a été déclarée morte à 3h45. L'autre jeune femme n'a pas été blessée. «Leurs deux gardes du corps sont intervenus. L'un d'eux a été blessé au thorax puis transporté à l'hôpital La Pitié-Salpêtrière en urgence absolue, sans pronostic vital engagé. Le second, quant à lui, n'a pas été blessé», souligne notre source précisant que les circonstances du crime restent floues. Publicité Le parquet de Nanterre a ouvert une enquête des chefs d'homicide volontaire et tentatives d'homicide volontaire, indique-t-il à l'AFP. Elle a été confiée au service départemental de police judiciaire des Hauts-de-Seine (SDPJ 92). «Cinq personnes se trouvent actuellement en garde à vue» et «les investigations sont en cours pour tenter de déterminer le déroulement des faits», détaille le parquet sans préciser si la piste d'un règlement de comptes dans le milieu de la prostitution est privilégiée.


Le Parisien
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- Le Parisien
« Si tu portes plainte, je te tue » : un homme écope d'un an de prison pour avoir cassé le nez de son ex-amante
C'est penaud que se présente Adam S., dans le box des prévenus. Devant les juges du tribunal de Senlis (Oise), ce jeudi 14 août, il tente en vain de se défendre. « Je suis persuadé que je ne lui ai donné aucun coup, plaide-t-il, sans convaincre. Elle a dû se frapper toute seule. » Il est 10 heures au moment de faits, le dimanche 3 août. La victime de 56 ans fume une cigarette devant chez elle, à Verberie (Oise). Adam S., qui promène son chien se jette sur elle et lui assène trois violents coups de poing. Il la plaque ensuite au sol et la menace. « Si tu portes plainte, je te tue. Je ne rentrerai pas en prison sans t'avoir mis une balle. » Transportée aux urgences, la victime a le nez fracturé et de nombreux hématomes au visage. Le prévenu continue les menaces par SMS. Puis c'est l'actuelle compagne d'Adam S. qui passe à l'action. Elle tente à son tour de persuader la victime de ne pas déposer plainte. « Au début c'était de l'amitié » Sans succès. Le lendemain, les gendarmes tentent d'interpeller l'agresseur sur son lieu de travail mais, pris de « stress », le prévenu se réfugie dans la réserve de l'entrepôt en se cachant entre des palettes. Il se rendra finalement de lui-même, un peu plus tard. La victime, elle, se dit depuis traumatisée. Interrogé par le tribunal, le prévenu indique la connaître depuis 3 ans. « Au début c'était de l'amitié, puis on a eu des relations. » Lui estime que tout est fini depuis plusieurs mois et dénonce un harcèlement de la part de son ex-amante. Une version qui laisse le tribunal perplexe.


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- Le Figaro
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