
Les nouveautés des constructeurs au Salon de Munich 2025
Les derniers mois ont été riches en nouveautés pour la marque d'Ingolstadt avec en particulier la découverte des nouveaux SUV Audi Q5 et Audi Q3, de l'Audi A6 Sportback e-tron. On devrait voir apparaître à Munich la version Sportback de l'Audi Q3 et l'on devrait découvrir la dernière génération du SUV Audi Q7 qui est encore en période de mise au point (photo) et ne sera commercialisée qu'en 2026.
Marque chinoise de luxe qui appartient en partie à Changan Automobile, Avatr présente au Salon de Munich ses véhicules électriques dotés d'une architecture 800 volts sur un stand au milieu de la ville qui sera en accès libre. En plus d'une berline d'aspect dynamique (Avatr 12), il devrait y avoir un grand SUV Avatr 11 (photo). La marque dispose d'un centre de design à Munich qui est dirigé par Nader Faghihzadeh, un designer qui a travaillé auparavant chez BMW. Bako Moto
Constructeur tunisien qui produit deux petites autos électriques (dont la majorité des composants provient de Chine). La Bee (photo) qui mesure 2,35 m de long à une autonomie 50 à 120 km en fonction des versions. Le B-Van, un utilitaire mesurant 2,82 m peut se recharger sur secteur et aussi grâce à son toit doté de cellules photovoltaïques (autonomie de 100 à 300 km). (Constructeur présent dans le centre des congrès) BMW
La marque munichoise devrait faire fort en présentant le nouveau SUV BMW iX3 qui inaugure la plateforme « Neue Klasse ». Pour le moment, sur les photos fournies par BMW, ce modèle est encore recouvert d'adhésifs, mais verra disparaître sa tenue de camouflage à l'ouverture du salon le 9 septembre. À ses côtés, on pourrait voir apparaître la nouvelle BMW i3 vêtue encore d'un épais camouflage, car la belle s'effeuillera au printemps prochain.
La marque chinoise va bientôt ouvrir les portes de son usine de production en Hongrie et assembler là-bas les voitures qui seront vendues sur le continent européen. Le constructeur ne compte pas s'arrêter là et va ouvrir un centre de développement à Budapest et va investir pour cela environ 250 millions d'euros. La dernière-née de la marque chinoise est la BYD Dolphin Surf qui a été essayée par Caradisiac. Can Am
Can Am est une entreprise canadienne filiale de Bombardier, elle produit des quads, des motos électriques, des motos à trois roues, mais aussi des véhicules « Side-by-side », des sortes de buggys pour deux personnes qui se nomment Maverick et existent dans de multiples versions. Changan
Changan est un constructeur chinois d'importance qui a fondé plusieurs co-entreprises avec Ford, PSA, Suzuki. Il est aussi propriétaire de la marque Avatr qui va être mise en avant à Munich, mais aussi de Deepal dont le SUV électrique Deepal S07 (un modèle repris par Mazda pour son Mazda CX-6e) est développé en collaboration avec le géant de l'électronique Huawei. Ce modèle est déjà en vente sur le continent européen. Le groupe Changan qui sera présent dans le centre des congrès est en ce moment même en discussion avec un autre groupe chinois Dongfeng afin de fusionner et devenir un mastodonte capable de produire 5 millions de véhicules par an. Cupra
La petite marque espagnole Cupra a le vent en poupe devrait mettre en avant l'essentiel de sa gamme à Munich et présenter aussi sa petite citadine électrique Cupra Raval (photo) qui pour le moment est toujours en période de mise au point et sera commercialisée en 2026. Dongfeng
En pourparlers pour fusionner avec Changan, le groupe chinois place ses pions en Europe en particulier en Espagne où il commercialise sa marque Voyah avec son SUV électrique Voyah Free et son grand monospace électrique Voyah Dream. Il attend également de lancer une autre de ses marques M-Hero. (Constructeur présent dans le centre des congrès) Ford
Pour Ford, sa présence à Munich permettra à la marque américaine de présenter l'intégralité de sa gamme et ses nouveaux modèles électriques que sont les SUV Ford Explorer, le Ford Capri et le tout nouveau Ford Puma Gen-E. Tandis que la Mustang Mach-E (photo) vient de bénéficier d'améliorations et de nouvelles teintes de carrosserie, d'une pompe à chaleur de série, d'un sélecteur de vitesse qui change de place, cette auto sera aussi présente sur le stand. Genesis
