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« Bon échange » téléphonique dimanche entre von der Leyen et Trump

« Bon échange » téléphonique dimanche entre von der Leyen et Trump

La Presse8 hours ago
(Bruxelles) La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a eu un « bon échange » téléphonique dimanche avec le président américain Donald Trump sur la question des droits de douane, a indiqué un de ses porte-parole.
Agence France-Presse
« Ils ont eu un bon échange », a affirmé Stefan de Keersmaecker lundi, assurant « que des efforts étaient toujours en cours à différents niveaux » pour parvenir à un accord commercial avec les États-Unis.
L'exécutif européen, chargé de négocier au nom des 27 États membres de l'UE, travaille d'arrache-pied pour esquiver les lourds droits de douane que Donald Trump menace d'imposer à leurs produits d'ici le 9 juillet.
Le commissaire européen Maros Sefcovic, responsable de ces négociations, a multiplié les déplacements à Washington au cours des derniers jours pour échanger avec ses homologues sur la question.
« Pour l'instant notre première priorité c'est de trouver un accord, au moins un accord de principe avec les États-Unis », a indiqué un autre porte-parole de la Commission, Olof Gill.
« Nous sommes maintenant au début de la fin de la bataille, du moins en ce qui concerne un accord de principe », a-t-il estimé, sans donner davantage de détails.
Le président républicain a menacé le bloc européen d'une surtaxe de 50 %, bien supérieure au projet d'avril (20 %).
Lors de son point presse lundi, la Commission européenne a toutefois refusé de se prononcer sur la possibilité que la date butoir du 9 juillet soit repoussée au 1er août, comme l'a suggéré Donald Trump.
Elle a invité les journalistes à « rediriger leurs questions vers l'administration américaine ».
Ursula von der Leyen et Donald Trump ont eu des contacts limités depuis que le président américain est retourné au pouvoir. Le président américain, qui ne cache pas son peu de goût pour l'Union européenne et ses institutions, avait qualifié la dirigeante européenne de « fantastique ».
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Nétanyahou a estimé que sa rencontre avec M. Trump pouvait « contribuer à faire avancer ce résultat que nous espérons tous ». Un responsable palestinien au fait des discussions a déclaré lundi que les discussions indirectes devaient reprendre dans la matinée à Doha entre le mouvement islamiste palestinien Hamas et Israël. À 8 h 30, il n'y avait cependant aucune confirmation de reprise des négociations. PHOTO LEAH MILLIS, ARCHIVES REUTERS Le président Donald Trump a reçu le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou à la Maison-Blanche, le 7 avril 2025. Elles portent « sur les mécanismes de mise en œuvre » d'un accord de cessez-le-feu et d'un « échange » d'otages retenus à Gaza contre des Palestiniens détenus en Israël, a ajouté ce responsable dans une déclaration à l'AFP, s'exprimant sous couvert d'anonymat. La rencontre entre MM. Trump et Nétanyahou n'est pas prévue avant 18 h 30 et aura lieu hors la présence habituelle des journalistes, a fait savoir la Maison-Blanche. 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PHOTO AMIR COHEN, REUTERS De la fumée s'élève à Gaza après une explosion, le 7 juillet 2025. Benyamin Nétanyahou avait indiqué la semaine dernière avoir donné à ses négociateurs des « instructions claires » : parvenir à un accord « aux conditions que nous avons acceptées ». Le dirigeant israélien avait jugé « inacceptables » samedi les « changements que le Hamas cherche à apporter à la proposition » initialement parrainée par les États-Unis et transmise par les médiateurs qatari et égyptien. Des sources palestiniennes proches des discussions avaient indiqué que la proposition comprenait une trêve de 60 jours, pendant laquelle le Hamas relâcherait dix otages encore en vie et remettrait des corps de captifs morts, en échange de la libération de Palestiniens détenus par Israël. 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Dans la bande de Gaza, dont les plus de deux millions d'habitants, maintes fois déplacés, vivent dans des conditions terribles, selon l'ONU et des ONG, la Défense civile a fait état de la mort de 12 personnes, tuées lundi par des tirs ou de nouveaux bombardements israéliens. L'AFP a contacté l'armée israélienne à ce sujet. Compte tenu des restrictions imposées aux médias et des difficultés d'accès à Gaza, il est extrêmement difficile pour l'AFP de vérifier de manière indépendante les affirmations des différentes parties.

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