logo
Droits TV : les assauts de Canal+ et beIN contre Ligue 1+, la chaîne de la LFP

Droits TV : les assauts de Canal+ et beIN contre Ligue 1+, la chaîne de la LFP

L'Équipe30-07-2025
Après avoir envisagé d'être des partenaires de premier plan de la plateforme de la LFP, Canal+, le diffuseur « historique » de la Ligue 1, et son associé qatarien beIN font aujourd'hui tout pour ruiner son lancement prévu le 15 août.
Après s'être tournés autour à la fin du printemps, Canal+ et la LFP n'ont finalement pas entamé une nouvelle idylle. Et depuis ce rendez-vous raté, la chaîne cryptée et son très proche associé franco-qatarien beIN Sports semblent décidés à planter le développement de Ligue 1+. Cette chaîne de la LFP, lancée le 15 août prochain avec 8 matches de L1 par journée pour sa première saison (beIN détient l'affiche du samedi à 17 heures), va entamer une campagne publicitaire cruciale dans une dizaine de jours pour tenter d'attirer le maximum d'abonnés dès son lancement. Un enjeu de taille puisque les revenus audiovisuels domestiques dépendent désormais directement du nombre de clients à cette nouvelle plateforme commercialisée entre 14,99 euros par mois (avec engagement d'un an) et 19,99 euros (sans engagement).
Mais voilà, selon nos informations, deux acteurs majeurs ont refusé de vendre des espaces publicitaires à Ligue 1+ pour le moment : Canal+ et beIN Sports. Une pierre de plus dans le jardin du projet de la LFP depuis que Maxime Saada, le président du groupe Canal+, a douché les espoirs de plusieurs clubs de Ligue 1 de voir le partenaire historique du football français revenir en force. Non pas en tant que diffuseur, mais comme gestionnaire exclusif de la distribution de Ligue 1+.
« Canal+ jette l'éponge ! », lâchait le patron de la chaîne cryptée dans L'Équipe le 29 juin, constatant des positions trop éloignées, selon lui, pour un possible accord. Une interview réalisée juste après avoir prévenu Nicolas de Tavernost, le directeur de LFP Media, la filiale commerciale de la Ligue, son interlocuteur dans ce dossier, qui venait d'expliquer à tous les clubs être en passe de rencontrer Saada pour essayer de conclure un deal... Un camouflet qui en appelait d'autres.
Dialogue rompu entre LFP Media et Canal+
Depuis, le dialogue est rompu et même une distribution non-exclusive de Ligue 1+ est refusée par Canal+. Une incompréhension pour LFP Media, qui pense qu'un partenariat permettrait au groupe dirigé par Saada de récupérer au moins une trentaine de millions d'euros de commission pour un million d'abonnés (le patron de Canal estimait pouvoir atteindre rapidement ce seuil lors de ses échanges avec les dirigeants du football français).
Selon LFP Media, cette attitude va contre les propres intérêts financiers de Canal+ et serait une volonté de tuer dans l'oeuf le projet Ligue 1+. Sauf que la chaîne cryptée n'en démord pas et attend toujours un geste de la Ligue pour réparer ce qu'elle considère comme un préjudice subi lors du contrat Amazon de 2021 à 2024*.
