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Trump annonce des droits de douane de 30 % pour le Mexique et l'UE

Trump annonce des droits de douane de 30 % pour le Mexique et l'UE

La Pressea day ago
Un camion roule après être entré aux États-Unis depuis Tijuana le long de la frontière américano-mexicaine à San Diego, en Californie, en avril 2025.
Trump annonce des droits de douane de 30 % pour le Mexique et l'UE
(Washington) Le président américain Donald Trump a annoncé samedi l'imposition de droits de douane de 30 % pour le Mexique et l'Union européenne, faisant à nouveau grimper les tensions commerciales.
Agence France-Presse
Ces droits de douane entreront en vigueur le 1er août, a indiqué M. Trump dans des lettres distinctes publiées sur sa plateforme Truth Social, citant respectivement le rôle du Mexique dans l'acheminement de drogues illicites vers les États-Unis et un déséquilibre commercial avec l'UE.
Plus de détails suivront.
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Un projet de « ville humanitaire » israélien provoque un tollé
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La Presse

time2 hours ago

  • La Presse

Un projet de « ville humanitaire » israélien provoque un tollé

Des Palestiniens inspectent les décombres d'une station-service détruite par une frappe aérienne israélienne à Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza, le 12 juillet 2025. (Jérusalem) Une proposition israélienne visant à regrouper l'ensemble de la population de Gaza dans une « ville humanitaire » provoque un tollé, ses détracteurs y voyant une première étape vers le retour d'une administration israélienne dans le petit territoire palestinien. Gianluca PACCHIANI Agence France-Presse Présenté le 7 juillet par le ministre de la Défense, Israël Katz, le plan prévoit l'établissement d'une zone fermée dans le sud de la bande de Gaza en cas de cessez-le-feu de 60 jours avec le Hamas, actuellement en négociation au Qatar. La guerre a été déclenchée par une attaque meurtrière du mouvement islamiste palestinien en Israël le 7 octobre 2023. En représailles, l'armée israélienne a lancé une vaste offensive à Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts. Selon M. Katz, cette zone accueillerait dans un premier temps quelque 600 000 déplacés originaires du sud de Gaza et comprendrait quatre centres de distribution d'aide humanitaire, gérés par des organisations internationales. À terme, l'ensemble de la population civile de Gaza, soit plus de deux millions de personnes, serait relocalisée dans cette zone. Les nouveaux arrivants seraient soumis à un contrôle de sécurité pour assurer qu'ils ne sont pas affiliés au Hamas. Une fois admis, ils ne seraient pas autorisés à quitter la zone. La sécurité serait assurée à distance par l'armée israélienne, selon M. Katz. « Camp de concentration » Ce projet a déclenché un torrent de critiques, y compris au sein de la direction sécuritaire israélienne. Les médias ont rapporté que le chef d'état-major, le lieutenant-général Eyal Zamir, avait fustigé cette proposition lors d'une réunion du cabinet, arguant qu'elle détournerait l'attention des deux principaux objectifs de la guerre : anéantir le Hamas et obtenir la libération des otages. L'UNRWA, l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, a comparé cette installation à un « camp de concentration ». Le ministre britannique chargé du Moyen-Orient, Hamish Falconer, s'est déclaré « consterné » par le projet : « Le territoire palestinien ne doit pas être réduit. Les civils doivent pouvoir regagner leurs foyers », a-t-il écrit sur X. En Israël, la chaîne de télévision 12 a indiqué que des responsables sécuritaires considéraient ce plan comme une simple « immense ville de tentes » et ont mis en garde contre le risque d'un retour de l'administration militaire israélienne à Gaza. Une telle initiative serait en phase avec les objectifs de longue date des ministres d'extrême droite, Bezalel Smotrich et Itamar Ben Gvir, partenaires clés de la coalition du premier ministre Benyamin Nétanyahou. Les deux responsables sont favorables à la reconstruction de colonies juives dans la bande de Gaza, dont Israël s'est retiré unilatéralement en 2005. Le coût estimé du projet – entre 10 et 20 milliards de shekels (environ 4,1 à 8,2 milliards de dollars canadiens) – alimente également la controverse, alors que le pays fait face aux coûts faramineux de la guerre. « Fantasmes » « Cet argent ne reviendra pas », a écrit dimanche sur X le chef de l'opposition, Yair Lapid. « Nétanyahou laisse Smotrich et Ben Gvir s'enfoncer dans leurs délires extrémistes juste pour préserver sa coalition. Plutôt que de prendre l'argent de la classe moyenne, il devrait mettre fin à la guerre et ramener les otages » retenus à Gaza, a-t-il ajouté. Un responsable palestinien au fait des négociations sur un cessez-le-feu a déclaré samedi à l'AFP que le Hamas avait rejeté les propositions israéliennes, les jugeant destinées à « entasser des centaines de milliers de personnes déplacées dans une petite zone à l'ouest de Rafah ». Selon cette source, le Hamas considère cette mesure comme une « préparation à leur déplacement forcé vers l'Égypte ou d'autres pays ». M. Nétanyahou et plusieurs de ses ministres ont soutenu ces derniers mois « un départ volontaire des habitants de Gaza ». Le projet suscite également l'inquiétude parmi des juristes. Vendredi, 16 universitaires israéliens spécialisés en droit international ont adressé une lettre à Israël Katz et Eyal Zamir, les avertissant que ce plan pourrait constituer un crime de guerre. Le ministère palestinien des Affaires étrangères a réagi dimanche en affirmant que « la prétendue ville humanitaire n'a rien d'humanitaire ». Pour Michael Milshtein, ancien officier du renseignement militaire israélien, ce projet est l'un des nombreux « fantasmes » mis en avant par la direction israélienne. « Il semble qu'Israël préfère s'accrocher à toutes sortes d'idées délirantes plutôt que de s'appuyer sur des politiques réalistes », a déclaré à l'AFP M. Milshtein, qui dirige le programme d'études palestiniennes à l'Université de Tel-Aviv. « Personne n'explique au public israélien quel sera le prix et quelles seront les conséquences d'une réoccupation de Gaza, que ce soit d'un point de vue économique, politique ou sécuritaire. Cela s'annonce extrêmement lourd », ajoute M. Milshtein.