La marque coréenne Genesis est la division luxe de Hyundai. Implantée en Allemagne, au Royaume-Uni et en Suisse, la marque Genesis n'est pas encore disponible dans notre pays, mais elle y arrivera en 2026. Disposant d'une offre assez large de grandes berlines et de SUV thermiques ou électriques, la marque veut également développer une division sportive (à l'image du M de BMW ou de AMG pour Mercedes) qui se nomme Magma. Celle-ci va proposer un nouveau modèle, le SUV Genesis GV60 Magma qui disposera de deux moteurs électriques qui pourraient dépasser les 700 ch. Ce modèle, dont un des prototypes a été pris en photo par nos chasseurs de scoop pourrait être présenté à Munich. D'autres modèles badgés Magma, dont un coupé exclusif, verront le jour ensuite. Hyundai
Hyundai veut commercialiser 21 modèles électriques d'ici à 2030. On connait déjà le petit SUV Hyundai Inster, on a découvert dernièrement le Hyundai Ioniq 9, un grand SUV à sept places… Qu'est-ce que la marque coréenne va sortir de ses cartons dans le cadre du Salon de Munich ? Sera-ce un concept-car représentant la future citadine Hyundai Ioniq 2 (un patronyme qui n'est pas officiel) qui deviendra le pendant électrique de la Hyundai i20 ? Mais on pourrait découvrir la Hyundai Ioniq 6 qui est la version sportive de la grande berline électrique Hyundai Ioniq 6. Inyo Mobility
Avec sa petite Inyo Cab, Inyo Mobility veut révolutionner le transport de personnes dans les transports publics locaux. Ce petit véhicule qui a la vocation, plus tard, d'être autonome est léger et facile à produire tout en bénéficiant d'une maintenance simplifiée. Kia
La marque coréenne Kia pourrait présenter à Munich le modèle de série son petit SUV Kia EV2 vu jusqu'à présent sous la forme d'un concept-car. Mais il y aura à coup sûr sa nouvelle berline compacte électrique Kia EV4 (photo) que le constructeur se charge de présenter pendant l'été chez les concessionnaires de 23 villes de l'Hexagone. Pour la voir, il suffit de s'inscrire sur le site du constructeur coréen. Il y aura aussi à Munich les nouveaux Kia PV5 qui sont déjà commercialisés. Il s'agit d'utilitaires électriques qui sont disponibles en fourgon ou en transport de personnes (ludospace). Leapmotor
Les modèles Leapmotor sont désormais distribués par le groupe Stellantis, la petite Leapmotor T03 électrique est même assemblée dans une usine du groupe à Tychy en Pologne. Il y a aussi dans la gamme le SUV familial électrique Leapmotor C10 qui existe aussi avec un prolongateur d'autonomie (un petit moteur thermique recharge la batterie en roulant) qui se nomme C10 REEV. On attend le Leapmotor B10 (photo) qui sera bientôt commercialisé et qui est de la taille d'un Peugeot E-3008. Viendra ensuite une berline compacte Leapmotor B05, mais il n'est pas sûr qu'on la découvre à Munich. Lucid
Marque californienne, Lucid propose de grandes voitures luxueuses et électriques dont la berline Lucid Air (photo) et le SUV Lucid Gravity. Un SUV de milieu de gamme est également dans les cartons. La marque n'est pas commercialisée en France, mais en Allemagne, en Suisse, au Luxembourg… La Belgique et la France font partie des pays ou la marque veut s'implanter mais on ne sait pas quand. Mercedes
C'est la Mercedes CLA Shooting Brake qui devrait être dévoilée à l'ouverture du Salon de Munich. Cette auto qui sera disponible comme le coupé quatre portes avec des motorisations thermiques et 100 % électriques devrait faire l'essentiel du spectacle. À moins qu'elle ne soit éclipsée par le concept-car Mercedes-AMG GT XX (photo) qui préfigure le futur coupé électrique à quatre portes qui viendra remplacer l'actuelle Mercedes-AMG GT quatre portes. Mais d'autres surprises pourraient bien être dévoilées par la marque à l'étoile lors du salon, on vous tient au courant. Mini
La gamme de la Marque Mini est désormais complète depuis que les versions John Cooper Works ont été dévoilées dont les versions 100 % électriques de 258 ch des Mini trois portes et de la Mini Aceman. Il ne devrait pas y avoir de surprises concernant cette marque au Salon de Munich, à moins qu'un concept-carsoit dévoilé au dernier moment. Opel