En coulisses, Canal+ fait par ailleurs savoir que la non-distribution du Pass Ligue 1 d'Amazon pendant trois ans ne l'avait pas impactée et qu'elle pourrait tout à fait se passer de Ligue 1+. Au moment de jeter l'éponge, Maxime Saada précisait aussi dans L'Équipe : « En 2024, alors que nous avons cessé de diffuser la L1 dès le mois de mai, Canal+ a réalisé sa meilleure croissance d'abonnés en France depuis 15 ans. » Mais même s'il ne veut pas distribuer Ligue 1+, le groupe Canal+ veut quand même valoriser le bout de L1 qu'il lui reste via son pack sport incluant beIN Sports, qui retransmet l'affiche du samedi après-midi...
beIN Sports montre aussi les crocs
Dans ce but, le diffuseur franco-qatarien est monté au front pour demander à la LFP d'enlever toute restriction à la programmation en alternance du premier et du deuxième choix une semaine sur deux. De façon à pouvoir proposer un maximum de fois le PSG et l'OM et satisfaire les abonnés... Mais aussi une stratégie visant à affaiblir Ligue 1+ pour sa saison de lancement. Comme la décision, pour enfoncer le clou, de proposer gratuitement beIN Sports à une partie des abonnés à Canal+ jusqu'en juillet 2026...
Laurent Salvaudon, ancien directeur de la rédaction de RMC Sport, en mission pour Ligue 1+
Allié de Canal+ qui le distribue (contre 250 millions d'euros annuels jusqu'en 2030), beIN Sports montre lui aussi les crocs. Dans un courrier au vitriol révélé par L'Équipe, Yousef Al-Obaidly, le responsable de la chaîne (et bras droit de Nasser al-Khelaïfi, président de beIN Media Group et du PSG), répondait au refus de Nicolas de Tavernost de supprimer ses contraintes de diffusion (la LFP est désormais prête à faire un geste si les 20 millions d'euros de sponsoring de Visit Qatar sont enfin payés).
Des talents de Canal+ approchés par Ligue 1+ retenus par la chaîne cryptée
« Nous suggérons que LFP Media serait bien avisé de tirer des leçons des erreurs répétées du passé ; à savoir préserver la seule relation de diffusion et la seule source de revenus garantie qui lui reste (78,5 millions d'euros cette saison), et construire un partenariat pour l'avenir (...), taclait le dirigeant qatarien. Nous espérons que LFP Media reviendra rapidement à la réalité et reconsidérera sa position incompréhensible et injustifiée, avant de mettre en péril encore une fois - et cette fois-ci de manière définitive - sa dernière relation de diffusion domestique. »
Droits TV : la LFP fait un petit geste envers beIN Sports
Pour composer le casting de sa chaîne, la LFP a aussi affronté un tir de barrage, surtout venu de Canal+. Alors que plusieurs de ses talents ont été approchés pour rejoindre Ligue 1+, la chaîne cryptée a bloqué tout départ, des rédacteurs en chef pour l'arrière-cuisine aux personnalités de l'antenne pour la vitrine. À l'image de Samir Nasri. Le consultant vedette des soirées de Ligue des champions avait en effet reçu une offre commune de Ligue 1+ et RMC pour le convaincre de lâcher Canal. Mais cette dernière a tout mis en oeuvre pour convaincre l'ancien milieu de terrain marseillais de prolonger son contrat avec elle jusqu'en 2029, privant pour le moment Ligue 1+ d'une vraie star pour son lancement. On n'est jamais trop prudent.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Les médaillés oubliés de Paris 2024 - Lisa Barbelin : « Je ne suis pas Léon Marchand »
Les médaillés oubliés de Paris 2024 - Lisa Barbelin : « Je ne suis pas Léon Marchand »

