
Où dormir à Cassis ? Du 2 au 5-étoiles, notre sélection d'hôtels de charme
Aux portes de la Riviera, Cassis est bordé par le Parc National des Calanques et le majestueux Cap Canaille (394 mètres), l'une des plus hautes falaises maritimes d'Europe. Son port, aux façades colorées, est rythmé par le ballet des derniers bateaux de pêcheurs et de plaisance. Les ruelles et places ombragées ont des airs pagno-lesques. C'est le sud dans toute sa majesté. L'écrivain Frédéric Mistral (1830-1914) écrivait : «Qui a vu Paris et non Cassis, n'a rien vu». Il avait sans doute raison.
Hôtel Liautaud, la renaissance d'une institution
Fidèle à son esprit familial, le Liautaud incarne une dolce vita provençale, invitant ses hôtes à savourer pétanque, pique-niques en bord de mer et couchers de soleil.
Nicolas Anetson
Il veille sur le port depuis 1870 et a vu passer Marcel Pagnol, Brigitte Bardot et Fernandel... L'Hôtel Liautaud fait partie de l'histoire de Cassis et, bien sûr, de la famille Liautaud. En 2024, de nouveaux propriétaires (déjà à la tête de la Villa Castellane et de Lou Paradou à Gréoux-les-Bains) lui ont donné un nouveau souffle. Au total, 20 balcons et 30 chambres et suites (vue mer, port ou rue) au décor épuré et minéral, rendant hommage à la couleur naturelle de la pierre de Cassis. Sous la direction artistique de Marie Veidig (ex-Artucrial et Hermès), les murs et ceux des couloirs exposent des œuvres d'art dont celles d'Elsa Noyons et de Maxime Mouroux. Le rooftop offre une place de choix, au coucher de soleil, pour prendre un verre et regarder les spectacles sons et lumières sur le château. Ouverture à l'année.
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La chambre à réserver : une Suite vue mer avec balcon pour la vue.
Le plus : le petit déjeuner au salon (premier étage) ou en terrasse (rez-de-chaussée) au Café Liautaud, au pied de l'hôtel et sur le port.
Le prix : à partir de 150 € la nuitée en chambre double.
Hôtel Liautaud, rue Marcel Barthélémy 13260 Cassis. Tél.:04 51 68 02 02.
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Les Roches Blanches, un balcon sur la Grande Bleue
Les Roches Blanches, Cassis
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Dans le murmure des flots et sur un promontoire de calcaire fissuré, l'hôtel de luxe Les Roches Blanches (5-étoiles) se cache dans un jardin de paradis aux pins d'Alep, pistachiers, myrtes et aloès. Il a la beauté aux bords des yeux, celle de l'horizon marin et du Cap Canaille lointain. Cette ancienne maison de maître du XIXe siècle, transformée en hôtel dans les années 20, a vu le bottin mondain d'hier – dont Winston Churchill et Édith Piaf. Lors de sa rénovation en 2018, l'architecte d'intérieure Monika Kappel a redonné un souffle à l'esprit des années folles. Dans les 45 chambres et suites, les références à l'art déco se déclinent par exemple dans les têtes de lit géométriques en bois sombre et dans le mobilier haute couture réalisé sur mesure. La lumière naturelle y entre généreusement. L'hôtel, à dix minutes à pied du centre de Cassis, déroule un beau choix de restaurants dont le « gastro-panoramique » Les Belles Canailles (deux étoiles Michelin) et La Pétanque, pour un verre de rosé et le boulodrome plus bas. Ouverture à l'année.
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La chambre à réserver : une chambre Executive vue mer.
Le plus : le couloir de nage de 20 mètres sur 4 mètres voisinant avec les flots marins accessibles par une échelle métallique vissée à la roche.
Le prix : à partir de 400 € la nuitée en chambre double.
Les Roches Blanches, 9 avenue des Calanques, 13260 Cassis. Tél.:04 42 01 09 30.
