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« Visma voulait me donner le jaune » estime Tadej Pogacar après la 6e étape du Tour de France

« Visma voulait me donner le jaune » estime Tadej Pogacar après la 6e étape du Tour de France

L'Équipe10-07-2025
En imprégnant un gros tempo dans les derniers kilomètres, l'équipe Visma Lease a bike a permis au peloton de rattraper Mathieu Van der Poel... et ainsi permis à Tadej Pogacar de potentiellement conserver son maillot jaune, ce jeudi. Le Slovène l'a ironiquement pointé.
Présent en conférence de presse jeudi après la victoire de Ben Healy (EF-Education Easy-Post) sur la 6e étape du Tour de France, Tadej Pogacar (UAE Team Emirates) a fait une déclaration surprenante. « Aujourd'hui (ce jeudi), Visma voulait me donner le jaune », a estimé le champion du monde, après que l'équipe de Jonas Vingegaard a imprimé un gros rythme à la fin de l'étape entre Bayeux et Vire Normandie.
« Ils ont dû avoir des infos que Mathieu (Van Der Poel) souffrait et perdait du temps à l'avant, a-t-il expliqué. Ils ont vraiment durci, nous on a juste suivi. » Le Néerlandais a bouclé l'étape à la 8e place, avec 1'29'' de plus que Pogacar, et récupéré le maillot de leader pour... une seconde. « Ça ne me dérange pas de porter le jaune », a assuré le Slovène avant d'avouer toutefois qu'il cherchait à « s'économiser au maximum ».
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« Montrer qu'elles ne sont pas des divas » : Laurent Bonadei, le sélectionneur qui a redonné des couleurs aux Bleues
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L'Équipe

time34 minutes ago

  • L'Équipe

« Montrer qu'elles ne sont pas des divas » : Laurent Bonadei, le sélectionneur qui a redonné des couleurs aux Bleues

Alors que les Bleues s'apprêtent à disputer les quarts de finale de l'Euro, samedi contre l'Allemagne, le sélectionneur de l'équipe de France Laurent Bonadei s'illustre par un management participatif et empathique. Il s'inspire notamment de Carlo Ancelotti. Le 12 juillet, à la veille du France-Pays-Bas (5-2) qui a permis aux Bleues de se qualifier pour les quarts de l'Euro, la 14e promotion de manager général du Centre de droit et d'économie du sport (CDES) de Limoges a été dévoilée. Parmi les 20 éléments retenus pour la période 2025-2027 figure Laurent Bonadei. Le sélectionneur de 55 ans compte sur cette formation reconnue pour parfaire ses connaissances en management. Un pan entier de son quotidien, comme il l'a détaillé mercredi soir, sur la terrasse de l'hôtel Heiden, balayée par la pluie. « Qui vous a inspiré en termes de management ?Quand Carlo Ancelotti est arrivé au PSG (en 2011), j'ai été impressionné par son niveau de français et celui de son staff. On a récemment vu son fils Davide parler portugais lors de son arrivée à Botafogo. Alors, quand je suis parti en Arabie saoudite (2019-2023), j'ai tout de suite pris des cours d'arabe. Il faut montrer aux gens qu'on fait des efforts pour s'intégrer. Les nuances linguistiques sont tellement importantes dans le management... Dans sa langue maternelle, c'est déjà difficile. Il faut choisir les bons mots. Par exemple, quand, à la mi-temps contre les Pays-Bas, je me suis adressé à Delphine Cascarino, il fallait la faire réagir, sans la heurter. Est-ce difficile de bien communiquer ?Cela dépend pour qui. Pablo Correa, à Nancy, avait une facilité incroyable pour parler. Il captive son auditoire. Un jour, il entraînait les pros, et moi les jeunes. Je sentais que mes joueurs n'étaient plus trop dedans. Je lui ai demandé de venir, à l'improviste. Il a fait un discours incroyable, un monologue avec beaucoup de justesse. Il avait tapé dans le mille, sans rien préparer. Comment préparez-vous les matches ?Sur le paperboard du vestiaire, j'écris l'objectif du jour, et il est toujours suivi du mot « Gagner ». C'est la chose principale. En dessous, il y a trois points d'animation offensive, trois points d'animation défensive et une petite phrase. Sur cet Euro, je rajoute aussi un chiffre. 