
« On n'est jamais sûr de rentrer le soir » : les agents routiers en première ligne des départs en vacances
le prénom a été modifié
) a encore en tête cette nuit de Noël, où il a failli perdre la vie. Sur la nationale 10, alors qu'il balisait avec deux collègues un véhicule accidenté, un chauffard, alcoolisé et en excès de vitesse, percute leur fourgon de plein fouet. « Je me demande encore pourquoi on est en vie. Ce soir-là, on aurait dû mourir », confie l'agent routier de 53 ans. Deux gendarmes, présents sur place, ont perdu la vie. Traumatisé, un collègue de Philippe n'a toujours pas repris le travail.
Ces dernières semaines,
les accidents impliquant des agents routiers
se sont multipliés. Ce mardi, un poids lourd a percuté un camion de la Direction interdépartementale des routes atlantique (DIRA) signalant une zone de travaux sur la RN 10. Le 24 juin, Killian, un jeune agent de 24 ans, est mort en sécurisant un véhicule en panne. Le lendemain, un agent a été grièvement blessé sur l'A88 alors qu'il balisait la bande d'arrêt d'urgence.

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Le Figaro
18 minutes ago
- Le Figaro
Incendie à Marseille : le préfet «assume» ses décisions face aux critiques des sinistrés
Dans un communiqué, Georges-François Leclerc a tenu à assumer «la totalité des décisions» prises pour protéger la population du violent incendie qui a touché la deuxième ville de France. Face aux critiques et à la colère de Marseillais sinistrés par l'incendie du 8 juillet, le préfet des Bouches-du-Rhône a publié dans la nuit de mercredi à jeudi une inhabituelle mise au point où il «assume la totalité des décisions» prises. Georges-François Leclerc «tient à réagir à ces mises en cause, qui ne reflètent pas la réalité de l'engagement efficace et héroïque de nos forces d'incendie et de secours. Il assume la totalité des décisions qui ont été prises afin de garantir et surtout de réussir à protéger la population», écrit la préfecture dans un communiqué. Ce violent incendie était parti mardi 8 juillet en milieu de matinée d'une voiture qui a pris feu sur le bord de l'autoroute aux Pennes-Mirabeau. Face à un vent violent et tourbillonnant, le feu avait ensuite très vite sauté d'une colline à l'autre, sur une végétation asséchée par plusieurs jours de canicule, pour arriver dans le 16e arrondissement de Marseille, dans les quartiers Nord. Publicité Au final, il a parcouru 750 hectares et s'il n'y a eu «aucune perte humaine» ni «aucun blessé grave» comme le souligne le préfet, le bilan est quand même lourd du côté des sinistrés avec 91 bâtiments touchés dont 60 détruits ou rendus inhabitables. Mais insiste-t-il : «près d'un millier d'habitations ont pu être sauvées des flammes». Colère des sinistrés Mardi soir, lors d'une réunion où la presse n'était pas conviée, organisée par la mairie de Marseille dans le quartier de l'Estaque, la colère des sinistrés s'est exprimée, ont rapporté à l'AFP plusieurs participants. «Le cadre opérationnel était très contraint», se justifie aujourd'hui le préfet, avec d'autres feux ce jour-là dans le sud de la France et notamment celui de Narbonne qui a parcouru au final 2100 hectares dans l'Aude. À 12h27, le préfet avait repris la direction des secours «car ce feu était singulier par sa violence et parce qu'il concernait désormais deux communes», précise la préfecture dans son communiqué mercredi soir. «C'est la première fois dans l'histoire des feux à Marseille qu'un préfet prend le commandement», a souligné Samia Ghali, maire adjointe de la ville, auprès de l'AFP. «La colère des sinistrés est légitime, il s'agit d'essayer de comprendre pourquoi on leur a dit de rester confinés quand il y a le feu devant leur porte» et pourquoi les habitants voient arriver des pompiers des Alpes-Maritimes, qui ne connaissent pas ces quartiers escarpés comme les marins-pompiers de Marseille, explique-t-elle à l'AFP. Au total, 875 pompiers des Bouches-du-Rhône et marins-pompiers de Marseille avaient été déployés, renforcés par 500 pompiers d'autres départements, appuyés par 260 engins et 17 moyens aériens.