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Le Clos des Arômes, le charme cassidain
Le Clos des Arômes, le charme cassidain
STATIC SCENESPhoto presse
Le hasard fait parfois bien les choses. Frédéric et Carole Maillefaud étaient venus aider leur fils Léo au bar-restaurant Lafontaine quand ils ont vu cet hôtel à vendre. Ils n'ont pas hésité un instant. Après des travaux conséquents, les anciens restaurateurs de Valence ont ouvert ce lieu solaire avec dix clés en août 2024. L'adresse est intimiste, authentique et simple. Les chambres, qui regardent sur la cour ou le village, déclinent une décoration sans chichi. Les têtes de lit sont des assises de chaises en paille, assemblées et réalisées par un artisan du marché. Des fauteuils et des luminaires sont signés de la marque marseillaise Honoré. Et c'est à un Marseillais, Franck Paillet de N.O.D.E, que l'on doit le Cap Canaille croqué dans des lamelles de tissus comme un rideau. L'hôtel, à moins de quatre minutes du port à pied, a son restaurant dans la cour ombragée, rythmée par le bruit de la fontaine et les cloches de l'église sonnant les heures. La cuisine est familiale, inspirée du sud et servie, entre autres, sur des nappes à carreaux. Une adresse à l'écart de l'agitation du port. Fermeture de mi-décembre à mi-février
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La chambre à réserver : la 205 « confort plus » pour la vue sur le clocher, la mer au loin et le bout du phare.
Le plus : 6 places de parking juste à côté de l'hôtel.
Le prix : à partir de 100 € la nuitée en chambre double.
Le Clos des Arômes, 10 rue de l'Abbé Paul Mouton, 13260 Cassis. Tél.:04 42 84 64 10.
Hôtel Les Volets Rouges, dans la garrigue
Hôtel Les Volets Rouges, dans la garrigue.
Photo presse
À l'écart des bruits du monde, ce deux-étoiles éco-responsable est situé au cœur du Parc National des Calanques totalisant 8500 hectares. Cette bâtisse de 1951 invite au repos mais plus encore à randonner. D'ici, les départs pour les sentiers vers les calanques sont directs. Compter 1h45 à pied à l'aller pour En-Vau, la calanque la plus proche, et 2 heures pour le retour – le dénivelé est sec. L'été, les 20 chambres (de 1 à 5 personnes) sont bercées par le chant des cigales et les effluves entêtants de la garrigue sous le soleil. La plupart ont leur propre petite terrasse. Le jardin de 8000 mètres carrés a été pensé pour favoriser la biodiversité. Aussi, mieux vaut aimer les insectes et les animaux. Le lieu, isolé, propose un petit déjeuner et un service de planches et de grignotages de midi à 18 heures. Les gros appétits iront au restaurant à Cassis. Ouverture toute l'année.
La chambre à réserver : la « confort terrasse » avec son coin salon et sa terrasse plein sud.
Le plus : le succès de la biodiversité du jardin avec le retour de la sauterelle dentellière (30 cm de long quand même !), de la huppe fasciée et du gros lézard vert.
Le prix : à partir de 80 € la nuitée en chambre double.
Hôtel Les Volets Rouges, D559, Route de La Gineste, 13260 Cassis. Tél.:04 42 01 02 68.
Le Jardin d'Émile, comme une maison de famille
Le Jardin d'Émile, comme une maison de famille.
Photo presse
C'est un hôtel familial. Son propriétaire lui a donné le nom de son premier petit-fils, Émile. C'était il y a 30 ans. Depuis, Stéphanie et son mari (la deuxième génération) gèrent ce 3-étoiles. Ils ont donné un look branché au 5 chambres et 2 suites dont pas une ne se ressemble. Pierres apparentes et bois dans l'une, tommettes au sol dans l'autre, bleu Yves Klein dans une troisième et terracotta dans une autre encore… C'est frais et coloré – comme la façade. On entre par la réception qui fait office de cuisine-ouverte et de salle de petit déjeuner. C'est convivial à souhait. Le jardin, à l'ombre des pins, invite à paresser ou à bouquiner. Pas de restauration à midi ou le soir – Cassis compte plein d'adresses. L'hôtel est à 400 mètres du port et à littéralement deux pas de la plage du Bestouan.
La chambre à réserver : la 6 (« Junior Suite 6 ») avec vue mer et balcon privé sur la Grande Bleue.
Le plus : de mi-novembre à mi-mars, l'hôtel est entièrement privatisable pour des amis, familles ou collègues et peut accueillir jusqu'à 19 personnes.
Le prix : à partir de 100 € la nuitée en chambre double.
Le Jardin d'Émile, 23 avenue de l'Amiral Ganteaume, 13260 Cassis. Tél. $:04 42 01 80 55.
Hôtel de la Plage Mahogany, la mer pour horizon
Hôtel de la Plage Mahogany, la mer pour horizon.