L'Équipe

timean hour ago

  • L'Équipe

Les médaillés oubliés de Paris 2024 - Lisa Barbelin : « Je ne suis pas Léon Marchand »

Lisa Barbelin est devenue à Paris la première Française médaillée en individuel en tir à l'arc, avec du bronze. Très émue, elle avait été une des belles images de la délégation française aux JO. L'anonymat a depuis repris le dessus. L'archère est un peu déçue mais lucide aussi. « La parenthèse enchantée s'est refermée. » Le 3 août 2024 sur l'esplanade des Invalides, Lisa Barbelin remportait la médaille de bronze dans l'épreuve individuelle de tir à l'arc, après s'être imposée face la Sud-Coréenne Jeon Hun-young, une représentante de la nation phare de la discipline. Une première pour une archère française, et une très belle séquence célébration, Lisa Barbelin chavirant d'émotion et de larmes de joie. Un an plus tard, la jeune femme (25 ans) est un peu retombée dans l'anonymat. Les médias, les invitations et les sollicitations ont pris fin. Et elle est moins reconnue dans la rue. « Malheureusement, dit-elle. Mais je ne suis pas non plus Léon Marchand. Je fais partie de ceux qui n'ont eu que du bronze. On se rappelle moins les médaillés de bronze. » Lisa Barbelin a quand même soufflé la bougie du gâteau d'anniversaire de son podium olympique, en famille, quelques jours avoir fêté la médaille d'argent décrochée aux JO de Paris par Thomas Chirault, son compagnon, dans l'épreuve de tir à l'arc par équipes. « J'ai senti une vraie pression, mais je me la suis mise moi-même. Je m'en suis rendu compte ensuite. Je me suis dit que j'avais un devoir de réussite » Lisa Barbelin Elle n'a rien oublié de cette journée où elle est entrée au palmarès des Jeux. « Cela procure encore beaucoup d'émotions. Et cela fait aussi du bien quand on dit quand même encore de temps en temps mon nom ou qu'on parle de tir à l'arc. On a réussi à créer quelque chose (hausse de 15 % des licenciés après les Jeux). "C'est un chouette sport", se sont dit les gens. » En hiver, Lisa Barbelin a de nouveau été en bronze, aux Championnats d'Europe en salle. Et depuis avril, elle est engagée dans la saison en plein air. Avec moins de réussite. En quatre étapes de Coupe du monde, elle n'a signé aucun podium en individuel ou par équipes. « L'après-médaille olympique a été dur à gérer. J'ai senti une vraie pression, mais je me la suis mise moi-même. Je m'en suis rendu compte ensuite. Je me suis dit que j'avais un devoir de réussite. Mais j'ai dépassé ce stress maintenant. Je sens que ça va payer, mais ça prend du temps. » « Je n'ai jamais cessé de croire en mes rêves », en remportant le bronze en tir à l'arc, Lisa Barbelin a écrit l'histoire de sa discipline Lisa Barbelin a conservé de nombreux sponsors après les Jeux. Elle en a gagné un nouveau, mais en a aussi perdu. L'un d'eux a disparu du jour au lendemain. « C'est un peu dommage, dit-elle. Mais je m'en sors. » La jeune Française a terminé ses études, avec une licence de chimie. Et elle a décidé de se consacrer pleinement au tir à l'arc. Elle disputera les Mondiaux en Corée du Sud en septembre. Les JO 2028 de Los Angeles sont également déjà dans son viseur, avec une nouvelle médaille comme objectif. Pour rentrer davantage dans l'histoire de son sport. Et dans la mémoire des gens.

Patrick Tuifua, le talent venu du bout du monde, débarque à Toulon
Patrick Tuifua, le talent venu du bout du monde, débarque à Toulon