Le Parisien
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Macron soutient la candidature du pic du Midi au patrimoine mondial de l'Unesco
Près de 150 ans après la création en 1878 de son fameux observatoire scientifique, le Pic du Midi sera-t-il inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco ? La réponse n'est pas encore connue, mais le site des Hautes-Pyrénées qui culmine à 2 877 m d'altitude bénéficie déjà d'un soutien de poids dans sa candidature : le président Emmanuel Macron . En visite dans le département ce jeudi, le chef de l'État a apporté son soutien à la candidature du monument appelant tous les acteurs à entrer « dans la mêlée » pour promouvoir le sommet. « C'est une immense opportunité pour le territoire », dans les Hautes-Pyrénées où il passait ses vacances dans son enfance et où il a encore des attaches. « C'est le mariage à la fois de la science, du pastoralisme », « de tous les élus du territoire et évidemment de tous les acteurs économiques », estime le président . « On a un soleil magnifique et c'est un moment formidable pour pouvoir au fond officialiser et consacrer le soutien de tous à cette candidature à l'Unesco », a-t-il déclaré en présence des principaux promoteurs du projet. Invitant l'ensemble des acteurs à entrer dans la mêlée. « L'inscription au Patrimoine Mondial garantirait l'avenir du site et permettrait de transmettre son exceptionnel patrimoine scientifique et culturel aux générations futures, assurant ainsi sa préservation et son rayonnement à l'international », précise de son côté le site Internet du pic du Midi . Le parcours pour candidater au patrimoine mondial de l'Unesco avait débuté le 10 mai 2021 quand le préfet des Hautes Pyrénées et le président de l'Université Toulouse III-Paul Sabatier avaient déposé un dossier demandant l'inscription sur la Liste indicative de la France. Une étape préalable à toute démarche auprès du Patrimoine mondial de l'Humanité. Un nouveau cap avait été franchi en 2022 avec cette inscription sur cette même liste. La candidature poursuit pour l'instant son parcours avec l'accompagnement du comité français du patrimoine mondial. La décision finale de l'Unesco devrait, elle, tomber dans le courant de l'année 2027.


Le Figaro
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Escroquerie à la «taxe carbone» : Marco Mouly incarcéré à son retour en France
Marco Mouly, figure de l'escroquerie à la «taxe carbone», a été incarcéré jeudi en France, où il est de retour après avoir été arrêté en Italie en vertu d'un mandat d'arrêt. Marco Mouly, considéré comme une figure de l'escroquerie à «la taxe carbone», a été incarcéré jeudi 17 juillet, au lendemain de sa remise à la France par l'Italie, après avoir été arrêté à Rome le 30 mars, en vertu d'un mandat d'arrêt, a-t-on appris auprès de ses avocats. gé de 60 ans, il avait été condamné en son absence le 12 novembre dernier à Paris à trois ans de prison pour avoir organisé son insolvabilité afin de ne pas rembourser ses dettes judiciaires. Publicité Il a été présenté à un juge mercredi peu après son arrivée à Roissy en provenance de Rome. «Il est très affaibli, nous envisageons une demande de mise en liberté», ont indiqué à l'AFP ses avocats Salomé Cohen, Philippe Ohayon et Karen Noblinski. Condamné pour différents chefs d'inculpation Surnommé le «roi de l'arnaque», Marco Mouly, de son vrai nom Mardoché Mouly, était sorti de prison le 2 novembre dernier après une nouvelle incarcération en mars de la même année à la suite d'une révocation partielle d'une peine de sursis datant de 2019. Dans l'affaire jugée le 12 novembre, il lui était notamment reproché d'avoir minoré ses droits d'auteur dans des contrats d'édition, principalement pour le livre dont il a été le co-auteur, «La cavale» (2022), ou encore d'avoir dissimulé des revenus dans le cadre d'un contrat d'influenceur pour l'ancienne «papesse de l'influence» Magali Berdah et son mari Stéphane Teboul. Fin juin 2017, il avait été condamné en appel à huit ans d'emprisonnement ainsi qu'à un million d'euros d'amende dans l'affaire dite de la «taxe carbone», vaste fraude à la TVA sur le marché des droits à polluer. Il avait également été condamné solidairement avec les autres co-prévenus, dont Arnaud Mimran, à verser 283 millions d'euros de dommages et intérêts à l'État.