Marine Roussel
Centenaire, cet hôtel (3 étoiles) familial ne se lasse pas de regarder tous les jours le Cap Canaille, situé juste en face de lui. Au coucher de soleil, la roche s'embrase de rouge, rose et d'orange dans un spectacle unique. La moitié des 28 chambres et suites y assistent depuis leur balcon privé. Leur décoration, imaginée par la fille du propriétaire, décline un blanc lumineux aux touches de couleur ocre et vert. S'y ajoutent des meubles chinés ou en bois, des détails en ratan et rotin ici et là… L'hôtel a un spa avec piscine en plein air, un bar sympathique et un restaurant surplombant la plage de Bestouan, le Same Same Beach. L'Hôtel de la Plage Mahogany est situé à 500 mètres du port et à 800 mètres du Parc National des Calanques. Ouverture de mars à novembre.
La chambre à réserver : la Suite M au 3e étage avec terrasse vue mer, jardin vue colline et piscine privée pour 5 personnes.
Le plus : le brunch du dimanche.
Le prix : à partir de 200 € la nuitée en chambre double.
L'hôtel de la Plage Mahogany, plage du Bestouan, 19 avenue de l'Amiral Ganteaume, 13260 Cassis. Tél.:04 42 01 05 70.
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Le Figaro
27 minutes ago
- Le Figaro
Esport : «Vivre ce que je vis avec Vitality, c'était inimaginable», confie Mathieu «ZywOo» Herbaut
ENTRETIEN – Avant de disputer les play-offs du prestigieux tournoi de Cologne, le meilleur joueur du monde sur le jeu Counter-Strike a abordé, pour Le Figaro, cette série de sept tournois d'affilée remportés par son équipe. Un exploit unique. Mathieu, est-ce plus fort de marquer l'histoire de Counter-Strike colectivement qu'individuellement ? Mathieu «ZywOo» Herbaut : C'est toujours plus fort quand c'est collectif. Je pense que cette série, on va s'en souvenir toute notre vie, notamment parce qu'on l'a réalisée ensemble. Recevoir une récompense individuelle, comme un HLTV Award, c'est toujours une fierté mais au final, c'est un plaisir uniquement personnel. Ce n'est satisfaisant que pour moi. Alors que lorsque tu gagnes un Major ou un autre tournoi, tu vois tous tes coéquipiers qui rient, tout le monde au sein de Vitality est heureux et je pense que même ma famille est plus contente de me voir gagner un tournoi qu'une récompense individuelle. Aujourd'hui, c'est ça qui m'importe le plus, de voir tout le monde heureux quand on gagne un tournoi. Les tournois s'enchaînent tellement vite, avez-vous le temps de réaliser la portée de ces sept titres remportés d'affilée ? Ce n'est pas évident, c'est vrai. On sait que ce qu'on est en train de réaliser est exceptionnel. Gagner autant de tournois d'affilée, surtout sur un circuit comme le nôtre, ça demande beaucoup d'énergie, c'est quelque chose qui est très dur à faire. Mais en même temps, comme vous le dîtes, tout va tellement vite, on enchaîne sans arrêt que parfois, on n'a même pas l'impression d'avoir gagné un tournoi qu'on est déjà dans l'avion direction une nouvelle compétition. Il faut réussir à gérer tout ça. Je pense qu'à la fin de la saison, quand viendront les vacances et que je pourrais me poser en famille, je réaliserai un peu mieux tout ça. Publicité En 2023, vous aviez remporté le Major à Paris ainsi que quatre autres tournois, mais vous n'aviez pas réussi à enchaîner comme cette année. Qu'est-ce qui a changé en 2025 ? Je pense que c'est l'alchimie qui règne au sein de l'équipe, et comment on a bossé au tout début de l'année quand «Ropz» (Robin Kool, la dernière recrue) est arrivé dans l'équipe. Nous avons réussi à régler tout un tas de petits détails et nous nous entendons vraiment bien. Tout le monde se respecte, tout le monde est heureux de partager cela et je pense que cela explique pourquoi nous évoluons à un tel niveau. En termes de rôle au sein de l'équipe, tout le monde se complète, chacun est à la place parfaite, chacun se comprend, se complète. Personne ne ressent le besoin d'en faire plus. On sait que même avec un niveau moyen, on peut déjà réussir à faire des choses grandioses. Mais oui, j'en reviens au terme d'alchimie, c'est le mot parfait parce que nous avons une très bonne connexion ensemble. Vous parliez de «Ropz». En quoi son arrivée à tout changer pour votre équipe ? C'était le petit déclic. On ne voulait pas refaire la même saison que 2024. On sortait d'un très bon exercice en 2023, et on espérait faire à peu près pareil, voire la dépasser. Mais au final, cela a été un échec parce que nous n'avons gagné que le tournoi de Cologne. Du coup, on a tous bossé, on a tous mis les bouchées doubles pour repartir de l'avant. Je pense que personne ne pensait qu'on allait gagner sept tournois d'affilée, mais cela symbolise les efforts qu'on a produits, le temps qu'on a mis sur le jeu, à se parler pour essayer de se comprendre. Et sur ce plan, il est certain que «Ropz» a été un élément crucial. Son côté très