
Notre critique de Karate Kid: Legends, kung-fu pas fou
Hollywood recycle sans vergogne. Dinosaures (Jurassic World, Renaissance ), super-héros (Superman, Les 4 Fantastiques ), petits bonhommes bleus (Les Schtroumpfs, le film) et autres dragons, rien n'échappe à l'industrie du remake, reboot et suite à gogo. La franchise Karate Kid est peut-être moins spectaculaire, elle n'en est pas moins féconde. Depuis 1984, cinq films et une série télévisée (Cobra Kai) ont fait de Daniel, jeune américain orphelin de père formé par M. Miyagi aux arts martiaux, et ses avatars, des héros populaires.
Le héros de Karate Kid : Legends a un profil et une histoire à peu près similaires, sauf qu'il est chinois – préservant ainsi le film de toute critique d'appropriation culturelle. Li Fong (Ben Wang) quitte Pékin pour New York avec sa mère. Un nouveau départ après la mort de son frère, tué lors d'une rixe. Un traumatisme qui le pousse à renoncer à se battre. C'est compter sans Connor, bad boy champion de karaté, ex de sa nouvelle amie, Mia, tenant du titre du tournoi des 5 Boroughs.
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Pour les fans
Pour l'affronter, Li Fong se forme avec deux maîtres : son oncle Han (Jackie Chan, génial acrobate avec de beaux restes) et Daniel (Ralph Macchio, aussi expressif qu'un ficus), l'ancien apprenti devenu sensei (et producteur de la saga). Les préceptes (« Tout est kung-fu », « Deux branches, un arbre », « Piéger le tigre avec l'attaque du dragon » - quid du panda ?) accompagnent toujours les exercices. Li Fong, synthèse du Marty McFly de Retour vers le futur et du Peter Parker de Spiderman, se montre un élève doué et appliqué.
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Le film s'adresse aux fans de la première heure, adolescents dans les années 1980, et à leurs enfants nés dans les années 2010, génération habituée à scroller les écrans domestiques et réputée incapable de maintenir son attention plus de deux minutes.
Le réalisateur Jonathan Entwistle semble avoir donné comme consigne à son monteur de ne pas faire durer chaque plan plus de deux secondes. Les séquences s'enchaînent à toute vitesse. L'intrigue cousue de fil blanc est pliée en une heure et demie et des poussières. Si Karate Kid : Legends se regarde sans déplaisir, il n'imprime pas plus qu'une bande-annonce avalée aussi vite qu'un seau de pop-corn.
La note du Figaro: 2/4

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