L'Équipe

timean hour ago

  • L'Équipe

Patrick Tuifua, le talent venu du bout du monde, débarque à Toulon

Parti pour rester en Nouvelle-Zélande et essayer d'y faire carrière, Patrick Tuifua a finalement rejoint Toulon cet été. Dix-huit mois après des débuts remarqués avec l'équipe de France des moins de 20 ans, le jeune troisième-ligne néo-calédonien espère désormais avoir sa chance en Top 14. Entre deux cafés avec vue sur le terrain d'entraînement du RCT, un couple nous interpelle à la fin de l'entretien. « Qui est-ce que vous preniez en photo ? » Patrick Tuifua. « Ah oui, le All Black ! Il est pilier, c'est ça ? » Ni l'un ni l'autre. Il arrive effectivement de Nouvelle-Zélande, mais le Néo-Calédonien n'a ni sélection avec les All Blacks ni d'apparition en première ligne dans sa jeune carrière. Mais le bonhomme a donc du mal à passer inaperçu à Toulon. Le jeune troisième-ligne (20 ans, 1,91 m, 113 kg) fait partie des curiosités du recrutement. Même s'il vient de très loin, son nom est connu depuis son passage remarqué avec l'équipe de France des moins de 20 ans au début du Tournoi 2024. L'attraction était telle que le sélectionneur des Bleus Fabien Galthié avait interpellé son homologue des Bleuets Sébastien Calvet après un entraînement commun à Marcoussis : « Il est solide ce gars ! Il va faire le Tournoi avec vous ? » Un objet de convoitises entre la FFR et la NZRU « On ne savait pas trop à quoi s'attendre et il nous avait étonnés, confirme Mathis Ferté, ailier-arrière des U20 à l'époque et qui a aussi débarqué à Toulon cet été. Il a un gros gabarit, il va vite, il a des mains... » Le phénomène avait été repéré sur des matches de NPC (le Championnat néo-zélandais) où il évoluait avec Hawke's Bay. Il avait aussi intégré la filière de formation des Hurricanes, la franchise du Super Rugby de Wellington, et déjà pointé en 2023 sur un rassemblement des U20 néo-zélandais Né en Nouvelle-Calédonie, il avait rejoint la Nouvelle-Zélande en 2020, à 15 ans. Citoyen français, il est depuis 18 mois l'objet de convoitises entre la FFR et la NZRU (Fédération néo-zélandaise). Approché par plusieurs équipes de Top 14 l'an dernier - il avait notamment visité les installations de La Rochelle et Toulon - il avait finalement acté début novembre un statu quo dans sa carrière, en restant en Nouvelle-Zélande. « Je vais effectuer la pré-saison avec les Hurricanes, nous expliquait-il alors. J'espère décrocher un contrat et jouer le Super Rugby », qui débutait mi-février. Quand, début avril, Toulon a annoncé son arrivée, c'était donc une petite surprise. « C'est un joueur qui est capable de casser les défenses, qui est à l'aise ballon en mains, avec un gros potentiel pour son âge. Je pense que le Championnat français est fait pour lui » Pierre Mignoni, manager de Toulon « On le suivait déjà avant qu'il apparaisse avec les moins de 20 ans, se rappelle le manager de Toulon Pierre Mignoni. On voulait absolument qu'il vienne, ça n'a pas été simple... C'est un joueur qui est capable de casser les défenses, qui est à l'aise ballon en mains, avec un gros potentiel pour son âge. Je pense que le Championnat français est fait pour lui. » « J'en ai discuté avec mon père (Jean-Philippe, président de la JSL Normandie rugby, l'un des plus gros clubs de Nouméa), et on a finalement décidé de venir ici (à Toulon), où j'ai de la famille proche, pour tester, en espérant avoir un peu plus de temps de jeu », explique Tuifua. Le gaillard, qui chausse du 50, n'est pas très expansif, mais l'on comprend que le pari Super Rugby n'a pas fonctionné. Il n'a pas joué la moindre minute avec les Hurricanes, s'est contenté depuis un an de trois matches de NPC avec Hawke's Bay puis de quelques matches de pré-saison avec la franchise de Wellington avant de jouer avec l'équipe réserve, pas aidé par une sérieuse blessure au genou droit subie à Marcoussis en juin 2024, avant la Coupe du monde des moins 20 ans qu'il espérait disputer avec les Bleuets « Je n'ai pas été intégré à l'équipe (des Hurricanes) car j'étais blessé, puis ils ne sont pas très tournés vers les jeunes », poursuit Tuifua. « Je ne veux pas faire une croix sur le Super Rugby, c'est un rêve pour moi d'y jouer et j'espère y retourner un jour » Patrick Tuifua Après trois semaines de vacances en Nouvelle-Calédonie, il est arrivé en métropole début juillet, s'installant à La Valette-du-Var chez sa grande soeur, qui travaille depuis trois ans à Marseille. Une façon de limiter les effets du dépaysement. Ses parents étaient là en juillet, son père en profitant pour signer un partenariat avec le RCT, tandis qu'un de ses cousins fait partie de l'équipe des cadets du RCT, la gêne du gabarit hors-norme pour son âge visiblement bien implanté. « Partir de Nouvelle-Zélande, c'était une décision difficile, se rappelle Tuifua. C'est cinq ans de ma vie, c'est là-bas que j'ai appris à jouer à quinze, que j'ai progressé. Mais je ne veux pas faire une croix sur le Super Rugby, c'est un rêve pour moi d'y jouer et j'espère y retourner un jour. » Le genou droit « encore en réhabilitation », il a repris l'entraînement collectif lundi, tourné vers le Top 14. « Dans le Pacifique, on est plus branché Super Rugby, mais le Top 14, c'est pareil, c'est un rêve quand on commence à jouer au rugby, j'ai hâte d'être à mon premier match. Il y a du stress aussi... » « Il est revenu avec son souci au genou car il a apparemment eu du mal à se faire soigner en Nouvelle-Zélande, donc on s'occupe déjà de le remettre sur pied pour qu'il attaque la saison correctement, temporise Mignoni. Il a retrouvé le terrain mais il faut lui laisser le temps d'arriver. On connaît son potentiel, mais il a besoin de retrouver du rythme. Je sens en tout cas qu'il a une grosse envie de réussir. »

