
«Prêt à sacrifier ma 2e place pour essayer de gagner»: Vingegaard espère détrôner Pogacar d'ici la fin du Tour
À une semaine de la fin du Tour de France 2025, Jonas Vingegaard va devoir forcer sa nature s'il veut conserver une chance de battre Tadej Pogacar dimanche sur la ligne d'arrivée des Champs-Élysées. Le coureur danois a déjà accumulé 4'13'' de retard sur le maillot jaune et sa formation Visma-Lease a bike semble désormais s'orienter vers un plan B pour sauver les meubles.
À découvrir Le classement du Tour de France
Ainsi, le directeur sportif Grischa Niermann a confié qu'«il a toujours été clair qu'(on) est venu ici avec le gros objectif du classement général pour Jonas, mais on aborde le Tour avec différents objectifs, donc viser les étapes aussi.» Pour autant, le double vainqueur de la Grande Boucle en 2022 et 2023 s'est montré combatif lundi devant la presse.
« J'ai perdu du temps sur deux mauvaises journées, mais je sais que mon niveau réel est bien meilleur, ça m'aide à garder foi en moi. Je suis prêt à sacrifier ma deuxième place pour essayer de gagner » Jonas Vingegaard
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«C'est un gros écart, mais ma force, c'est la troisième semaine. On doit attaquer, essayer quelque chose. J'ai perdu du temps sur deux mauvaises journées, mais je sais que mon niveau réel est bien meilleur, ça m'aide à garder foi en moi. Je suis prêt à sacrifier ma deuxième place pour essayer de gagner.»
Un retard impossible à combler ?
Sans Remco Evenepoel, qui a abandonné samedi après une terrible défaillance dans le Tourmalet, Vingegaard possède un solide matelas d'avance sur ses poursuivants, qui se nomment Florian Lipowitz (+3'40''), Oscar Onley (+5,05'') et Kévin Vauquelin (+6, 08''), dont les aptitudes en montagne restent à démontrer sur la durée.
«Ça va être une découverte totale après avoir été tous les jours à l'avant à frotter. Est-ce que mon corps et ma tête vont vouloir ? Je vais me battre au maximum et on va voir ce que ça donne à la fin. Si c'est un top 5 au général, c'est exceptionnel. Si c'est plus, si c'est un Maillot Blanc, c'est encore mieux ! On va se battre avec nos armes», a-t-il assuré ce lundi.
Le coureur de la formation Arkea-B&B Hotels et nouveau chouchou des Français aura un élément de réponse dès mardi avec l'ascension du Mont Ventoux en point d'orgue d'une étape de 171,5 km au départ de Montpellier.
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Tour de France : le classement des primes gagnées par les coureurs, avec plus de 628 000€ pour Tadej Pogacar
Joli pactole pour les leaders. Au total, environ 2,3 millions d'euros ont été mis en jeu sur ce Tour de France 2025 . Une somme répartie et distribuée aux vainqueurs du classement général, vainqueurs d'étapes et porteurs des différents maillots. Après la victoire de Tadej Pogacar, L'Équipe a révélé ce lundi le classement des primes accordées à chaque coureur à l'issue de la Grande Boucle. Victorieux pour la quatrième fois , le Slovène occupe logiquement le fauteuil de leader avec 628 030€ de gains accumulés. Comme sur le classement général, le coureur d'UAE Emirates est suivi de Jonas Vingegaard (257 820€) et Florian Lipowitz (134 430€). Côté français, deux coureurs intègrent le top 10. Malgré sa 79e place, Lenny Martinez (Bahrain Victorious) décroche la 9e position avec un chèque de 35 160€. Il a notamment bénéficié d'une belle prime de 14 000€, simplement grâce à sa performance lors de la 14 étape entre Pau et Luchon-Superbagnères. 7e au général, Kévin Vauquelin (Arkéa - B&B Hotels) prend lui la 10e position avec un montant de 29 730€. Malgré leur abandon, Mathieu Van der Poel (28 270 €) et Remco Evenepoel (17 520 €) figurent parmi les coureurs avec les meilleures gratifications. Du côté des équipes, UAE Teams Emirates trône en haut du classement, avec 701 280€ empochés. Au bas du classement, l'équipe française Cofidis n'a pas réalisé un Tour de France très lucratif, avec seulement 15 510€ en poche à la fin de ce Tour.