Gisèle Pelicot reçoit la plus haute distinction honorifique en France
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time4 hours ago

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Gisèle Pelicot reçoit la plus haute distinction honorifique en France

(Paris) La Française Gisèle Pelicot, devenue une figure mondiale du combat féministe après le retentissant procès de ses violeurs en 2024, figure parmi les 589 personnalités distinguées par la Légion d'honneur, la plus haute distinction honorifique en France. Agence France-Presse La « promotion de la Légion d'honneur du 14-Juillet », jour de fête nationale en France, a été publiée dimanche dans un décret au Journal officiel. La septuagénaire, anonyme jusqu'à son procès, a subi pendant une décennie des dizaines de viols par son ex-mari qui l'avait préalablement sédatée, et d'au moins une cinquantaine d'hommes recrutés par ce dernier sur l'internet. Lors du procès dans le sud-est de la France entre septembre et décembre 2024, elle est devenue une icône féministe notamment après avoir permis un procès public en refusant le huis clos, afin que la « honte change de camp » et ne pèse plus sur les épaules des victimes de viols. Son ex-mari Dominique Pelicot a été condamné en décembre à 20 ans de réclusion criminelle et n'a pas fait appel. Ses 50 co-accusés, reconnus pour la plupart coupables de viols, âgés de 27 à 74 ans, ont été condamnés à des peines s'échelonnant entre trois ans de prison, dont deux avec sursis, et 15 ans de réclusion criminelle. Certains ont fait appel. Depuis le procès dit « des viols de Mazan », Gisèle Pelicot a reçu le Prix Liberté, décerné par 10 000 jeunes issus de 84 pays, « pour son combat contre la banalisation du viol et des violences sexuelles ». Elle a été désignée parmi les « 100 personnes les plus influentes de 2025 » par le magazine américain Time mi-avril et va publier ses mémoires le 27 janvier 2026 en vingt langues. La Légion d'honneur, la plus élevée des distinctions nationales françaises, créée en 1802 par Napoléon Bonaparte, a récompensé cette année 589 personnes « s'investissant pour l'intérêt général », a indiqué la Grande Chancellerie dans un communiqué.