1/6, 2/6, 3/6... car nous avons six matches jusqu'à la finale. Il faut visualiser le 6/6. « La plupart de mes causeries d'avant-match sont courtes, moins de 5 minutes. Je préfère apporter des éléments petit à petit, tout au long de la semaine » Laurent Bonadei, sélectionneur des Bleues Utilisez-vous des vidéos ou de la musique pour motiver ?Avec les jeunes du PSG, avant la finale du tournoi Al Kass, on avait fait un montage avec tous nos buts, nos joies collectives, parsemées de vidéos des parents. Le père de Presnel Kimpembe avait d'ailleurs dit : « Faut ramener la coupe à la maison ! » C'était émouvant. Il y avait un message de mes filles, qui étaient petites. La plupart de mes causeries d'avant-match sont courtes, moins de 5 minutes. Je préfère apporter des éléments petit à petit, tout au long de la semaine. Et il y a une causerie motivationnelle, juste avant d'entrer sur le terrain. Quelques secondes, seulement. L'ambiance dans l'équipe et autour de l'équipe a changé ces derniers mois. Quel a été votre rôle sur ce point ?En octobre, j'ai présenté notre projet de vie aux joueuses. Un des points les plus importants, c'était de refaire des petits pas, notamment envers les médias, les supporters. Avoir le sourire, être accessible, montrer qu'elles ne sont pas des divas : ce sont des joueuses, des femmes, des filles, des mamans. Elles sont comme tout le monde. Il faut donner une image positive du foot féminin. Elles doivent avoir envie de partager des choses. « Chez les filles, les dommages collatéraux peuvent être beaucoup plus importants. Il existe plus de solidarité et d'émotions. On peut vite perdre une partie du groupe » Laurent Bonadei Existe-t-il un management différent selon le genre ?Il faut adapter sa façon de s'exprimer car les émotions sont différentes. Quand on prend une décision concernant un garçon, il va mal le vivre, et son meilleur ami aussi. Mais pas le reste, et certains seront même contents. Chez les filles, les dommages collatéraux peuvent être beaucoup plus importants. Il existe plus de solidarité et d'émotions. On peut vite perdre une partie du groupe. Je savais qu'en ne prenant pas Wendie (Renard), Eugénie (Le Sommer) ou Kenza (Dali), il fallait vite aborder l'après-décision. Du coup, lors du rassemblement à Nancy, fin mai, j'ai pris beaucoup de temps pour détailler le processus de ma décision en groupe, mais aussi de manière individuelle. Elles devaient pouvoir m'exprimer leur surprise, leur colère, leur tristesse. J'ai pris le temps car il peut y avoir un effet buvard avec les filles. Sur le négatif... comme sur le positif, d'ailleurs. Marie-Antoinette Katoto a dit un jour que vous parliez qu'elle dit est très juste et elle n'est pas la seule. J'aime bien expliquer les choses, alors que j'étais très timide et pas bavard à l'école. Je fais des efforts sur moi-même pour être plus synthétique. Récemment, j'ai fait une causerie hyper courte. Les filles étaient choquées. Je leur ai dit que je travaillais aussi mes points faibles. Elles ont bien rigolé. » À lire aussi Quel manager Bonadei est-il devenu ? Quelles différences entre le foot de ville et de campagne ? Textor bientôt évincé d'Eagle ? Comment les joueurs vivent-ils les incertitudes de l'été ?