« Ils sont plus forts que nous » : le constat de l'entraîneur de Nice Franck Haise après la défaite contre Benfica
« Ils sont plus forts que nous » : le constat de l'entraîneur de Nice Franck Haise après la défaite contre Benfica

Le Parisien

timean hour ago

  • Le Parisien

« Ils sont plus forts que nous » : le constat de l'entraîneur de Nice Franck Haise après la défaite contre Benfica

L'OGC Nice risque de ne pas voir la Ligue des champions, et c'est plutôt logique. « Ils sont plus forts que nous », a reconnu Franck Haise, l'entraîneur niçois, à l'issue de la défaite à domicile contre le Benfica Lisbonne (2-0), mercredi soir lors du troisième tour préliminaire aller de la C1. « On est obligé de constater qu'on a donné le meilleur qu'on pouvait dans les circonstances du moment et avec les événements du match », a-t-il poursuivi. « On a eu du mal à se créer des occasions franches, alors que pour eux c'est plus simple », a encore dit Haise, déplorant le manque « de joueurs d'expérience (après la pause) ». Blessés, Morgan Sanson et Dante sont sortis rapidement. « Morgan s'est fait une lésion à l'ischio dont je ne connais pas la gravité. Pour Dante, c'est le genou gauche, sur un appui. Il avait une douleur. C'était compliqué de repartir, plus sage de le sortir. » À voir aussi « Il y a besoin de certains renforts » Haise a ensuite assuré que son équipe « n'était pas loin des 100% de ce qu'(elle) pouvait faire », et que « ça confirme tout ce qu'on sait déjà », notamment qu'« il y a besoin de certains renforts ». « Forcément, quand je dis ça, c'est qu'il en manque face à ce type d'adversaire (Benfica a disputé les quarts de finale de la Ligue des champions la saison passée). Nous, on construit, eux ont l'habitude d'être sur les sommets. Ces matches doivent nous aider à grandir. On doit tendre vers ce très haut niveau mais on n'y est pas. Affronter ce genre d'adversaire montre à tous le chemin qu'il reste à parcourir. » Concernant le retour, mardi prochain, il a estimé: « On sait qu'on a perdu 2-0 et qu'ils sont plus forts que nous. Mais on va aller au combat. Il n'y a pas de résignation, mais l'espoir de faire l'exploit, avec une grand E et un grand X. »

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store