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Pourquoi le Zoo de Leipzig a euthanasié trois tigreaux en Allemagne

Pourquoi le Zoo de Leipzig a euthanasié trois tigreaux en Allemagne

24 Heures16 hours ago
Accueil | Monde | Faits divers |
Le zoo déclare avoir mis fin aux jours des bébés tigres pour leur éviter une «mort par inanition».
Publié aujourd'hui à 09h03
Des militants de la cause animale ont protesté contre cette décision euthanasiant les tigreaux. (Photo d'illustration)
AFP/ Attila KISBENEDEK
Trois bébés tigres de Sibérie délaissés par leur mère, qui a rapidement arrêté de les allaiter, ont dû être euthanasiés par le zoo allemand de Leipzig , a-t-il expliqué samedi.
Après avoir mis bas mercredi soir, la tigresse Yushka, dont c'était la première portée, a d'abord «pris soin de sa progéniture de manière exemplaire», explique l'établissement de l'est de l'Allemagne.
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Mais depuis jeudi après-midi, elle s'est «détournée de ses petits», cessant notamment de les alimenter.
La décision de les euthanasier a été prise après deux jours pendant lesquels les tigreaux «sont devenus de plus en plus faibles». Une «lourde responsabilité»
Le zoo a dû assumer une «lourde responsabilité» en épargnant ainsi aux jeunes une «mort par inanition», a expliqué le vétérinaire Andreas Bernhard.
L'interruption de l'élevage «sans raison apparente» fait partie «du répertoire comportemental des jeunes mères inexpérimentées dans le règne animal», explique le directeur du zoo, Jörg Junhold.
Plus grands félins du monde, les tigres de Sibérie, ou tigres de l'Amour, vivent principalement dans l'Extrême-Orient russe où ils sont menacés d'extinction.
Fin juillet, un autre parc zoologique allemand, celui de Nuremberg, avait abattu douze de ses babouins, au motif que leur enclos était surpeuplé.
Des militants de la cause animale s'étaient introduits dans le zoo pour protester contre cette décision, l'accusant de mauvaise gestion de cette population.
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Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, s'est rapidement dit «profondément attristé» par la mort du candidat à la présidentielle colombienne de 39 ans. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. « Les États-Unis sont solidaires de sa famille, du peuple colombien, à la fois dans le deuil et pour demander que justice soit rendue pour les responsables» de sa mort, a écrit M. Rubio sur le réseau social X. 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La démocratie ne se construit pas avec des balles ni avec du sang, elle se construit avec respect, avec dialogue», a-t-elle ajouté. Membre du parti Centre démocratique de l'ancien président de droite Alvaro Uribe -- avec lequel il n'a pas de lien de parenté -- Miguel Uribe avait annoncé en octobre 2024 son souhait de se présenter à l'élection présidentielle de mai 2026, pour succéder au président de gauche Gustavo Petro, dont il était un critique virulent. Retour des violences politiques L'attaque contre lui a ravivé les craintes d'un retour à la violence des années 1980 et 1990, lorsque meurtres politiques et attentats secouaient la Colombie. La vie de Miguel Uribe, qui voulait oeuvrer pour la réconciliation en Colombie, a été marquée par la violence du conflit armé dans son pays. Sa mère Diana Turbay a perdu la vie alors qu'il n'avait que quatre ans, séquestrée sur ordre du narcotrafiquant Pablo Escobar, en 1991. 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Il cherche donc à utiliser cette grande rhétorique sur la réoccupation pour essayer de faire bouger les choses.» Colère de l'extrême droite Des rumeurs de négociations au Caire laissaient penser lundi que le premier ministre cherche, par l'annonce de cette nouvelle offensive militaire, à conclure un accord plus favorable à Israël. Il a d'ailleurs précisé que l'opération ne débuterait pas avant quelques semaines, le temps de préparer les troupes, ou de parvenir à un accord. De quoi provoquer la colère de ses alliés d'extrême droite. Si Bezalel Smotrich affirmait jusqu'ici son soutien, il a exprimé sa déception face à un plan selon lui insuffisant: le chef du parti sioniste religieux défend la colonisation de la bande de Gaza et estime que la guerre ne peut se solder qu'avec l'éradication du Hamas, et non avec un accord. «J'ai perdu confiance dans la capacité et la volonté du premier ministre de mener l'armée israélienne vers cette victoire», a-t-il déclaré dans une courte vidéo postée le 9 août, sans pour autant quitter le gouvernement. Opposition de l'armée et des familles d'otages Contesté sur son aile d'extrême droite, le premier ministre est aussi critiqué par le chef de l'armée et d'autres responsables de sécurité. Avant la réunion du cabinet jeudi, Eyal Zamir, le chef d'état-major, s'est ouvertement opposé à l'idée d'une offensive directe sur Gaza ville, arguant que celle-ci mettrait en danger les otages qui y sont retenus, et mettrait sous pression des troupes exténuées par vingt-deux mois de combat. 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