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Le corps d'une enfant « momifiée » retrouvée dans un hôtel américain, sa mère inculpée

Le corps d'une enfant « momifiée » retrouvée dans un hôtel américain, sa mère inculpée

Le Parisien15-07-2025
Une forte odeur émanait de sa chambre, mais elle affirme n'avoir rien senti. Kimberly Moore, 46 ans, a été arrêtée jeudi dernier dans un hôtel de Memphis, dans le Tennessee (États-Unis), après la découverte du corps de sa fille
momifiée
, sur un lit dans un état avancé de décomposition avancé.
C'est la directrice de l'établissement Home Inn Suites qui a donné l'alerte après des propos incohérents de la mère de famille. La femme qui séjournait depuis plusieurs jours dans l'hôtel affirmait que son mari en était le propriétaire et qu'elle souhaitait s'assurer que les employés effectuaient bien leur travail, rapporte
People
.
Sur place, les policiers ont trouvé la petite Chloe Moore allongée sur un lit inconsciente et « froide au toucher », dans un état de décomposition avancé. D'après le médecin légiste, l'enfant était là depuis « un certain temps », ce qui avait fait noircir sa peau, l'avait asséchée et fait se rétracter. Des mouches entouraient également son corps.
Interrogée, Kimberly Moore s'obstinait à répéter que sa fille était « toujours là avec elle et que Dieu était avec elle et sa fille ». Pour les enquêteurs, la femme, en pleine crise, souffrait d'hallucinations. Elle a été inculpée pour abus de cadavre et défaut de déclaration de décès, dont les causes n'ont pas été précisées. La piste criminelle est envisagée.
Une évaluation psychologique de la mère de famille a été ordonnée et sa caution fixée à 5 000 dollars, selon
actionnews5
. L'Américaine doit de nouveau comparaître devant le tribunal du comté de Shelby ce mardi.
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Le Figaro

time7 hours ago

  • Le Figaro

Jeune femme de 20 ans séquestrée puis violée dans le Val-de-Marne : un suspect mis en examen et écroué

INFO LE FIGARO - La victime avait été abordée à l'éco-parc des Carrières, à Fontenay-sous-Bois, dimanche 27 juillet en début de soirée. Le suspect est un homme né en 1972 au Maroc. Les investigations menées par le service départemental de police judiciaire du Val-de-Marne (SDPJ 94) ont permis de mettre la main sur l'individu suspecté d'avoir violé dans des conditions sordides une jeune femme de 20 ans, dimanche 27 juillet à Fontenay-sous-Bois, dans le Val-de-Marne. Il s'agit d'un homme né en 1972 au Maroc. Le suspect, qui avait été placé en garde à vue mercredi soir, a été mis en examen pour «viol commis sous la menace d'une arme» et «arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire d'otage pour faciliter un crime ou un délit», indique le parquet de Créteil au Figaro. Il a également été écroué. Une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Créteil ce samedi 2 août. Publicité Le mis en cause n'a pas de casier judiciaire mais fait l'objet d'une procédure récente en cours devant le tribunal correctionnel de Paris pour des faits de violences aggravées et détention de faux documents, précise le parquet de Créteil. Il était sous contrôle judiciaire dans le cadre de cette affaire. Attachée, bâillonnée et violée dans un box Les faits sont d'une extrême gravité. La victime se trouvait à l'éco-parc des Carrières, situé au cœur de Fontenay-sous-Bois au sommet d'une colline, lorsqu'elle a été accostée, dimanche en début de soirée, par un inconnu «pour un joint». Cet homme l'a par la suite menacée avec un couteau avant de lui attacher les poignets et de la bâillonner. Selon nos informations, la jeune femme a ensuite été conduite de force vers un box où elle a été violée à plusieurs reprises. Son calvaire a pris fin au milieu de la nuit. Dix jours d'incapacité totale de travail (ITT) lui ont été prescrits après son agression.

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time8 hours ago

  • Le Parisien

« Un lien direct avec le passé maritime de la Tasmanie » : une lettre vieille de 122 ans retrouvée dans une bouteille en Australie

« Message in a bottle » n'est pas seulement le titre d'une chanson du groupe anglais The Police. C'est également ce qu'a découvert un peintre en Tasmanie, cette grande île située au sud de l'Australie . La particularité de ce document : il a été rédigé il y a 122 ans. L'homme réalisait des travaux de restauration sur une zone particulièrement rouillée du lanternon du phare de Cap Bruny lorsqu'il a effectué la découverte dans la cavité d'un mur. Ensemble, le Tasmania park and wildlife service et le Tasmanian museum and art gallery ont pris soin de récupérer cette relique des temps anciens. « Après avoir remarqué que la bouteille était scellée avec un bouchon trempé dans du bitume, l'équipe d'extraction a prudemment réfléchi à la meilleure méthode pour préserver la bouteille et son contenu », peut-on lire sur le site du parc . Il a finalement été décidé de scinder la bouteille au niveau de la couche de bitume pour la détacher du verre. « Si le papier semblait en bon état, il restait un risque de l'endommager en l'extrayant de la bouteille. Le contenu a été retiré avec succès, à savoir une enveloppe avec une lettre de deux pages à l'intérieur », est-il précisé. Cette enveloppe comprenait une missive datant du 29 janvier 1903. Elle est l'œuvre de l'ingénieur J.R. Meech, inspecteur des phares pour le Hobart Marine Board. « Il supervisait la préparation, la construction et la mise en services des phares autour de la côte tasmanienne », dont celle de Cap Bruny, mis en service environ 70 ans plus tôt. « La lettre détaille l'installation d'un nouvel escalier en métal, remplaçant l'ancien escalier de bois, le remplacement d'un parquet par un sol en béton et le remplacement du lanternon », relate le site du parc. Elle prévoit également des consignes d'éclairage, et notamment de durée, et dévoile le coût des travaux menés : 2 200 pounds, soit 473 000 dollars australiens d'aujourd'hui. Annita Waghorn, en charge de l'héritage historique au sein du parc, se souvient qu'on « pouvait ressentir de l'excitation dans la pièce dans la lettre a été extraite en un seul morceau. » « Cette lettre nous donne un aperçu des travaux survenus au phare et des personnes qui ont mené ces travaux », dit-elle encore, décrivant un artéfact de « valeur historique », représentant « un lien direct avec le passé maritime de la Tasmanie ». Un travail de conservation a été entrepris sur la lettre : l'équipe du musée l'a humidifiée de manière à pouvoir relâcher les fibres du papier et à pouvoir l'aplatir. Il est prévu que la missive soit exposée au public prochainement, mais le lieu reste à ce stade encore inconnu.

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