Seule marque de la galaxie Stellantis (si l'on excepte Leapmotor) à faire le déplacement à Munich, la marque Opel devrait présenter l'ensemble de sa gamme, dont les nouveaux SUV Opel Frontera, Grandland et Mokka (simple restylage pour le Mokka) sont les dernières nouveautés en date. Mais la marque à l'éclair veut créer électro-choc en relançant les trois lettres GSE qui veulent désormais dire « Grand Sport Electric » et le premier modèle de cette gamme sportive est l'Opel Mokka GSE qui se dote d'un électromoteur de 280 ch. Ce modèle en version camouflée ou sous la forme d'un show-car, devrait faire tourner les têtes dans la capitale bavaroise. Polestar
Il est désormais possible d'acheter en France une voiture de chez Polestar, cette marque suédoise qui appartient à Volvo qui est elle-même propriété du groupe chinois Geely. Les voitures vendues en France sont 100 % électriques et se nomment Polestar 2, Polestar 3 et Polestar 4, derrière ces appellations se cachent une berline, un SUV et un SUV Coupé. À Munich, la marque pourrait présenter la version définitive de la GT électrique Polestar 5 (photo) qui est inspirée du concept-car Polestar Precept. Porsche
Alors que la marque sportive allemande se tourne de plus en plus vers l'électrique elle n'en oublie pas pour autant les modèles thermiques. À l'occasion du Salon de Munich, Porsche pourrait nous réserver une ou plusieurs surprises. On attend les Porsche 718 Cayman (photo) et Boxster électriques, mais aussi le SUV Porsche Cayenne électrique et le restylage du Cayenne thermique, à moins que ce soit un concept-car. Porsche ayant profité du Salon de Munich 2023 pour présenter le concept-car Porsche Mission R. Renault
Renault sera bien la seule la marque française Renault lors du Salon de Munich. Mais il n'y a rien à regretter puisque la nouveauté qui devrait y être présentée devrait faire parler d'elle. Aux côtés des nouvelles voitures électriques que sont les Renault 5 et Renault 4, on devrait en effet découvrir la sixième génération de la Renault Clio qui poursuit pour le moment des essais routier (photo). Cette voiture est toujours équipée de motorisations thermiques électrifiées et devrait séduire les fidèles de cette citadine. Il se pourrait également que la marque propose aussi la future Renault Twingo électrique dans une version très proche de la série, cette petite électrique à 20 000 € devrait être commercialisée en 2026. Smart
Désormais issues de la co-entreprise appartenant pour moitié à Mercedes et le groupe chinois Geely, les automobiles Smart n'ont plus rien à voir avec leurs ancêtres. Trois SUV électriques composent la gamme du constructeur Smart #1, Smart # 3 et Smart # 5 et alors que l'on attend une petite Smart à deux places qui reprendrait le flambeau de la Smart Fortwo. Une berline Smart qui se nommerait #6 serait aussi en préparation, celle-ci reprendrait la base d'une autre berline chinoise Zeekr 007. À Munich, si l'on ne peut voir aucune de ces deux nouvelles autos, on se contentera de la version sportive Brabus (photo) du SUV Smart #6 qui affiche 646 ch ! Togg
Togg est une entreprise turque qui propose un SUV électrique de belle facture, dessiné par le designer automobile turc Murat Günat avec l'aide de Pininfarina. Il se nomme Togg T10X et développe une puissance de 218 ch. L'autonomie de ce modèle dans sa version « Long Range » est de 523 km. Au catalogue de ce nouveau constructeur dont la naissance remonte à 2018, on trouve aussi une berline Togg T10F animée par le même électromoteur de 218 ch. Volkswagen
Pour la marque Volkswagen, le Salon de Munich permettra de découvrir un concept-car, voire un show-car du futur SUV électrique et citadin ID.2 X. Un modèle qui devrait arriver fin 2026 à un tarif proche des 28 000 € (hors bonus) selon nos estimations. Reprenant la base MEB Entry de la future Volkswagen ID.2 prévue pour 2026 à un tarif de 25 000 €, le SUV citadin électrique devrait disposer d'une autonomie de 450 km avec la motorisation la plus efficiente. On devrait voir aussi sur le stand Volkswagen, la Volkswagen Golf GTI Edition 50 (photo), le modèle de série GTI le plus puissant à ce jour. Sous son capot, un moteur développant 325 ch et 420 Nm de couple. Xpeng
Fondée en 2014 à Canton en Chine, la marque Xpeng commercialise en France les SUV électriques Xpeng G6 et Xpeng G9. Une nouveauté de cette marque chinoise pourrait bien être dévoilée dans le cadre du Salon de Munich.