35 ans après la crise d'Oka
35 ans après la crise d'Oka

La Presse

time9 hours ago

  • La Presse

35 ans après la crise d'Oka

La ferme biologique Les Jardins de la Pinède a été rachetée par le Centre de santé de Kanesatake en 2024, après avoir fait faillite. Une centaine d'enfants de Kanesatake passeront les belles heures d'été dans un camp de jour créé dans une ferme de la région. Une initiative hors du commun du centre de santé local, dirigé par un ancien… policier ! « Notre culture est très riche, mais pour qu'elle soit transmise, elle doit être enseignée », lance David Gabriel. « Nous voulons que les enfants soient en relation avec le territoire, avec la nourriture, les animaux, qui jouent un rôle vital sur cette Terre. » Nous rencontrons ce citoyen de Kanesatake* alors qu'il prépare des ruches pour la saison, en juin, à la ferme située sur le rang de l'Annonciation, à Oka. Dehors, des fleurs de ciboulette ploient leurs têtes violettes dans le vent. Des poules picorent, des lamas broutent. Derrière M. Gabriel, des paniers tressés traditionnels créent un cadre bucolique. PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Les activités agricoles sont en marche lors du passage de La Presse. PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Des enfants de la communauté passeront l'été ici dans un camp de jour. PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE David Gabriel prépare les ruches pour la saison. PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE La serre automatisée construite par Les Jardins de la Pinède, ancien propriétaire des lieux, a coûté beaucoup plus cher qu'anticipé. La facture a mené à la faillite de cette ferme de produits biologiques qui était installée depuis neuf ans. PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Les activités agricoles sont en marche lors du passage de La Presse. 1 /4 Il y a un an, le Centre de santé de Kanesatake a fait l'acquisition des Jardins de la Pinède, joyau des fermes biologiques de la région qui venait de faire faillite. Le but : offrir une enclave préservée, un environnement sain, pour les membres de la communauté, surtout les enfants. PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Jeremy Tomlinson, directeur général du Centre de santé de Kanesatake Ceux-ci apprennent les valeurs, les histoires et les traditions kanien'kehá (mohawks) à l'école locale. Des valeurs comme maintenir des liens familiaux profonds. La réciprocité avec la nature. « Mais quand ils sortent de l'institution, ils voient leur peuple en train de détruire le monde avec lequel il est censé être en relation », dénonce Jeremy Tomlinson, directeur général du Centre de santé. « Ça crée une dissonance. » Dépotoirs illégaux⁠, cours d'eau pollués, déversements sauvages de sols contaminés 1,2 : la communauté autochtone a fait les manchettes depuis plus de deux ans en raison de méfaits environnementaux commis sur ses terres. Une situation qui met en relief la « zone de non-droit » qu'est devenu le territoire, aux prises avec une criminalité organisée, a dénoncé un regroupement de citoyens. Pour les enfants qui grandissent sur place, les signes de destruction sont partout, ajoute M. Tomlinson. Depuis son arrivée en poste, Jeremy Tomlinson prône une vision holistique de la santé. Les traumas sont l'une des causes principales des problèmes que nos gens vivent, que ce soit les dépendances, la santé mentale ou des maladies qu'on peut prévenir, comme l'obésité, le diabète ou la haute pression. Jeremy Tomlinson, directeur général du Centre de santé de Kanesatake PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Des magasins vendant du cannabis, des cigarettes ou promouvant les jeux de hasard bordent la « Strip » de la route 344. Mais ces commerces ne représentent pas les valeurs de la communauté, ont affirmé plusieurs citoyens à La Presse. La prévention et la guérison commencent dès l'enfance, ajoute le directeur. Mais comment revitaliser la culture quand l'environnement contredit les valeurs qu'on tente d'inculquer à la jeunesse ? C'est de cette question que le projet de la ferme est né. Un lieu différent En 2024, le Centre de santé a réussi à obtenir un financement de 4,2 millions de dollars du gouvernement fédéral pour acquérir Les Jardins de la Pinède. Un « projet superbe », a souligné sur Facebook la copropriétaire de la ferme, Marie-Josée Daguerre. Malgré son deuil, Mme Daguerre a souhaité aux membres de la communauté de Kanesatake « sincèrement de tout cœur le meilleur et surtout qu'ils protègent cette magnifique terre ». Le maire d'Oka a toutefois dénoncé la transaction, une possible « expropriation déguisée », selon lui, dans les pages du Devoir, en juillet 2024 (une affirmation contredite par le gouvernement fédéral). En plus des projets d'agriculture, les lieux offrent désormais des ateliers d'artisanat traditionnel comme le tressage de paniers et le travail du bois. Des groupes scolaires ont pu en profiter au courant de l'année, affirme Jeremy Tomlinson. Depuis la fin des classes, la ferme accueille aussi une centaine d'enfants, dans un camp de jour sous forme de projet-pilote. Presque tous les enfants de la communauté sont inscrits, souligne M. Tomlinson. Il y voit une preuve de l'adhésion des citoyens au projet qui, espère-t-il, continuera de fleurir. * La Presse utilise la terminologie française pour les noms autochtones, dont Kanesatake. L'orthographe préconisée par la communauté est Kanehsatà:ke. ⁠1. Lisez « Des eaux toxiques dans une 'zone de non-droit' » ⁠2. Lisez « Des déversements de sols causent de vives tensions à Kanesatake »

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