travailleur, sa personnalité en dehors du jeu, tout cela a boosté tout le monde. Sans parler de son expérience qui nous aide aussi dans des matchs très importants. De le voir toujours calme, posé même quand il y a de la pression, c'est fondamental. Il faut un joueur comme lui pour créer une très grande équipe. Et il faut un joueur comme vous aussi. Estimez-vous être encore plus fort cette année ? Oui, je sens que j'ai progressé par rapport à 2023, par rapport à mes décisions, à ce que j'apporte à l'équipe, à l'énergie que je mets pendant mes matchs. Je pense que c'est quelque chose que j'ai beaucoup amélioré depuis 2023. Je suis un peu plus expressif, ce qui me fait du bien, mais aussi à mon équipe. C'est toujours mieux de voir le joueur star donner de l'énergie. Je ne suis plus le petit jeune de l'équipe. Ma façon de penser a évolué. Mathieu «ZywOo» Herbaut Est-ce que vous avez changé sur le plan humain ? Oui, je pense aussi que je prends de l'âge. Je ne suis plus le petit jeune de l'équipe. Ma façon de penser a évolué. J'arrive à être plus utile les jours où je ne suis pas performant individuellement en essayant d'apporter une bonne énergie pendant les matchs, de crier, de donner de la motivation. «Apex» le fait déjà très bien dans son rôle de capitaine, mais je peux aussi apporter un plus dans ce domaine. C'est toujours un plus de voir ton meilleur joueur bien motivé, bien dans son jeu. Cela transmet de la confiance à tout le monde, et à moi aussi car j'ose du coup faire des choses que je ne ferais peut-être pas en temps normal. Du coup, estimez-vous être plus épanoui aujourd'hui dans votre vie de tous les jours ? Je pense que dans ma vie, en général, je n'ai pas vraiment changé d'état d'esprit ou de façon de voir les choses. Je pense que c'est surtout au sein du jeu, de comment je dois me comporter avec l'équipe dans les matchs. Rien n'a changé dans ma vie, je ne suis pas plus malheureux ou plus heureux, je suis toujours pareil (rires). Publicité Si on parle de Cologne, est-ce que vous abordez toujours le tournoi de la même façon ou y a-t-il une pression différente du type : «on n'a plus le droit de perdre avec cette série» ? On sait très bien qu'un jour on va redescendre, on va sortir d'un tournoi et on va être déçus de nous-mêmes. On a déjà eu cette discussion collectivement, on est prêts à ça. Donc on n'a pas vraiment changé notre façon de voir le tournoi, on est toujours là pour aller le plus loin et gagner parce qu'on sait qu'on a les compétences et l'équipe pour. En fait, je pense aussi qu'avoir gagné le Major à Austin, ça nous a enlevé de la pression de se dire qu'on doit tout gagner. Parce que là, c'est bon, on a fini notre saison avec le Major, on a prouvé à tout le monde qu'on a fait une très bonne saison et là, on veut juste continuer à jouer notre jeu et kiffer. Je pense que c'est ça le plus important de chez nous, de ne pas penser au futur mais de prendre match par match. 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L'horoscope gratuit du mardi 29 juillet 2025
Chaque jour, Christine Haas livre ses prévisions inspirées par les astres. Chaque jour, retrouvez l'horoscope gratuit avec Christine Haas (Instagram : @chrishaasoff) sur le site du Figaro avec TV Magazine . L'horoscope du mardi 29 juillet 2025 L'opposition entre la Lune, Saturne et Neptune invite à une profonde réflexion intérieure, car elle révèle un moment de tension émotionnelle. La Lune, miroir de vos émotions, se trouve en position de conflit avec Saturne, planète des limites et des structures, ainsi qu'avec Neptune, symbole des illusions et des rêves. Cette configuration suggère que vous pourriez ressentir une perte de repères, qu'elle concerne une personne chère, un lieu familier ou un travail qui vous ancre dans votre quotidien. Cette opposition met en lumière un conflit entre ce que vous ressentez profondément (Lune) et les restrictions ou réalités auxquelles vous devez faire face (Saturne). Neptune, quant à elle, brouille les pistes en introduisant confusion, incertitude ou illusion. Ce trio peut générer un sentiment de désarroi, particulièrement chez ceux qui naissent au début de leur signe zodiacal, car ils sont plus sensibles que les autres à cette conjoncture. Perdre un repère, c'est se retrouver face à un vide intérieur, une disparition du cadre rassurant qui nourrit votre équilibre émotionnel. Mais ce moment n'est pas simplement un obstacle, ça peut être une invitation à revisiter et réévaluer vos bases. Le développement personnel suggère que lorsque l'on perd ses repères, c'est souvent pour apprendre à se connaître autrement, à se réinventer. Ça peut être positif, à condition d'accepter un inconfort temporaire. Plutôt que de lutter contre cette sensation de vide, demandez-vous : 'comment puis-je bâtir une structure plus solide, en accord avec mon vrai moi ?'