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Les Echos
41 minutes ago
- Les Echos
Pourquoi le défroisseur fait de l'ombre au fer à repasser
On pourrait croire que l'été est plus propice que d'autres saisons aux tenues décontractées, voire froissées. C'est pourtant entre les mois de juin et de septembre qu'il se vend le plus d'appareils de petit électroménager dédiés au soin du linge… Parmi eux, les défroisseurs tirent bien leur épingle du jeu. Au premier trimestre, leurs ventes ont augmenté de 2 % en valeur mais de 11,5 % en volume. En 2024, elles avaient progressé, sur l'ensemble de l'année, de 5,2 %, selon le bilan établi par NielsenIQ-Gfk pour le Gifam, le groupement des marques d'appareils pour la maison. Dans le même temps, le chiffre d'affaires hexagonal de l'ensemble du segment intégrant les plus coûteux fers à repasser et surtout centrales vapeur reculait au contraire de 5,6 %, à 160 millions d'euros. Les jeunes séduits par les défroisseurs La pénétration dans les foyers de ces produits arrivés en France il y a une dizaine d'années atteint aujourd'hui 13 % contre 10 % en 2023. Il est vrai que les nouvelles générations s'en sont bien emparées. Rien d'étonnant. « Les plus jeunes ont eu dès le départ le choix entre plusieurs types d'équipement dont le défroisseur. Les autres n'ont connu que les fers et centrales quand ils ont fait leur premier achat », souligne Laurent Cours, directeur statistiques et études du Gifam. Avantage supplémentaire : ces produits sont bien plus accessibles que le reste du marché. Seule inconnue au niveau national : difficile de savoir qui n'a qu'un défroisseur chez soi et qui le cumule avec un autre outil de repassage. « Le défroisseur est, pour une partie des consommateurs, un appareil complémentaire, notamment lors d'un week-end ou en voyage », constate Guillaume Roi, directeur marketing de Versunin, doté notamment dans son portefeuille de la marque Philips et qui est numéro deux dans le soin du linge version petit électroménager en France. Course au design et à l'innovation La griffe propose notamment la très accessible série 5000 qui s'utilise verticalement mais aussi horizontalement pour ceux qui ont l'habitude du geste du repassage. Pour inspirer de nouveaux consommateurs, le segment s'enrichit régulièrement de nouveautés. Tout en mettant l'accent sur le design de produits qui, comme pour le sèche-cheveux, entretiennent leur côté désirable du produit. Calor, qui revendique la première place du soin du linge en France en 2024, a ainsi lancé cette année le défroisseur haut de gamme AeroSteam qui revendique l'« aspiration des plis » et est fabriqué en Normandie. La marque a récemment grignoté des parts de marché sur ce terrain. La montée en puissance du segment attise d'ailleurs l'appétit de nouveaux acteurs. L'américain Conair, leader des défroisseurs aux Etats-Unis, a ainsi récemment fait son arrivée en France. L'un des freins reste cependant la méconnaissance d'une partie des consommateurs de l'existence même de ces produits. Les air fryers sont finalement devenus plus populaires en moins de temps. Un effet probable du tropisme des Français pour la cuisine. Repasser : un moment statutaire Au global, au premier trimestre, l'entretien du linge a vu ses ventes en valeur reculer de 4 % et en volume de 2 %. Mais si les fers à repasser sont moins achetés qu'avant, ils restent un univers important. « Il s'en vend encore un million d'exemplaires par an. Le marché n'a rien d'anecdotique. De plus en plus d'équipements se commercialisent avec des solutions anti-calcaire, ce qui permet de les conserver plus longtemps », souligne Laurent Cours. Les fers et les centrales vapeurs restent d'ailleurs utilisés plus fréquemment que les défroisseurs. « Les typologies de consommateurs sont très différentes. Pour certains d'entre eux, le soin du linge reste un moment statutaire auquel on consacre du temps. D'autres, plus jeunes, doivent adapter leur appareil à la taille de leur logement et se focalisent sur les défroisseurs », constate Guillaume Roi, directeur marketing de Versuni dont Philips est une marque phare. Les industriels cherchent d'ailleurs à innover sur les produits existant de longue date pour rassurer les consommateurs. Philips a ainsi mis en place la technologie « optimal Temp » qui permet de s'assurer que le fer ou la centrale ne brûlera pas le vêtement, une des grandes craintes des utilisateurs. Et renforce sa place sur le marché. La marque table sur le prochain retour en force des besoins lié au renouvellement nécessaire des produits notamment sur les centrales vapeur. En mai, le marché des défroisseurs semble avoir encore fait un grand bond en avant. Mais près de 15 % des Français ne possèdent toujours aucun appareil de petit électroménager sur le segment du soin du linge. Un taux finalement très élevé par rapport à d'autres univers du secteur.