Laurent Luyat célèbre ses 20 ans de Tour de France : « Ma passion est intacte »
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time42 minutes ago

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Laurent Luyat célèbre ses 20 ans de Tour de France : « Ma passion est intacte »

ENTRETIEN - Le journaliste présente chaque jour «Vélo Club» sur France 2. Voilà deux décennies qu'il officie sur la grande boucle avec un plaisir non feint. Figure incontournable de la grande boucle, Laurent Luyat célèbre cette année ses 20 ans de Tour de France. Après avoir animé l'émission d'avant course «Village départ» pendant douze ans (de 2005 à 2016), il présente désormais le programme d'après-course, «Vélo Club» depuis 2017. Rencontre avec un passionné. LE FIGARO. - Comment se déroule cette édition 2025 du Tour de France ? Laurent LUYAT. - Les cadors sont au rendez-vous et nous vivons de belles surprises, comme avec le Français Kévin Vauquelin qui s'est placé troisième au général. La première étape à Lille a été d'une intensité incroyable. Auparavant, il ne se passait pas grand-chose les premiers jours. Il fallait attendre les étapes de montagne pour que ça bouge. Depuis peu, les organisateurs ont musclé la première semaine du parcours. Le public entre tout de suite dans l'événement et se passionne. Publicité Les audiences sont-elles au rendez-vous ? Ça cartonne ! Les scores grimpent avec 2,8 millions de téléspectateurs en moyenne et 30 % de part d'audience. « Vélo Club » a fait sa meilleure première semaine depuis 2021 avec plus de 2 millions de téléspectateurs en moyenne (24 %). Le public a besoin de partager ces événements sportifs qui dégagent de la joie et de l'émotion. À lire aussi La surprise de Gaulle, l'appareil photo de Mitterrand, la bière de Chirac... les savoureuses anecdotes des présidents sur le Tour de France Vous célébrez vos 20 ans de Tour, qu'est-ce que ça représente ? Je n'ai pas l'habitude de me retourner sur le passé mais ça fait plaisir parce que durer dans notre métier est le plus difficile. Il faut résister à tout : au changement de patron, à ceux qui veulent votre place… Ma passion est intacte. Qu'aimez-vous dans le cyclisme ? Auparavant, je me passionnais surtout pour les grandes étapes de montagne. Lorsque j'ai repris « Vélo Club », Yoann Offredo, consultant sur l'émission, m'a expliqué les subtilités de la discipline, les tactiques de course et c'est passionnant. L'effort ahurissant des coureurs me fascine. Le Tour est aussi l'événement où j'ai le plus de contact avec le public. Que ce soit à midi, quand on lance l'étape ou au cours de «Vélo club», les spectateurs sont autour de nous et c'est extraordinaire. Cette année, le podium a lieu sur notre plateau et nous recevons ensuite le vainqueur de l'étape. On les a tous eus : Tadej Pogacar, Mathieu van der Poel… C'est vraiment un plus. À lire aussi «Problème de son» : France Télévisions victime d'un bug technique pendant Roland-Garros, Laurent Luyat s'excuse Comment vivez-vous le rythme du Tour ? Une fois l'émission terminée, nous rejoignons la ville d'arrivée du lendemain. On a en moyenne trois heures de route à faire donc on arrive assez tard. Les journées sont intenses mais moins que celles des coureurs, donc je ne me plains pas (rires) ! Et puis, il y a une telle ambiance entre nous… De Laurent Jalabert à Yoann Offredo en passant par Marion Rousse, Alexandre Pasteur ou Franck Ferrand, tout le monde est à la fois différent et complémentaire. C'est ce qui me plaît. À quoi va ressembler la suite de votre été ? Je présente le Festival interceltique de Lorient le 3 août sur France 3. Ensuite, je prends des vacances et je repars début septembre à Tokyo pour les championnats du monde d'athlétisme. Cet hiver, j'animerai « L'Anneau », un jeu d'aventure inédit qui se déroule à la montagne. Treize candidats, qui veulent repousser leurs limites, relèvent des défis physiques ou tactiques dans des conditions extrêmes à 2500 m d'altitude et des températures à moins 10 degrés. J'animerai aussi les Jeux olympiques à Milan et je prépare un documentaire musical sur les années 1990. Je raconte toute la décennie en archives. Je suis auteur et réalisateur. C'est un boulot énorme mais j'adore ça.

Tour de France : parcours, horaires, favoris et curiosités du contre-la-montre de la treizième étape
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Le Figaro

time2 hours ago

  • Le Figaro

Tour de France : parcours, horaires, favoris et curiosités du contre-la-montre de la treizième étape

Tout ce qu'il faut savoir sur la course et ses à-côtés avec la treizième étape entre Loudenvielle et Peyragudes. Le profil de l'étape : Loudenvielle-Peyragudes (10,9 km) Le deuxième (et dernier) contre-la-montre individuel. Pour cette treizième étape, le Tour de France reste dans les Pyrénées, avec une épreuve contre le temps, courte, mais pentue : 10,9 kilomètres prévus entre Loudenvielle et Peyragudes (Hautes-Pyrénées). Les trois premiers kilomètres seront simples, avant une montée de 8 kilomètres à 7,9%, dont des passages jusqu'à 16% dans les derniers hectomètres. Les meilleurs grimpeurs devront, sans aucun doute, se jouer la victoire ce vendredi. Reste à savoir si les écarts seront importants entre les différents favoris ! À découvrir Le classement du Tour de France 2024 Les favoris de la rédaction et la grosse cote Après sa démonstration jeudi dans la montée vers Hautacam, Tadej Pogacar va confirmer son écrasante supériorité sur le peloton. Tout autre vainqueur serait une énorme surprise. Publicité La grosse cote : Jonas Vingegaard évidemment. Mais le Danois, distancé par son grand rival dans l'étape de la veille, peut-il du jour au lendemain retrouver les jambes magiques qui lui avaient permis d'écraser le contre-la-montre en montagne de Combloux en 2023 ? Les horaires de la treizième étape Le premier coureur s'élancera à 13h10 de Loudenvielle et devrait arriver aux alentours de 13h36. Le dernier partira à 17h05 et devrait franchir la ligne vers 17h31. France 3 à partir de 13h00 puis France 2 à 15h00. En intégralité en payant sur Eurosport. La curiosité du jour Loudenvielle et sa tour de guet de Génos (XIIIe siècle) est ville-étape du Tour de France pour la sixième fois de son histoire. Elle présente la particularité d'avoir une triple labellisation de la Fédération française de cyclisme pour Espaces VTT (Enduro,DH, XC et Stade XCO), Cyclosport et Gravel. Peyragudes, qui accueillera la Grande Boucle pour la quatrième fois depuis le début des années 2010, a servi de décor, sur l'altiport, au prélude de Demain ne meurt jamais, le dix-huitième opus de la série des James Bond. C'est aussi la troisième station de ski des Pyrénées (ski alpin, snowboard et randonnées en raquettes en hiver). Publicité L'expression du jour : «Poser une mine» Place une attaque tranchante qui permet de faire instantanément la différence.

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