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L'humoriste Marie s'infiltre affirme avoir été « chassée » d'un bar de Marseille parce qu'elle était « juive »
« Est-ce que j'ai été chassée ? » C'est par ces mots sur compte Instagram, ce lundi 28 juillet, que Marie s'infiltre raconte ce qu'elle a vécu à Marseille (Bouches-du-Rhône), la veille. L'humoriste explique qu'elle s'est installée en terrasse dans un café du Vieux-Port quand elle a commencé à entendre son nom plusieurs fois. Elle sourit, mais petit à petit elle sent qu'on ne prononce pas son nom pour la saluer, mais pour l'« invectiver ». « Je dois être parano », pense-t-elle alors. Elle passe quand même sa commande, mais elle entend crier de plus en plus fort : « Vive la lutte du peuple palestinien ». Pour l'humoriste, ce slogan est « légitime, libertaire », toutefois, elle sent qu'il lui est adressé d'une façon « hostile et menaçante ». « On crie trop fort, on tape des pieds et les rires sont moqueurs. Je sens tout de suite que c'est très grave », relate-t-elle. Elle décide de s'approcher du groupe de trois personnes qui crie à son encontre. Elle leur répond : « bien sûr, vive la lutte du peuple palestinien, mais pourquoi me le crier là, tout de suite, maintenant ? » Selon elle, les personnes à qui elles s'adressent ne sont là que « pour en découdre ». « Ils sont attisés que par la haine, et qu'ils m'ont choisie comme leur ennemie », ajoute-t-elle. Marie s'infiltre leur demande alors si cette « manif » lui est destinée. Seule une de ces personnes l'avoue. Mais en les regardant de plus près, elle sent que la situation peut mal tourner. Elle se résout donc à quitter le café. « Je pars donc pour respirer et pour m'éloigner de la bêtise et de la haine. Je pars donc, alors que je m'étais promis de ne jamais partir. Je marche sur le Vieux-Port, sous le choc. Est-ce que c'était une agression ? », s'interroge-t-elle. Peur qu'on la reconnaisse en tant que juive, peur de ne pas être en sécurité… L'humoriste confesse plusieurs de ses craintes. « Et puis je me dis que c'est pas grave, il ne faut plus trop revenir. Je ne suis plus la bienvenue, tant pis », indique-t-elle, dans un premier temps. Elle rejoint ensuite des amis cours Julien, elle leur raconte la scène qu'elle vient de vivre. Cependant, elle a « la flemme » d'expliquer « à quel point c'est grave », « qu'on puisse associer cette péripétie à un discours victimaire ». « Bref, la flemme, une fois de plus d'être juive (…) de se dire que ça va s'arranger quand ça empire, la flemme de s'expliquer, de se justifier de se défendre », poursuit-elle, dans sa publication. Mais l'humoriste ne veut pas en rester là. « Demain matin, même si c'est trop tard, j'irai prendre mon café ici même. Et je me fais cette promesse : quoi qu'il se passe à Gaza, en Israël, en Chine, en Afghanistan, au Mali ou sur Tataouine, je dis bien quoi qu'il se passe, personne ne me chassera d'un café en France. ».