Les Echos
an hour ago
- Les Echos
« Les gens adoptent un style casual au bureau… » : les pressings 5àsec contraints de se réinventer
Nous vous offrons la lecture de cet article, normalement réservé à nos abonnés, pour vous faire découvrir le travail de la rédaction. Les habitudes des Français en matière d'achats et de port de vêtements ont bien changé au cours des dernières années. Et les pressings doivent s'y adapter. 5àsec, le leader du secteur avec quelque 200 points de vente dans l'Hexagone sur un marché dominé à 80-85 % par les indépendants, vient ainsi de revisiter son concept de magasin pour mieux répondre aux nouvelles attentes des consommateurs. L'objectif : valoriser la palette de services proposée par l'enseigne. La nouvelle signature de la marque, dont le déploiement sera progressif, met ainsi l'accent sur le soin et la réparation pour donner aux clients le réflexe de venir plus souvent. Du pressing à la réparation « Le coeur historique du secteur était constitué des vêtements portés au travail ou lors de fêtes. Or les gens portent moins de tenues habillées et adoptent un style 'casual' au bureau. A cette tendance s'ajoute la place prise par la fast-fashion, qui conduit à prendre moins soin des produits achetés. Mais de nouveaux besoins émergent. Il faut innover pour y répondre et donner de la modernité à l'enseigne », analyse Olivier Boccara, président du groupe Klincare dont 5àsec est la marque phare. Dans les points de vente nouvelle manière, le service réparation est, ainsi, mis en évidence dès la devanture, avec des vêtements et chaussures sur un mannequin proposant le changement de fermeture zip, la pose de coudières ou le nettoyage de sneakers. « Il existe de multiples façons d'incarner la longévité des vêtements et la durabilité, une dimension que les consommateurs recherchent de plus en plus. Le développement de services est un sujet crucial pour le retail dans son ensemble. Il faut faire connaître leur existence », souligne Philippe de Mareilhac, président de l'agence MV Design, qui a repensé l'expérience en magasin et l'identité visuelle de 5àsec. Les codes de la cosmétique pour modèle Pour les clients pressés, une borne de retrait express permet de récupérer ses vêtements de manière autonome en cas d'affluence. Tandis que des SMS sont envoyés pour prévenir que le travail a été fait. « Une partie de la relation peut être digitalisée. Mais le comptoir et l'échange avec les équipes restent au coeur du dispositif », ajoute Philippe de Mareilhac, qui souligne que les codes des magasins s'inspirent pour partie de ceux de la cosmétique. L'extension de l'offre se fait progressivement. « Les gens font davantage attention à leur intérieur. Il faut aussi leur simplifier la tâche pour les rideaux, les canapés ou les tapis », relève Olivier Boccara. Un service permettant de venir chercher à domicile des pièces un peu lourdes fait partie des pistes de développement. Tandis qu'un ticket dématérialisé à mettre dans son « wallet » sur mobile est en cours de déploiement. Un leader mondial Mettre le concept au goût du jour est d'autant plus important que le secteur est en pleine mutation. En France, le nombre de pressings a été divisé par trois en quinze ans et s'établit à environ 3.000 aujourd'hui. 5àsec avait, pour sa part, été repris en 2020 à Bridgepoint par son prêteur, LGT Capital Partners, après avoir subi l'impact du Covid et été mis en redressement judiciaire. Un plan de transformation a, dans un premier temps, conduit à resserrer la taille du réseau. Avant de proposer, désormais, un nouveau type de point de vente. Outre la place de numéro un en France, 5àsec revendique celle de leader mondial dans la mesure où la marque est la seule à être présente sur les cinq continents. L'enseigne existe dans 25 pays au travers de quelque 1.500 magasins. Les ventes s'établissent aux alentours de 200 millions d'euros, franchisés inclus. Certaines