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Je suis redevenue une enfant et c'était de la bonne pression, ce n'était que du kiff et du "j'ai envie de le faire". J'avais eu une saison tellement compliquée et dure mentalement, j'avais épuisé tout le stock de mauvaises énergies donc le jour J j'étais dans un bon mood, quoi qu'il allait se passer, ça n'allait être que du positif. « Quand tu commences à te dire "mais pourquoi ça marche aussi bien, que ce que je fais ?", pendant ce temps-là tu as déjà pris deux touches » Est-ce pour cette notion de "kiff" que vous ne sembliez pas abattue sur le podium malgré le scénario de la finale ?J'ai vraiment vite relativisé. Évidemment, avec le recul, je me dis "à une touche près, je suis championne olympique" et ça change les choses dans la tête de beaucoup de gens. Mais je pense que j'ai accepté le fait qu'elle (la Hongkongaise Man Wai Vivian Kong) ait été plus forte que moi. Oui j'ai le match en main, oui je mène 7-1, oui je vole pendant sept minutes. Mais voilà, c'était la numéro 1 mondiale, elle n'allait pas me laisser gagner. Moi je sors de mon match toute seule, je n'arrive pas à me remettre dedans et elle a très bien joué le coup. C'est comme ça et c'est le sport. C'est aussi ce qu'on t'apprend quand tu es petite, à respecter ton adversaire et à accepter la défaite quand l'autre a été plus forte. Sur cette finale, j'ai été plus forte au début, elle a été plus forte à la fin. Ce qui compte c'est la fin. Qu'est-ce qui vous a fait sortir de votre match ?C'est quand j'ai réalisé que tout marchait. Je ne savais même pas pourquoi ça marchait aussi bien. Et quand tu commences à te dire "mais pourquoi ça marche aussi bien, que ce que je fais ?", pendant ce temps-là tu as déjà pris deux touches. Et c'est un engrenage, tout de suite tu te dis "mais en fait là, il n'y a plus autant d'avance" et tu te poses mille questions qui font que ça change le match. Je n'ai pas réussi à me concentrer sur moi et sur ce que je faisais. Est-ce qu'il vous arrive de repenser à ce match et de regretter votre gestion de cette si grande avance ?J'ai beaucoup plus ressassé la finale par équipes que la finale individuelle. J'ai beaucoup plus accepté cette défaite qui, pour moi, était pour ma pomme. Je suis sortie de mon match, elle a été plus forte, point. Mais la finale par équipes, je m'en suis vraiment voulu et c'est ça qui a été difficile à digérer. Le rôle de finisseur, c'est de mettre la dernière touche. Et même si tu en as mis avant et même si je sais bien que j'ai donné tout ce que j'avais sur cette finale, j'ai l'impression de ne pas avoir fait mon boulot. Pourtant sur la finale, vous êtes en positif sur l'ensemble de vos relais, le match ne se joue pas sur sais. Mais du rôle de finisseur, ce qu'on retient, c'est est-ce que tu as fini ou pas. C'est ça qui était vraiment compliqué. 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Votre vie n'a pas totalement changé avec ces deux médailles ?Vraiment pas ! Je ne roule pas en Lamborghini ! C'est seulement la possibilité de repartir sur une olympiade avec des partenaires et de me consacrer à ma vie d'athlète et de maman de manière plus sereine. C'est tout. Est-ce qu'il vous arrive de penser à ce qui aurait changé si vos deux médailles étaient en or ?Honnêtement, je ne pense pas que ça aurait tout changé. C'est aussi une question de com'. Les gens aiment voir sur les réseaux tout ce qui se passe et moi, c'est vrai que je n'ai pas forcément cette envie de tout raconter. J'ai envie de profiter avec mon fils et je n'ai pas forcément envie de tout montrer. Mais, après, ce sont des choix personnels et chacun fait ce qu'il veut là-dessus. Et je ne suis peut-être pas assez star ! Ce n'est pas un regret ?Pas du tout ! Si j'avais voulu être une star, je n'aurais pas fait de l'escrime ! 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