zones géographiques sont plus adeptes du pressing que d'autres. « Dans les pays du sud de l'Europe, le rapport statutaire au vêtement perdure, on s'habille encore pour aller à l'opéra. Les dynamiques de volume sont donc plus élevées. L'Asie et l'Amérique du Sud ont, de leur côté, des croissances fortes », note Olivier Boccara. Le Brésil ne compte pas moins de 600 points de vente 5àsec, tandis que l'Argentine, le Chili ou le Mexique en ont une centaine chacun. « Nous préparons un lancement en Inde avec un partenaire », ajoute le dirigeant. Des Français à éduquer A l'international comme en France, l'un des axes de développement concerne le B to B. Le groupe a racheté à Edenred en 2023 CleanWay, une entreprise spécialisée dans l'entretien des uniformes de travail à travers le monde. Vis-à-vis des professionnels comme du grand public, un autre enjeu porte sur l'empreinte environnementale. « Nous travaillons beaucoup sur les machines pour optimiser la consommation d'eau et d'électricité en utilisant le moins de produits possible. On joue sur les temps de cycle, la vitesse, la température », précise le président de Klincare. L'objectif est aussi de diminuer l'utilisation des plastiques, même recyclés, pour envelopper les vêtements. Si les Suisses et les Luxembourgeois se sont habitués à venir avec des housses réutilisables, les Français se font encore tirer l'oreille.

Caradisiac
an hour ago
- Caradisiac
Des changements cosmétiques et techniques pour les BMW
Cet été, BMW va apporter quelques retouches dans sa gamme avec des mises à jour esthétiques et techniques pour quelques-uns de ses modèles. La BMW M 1000 XR, qui est maintenant déclinée dans un n ouveau coloris Aurelius Green Metallic. La BMW F 800 GS, dont l a bulle haute réglable est désormais incluse dans les styles Sport et Triple Black. La bulle teintée n'est en revanche plus disponible dans le Style Sport, qui accueille un nouveau coloris Gravityblue Metallic avec selle noire et grise. Le coloris Racing Blue Metallic n'est plus disponible. La BMW F 900 GS, dont les s tyles Passion / GS Trophy disposent de plus de stickers de garde-boue avant. La BMW F 900 GS Adventure, pour laquelle le contenu de la finition Ride PRO a été repensé. Le Dynamic ESA et la béquille centrale ne font plus partie de cette finition et sont désormais disponibles en option individuelle. Concernant la finition Ride PRO, un ouveau coloris Sage Green Metallic arrive, tandis que le coloris White Aluminium Metallic n'est plus disponible. La BMW R 1300 GS, avec un contenu du Pack Innovation repensé. Les feux de virage adaptatifs ne font plus partie de ce pack et sont désormais disponibles en option individuelle. Un nouveau coloris Racing Red uni est disponible de série. Le coloris Light White n'est plus disponible. Pour le Style Option 719 'Biscaya', un nouveau coloris Imperial Blue metallic / White Aluminium metallic matt est disponible alors que le Style Option 719 'Tramuntana' Aurelius Green n'est plus disponible. La BMW R 12 nineT accueille une b atterie Light M disponible en option. Sur l'Option 719, le projecteur 'Silver' est remplacé par un projecteur 'Black'. Elle est maintenant déclinée dans un nouveau coloris Imperial Blue metallic. Le coloris San Remo Green metallic n'est plus disponible. La BMW R 12 est elle aussi dotée de la Batterie Light M, disponible en option. À l'instar de la R 12 nineT, sur l'Option 719, le projecteur 'Silver' est remplacé par un projecteur 'Black'. L'Option 719 'Beryllium' offre un nouveau coloris Meteoric Dust II Metallic. Le coloris avus Silver Metallic n'est plus disponible. En standard, un nouveau coloris Gravity Blue Metallic fait son apparition et remplace le coloris Aventurin Red metallic, qui n'est plus disponible. Les nouveaux coloris estivaux sont déjà disponibles à la commande tandis que les autres changements précités pourront être commandés à partir du 1er août prochain.