
Ce que l'on sait de ce fait divers à Dijon qui rappelle l'affaire des viols de Mazan
Les faits, qui ont eu lieu lors d'une soirée présentée comme libertine par le suspect, ont été beaucoup repris dans la presse locale, de France 3 Bourgogne au Bien Public, où les articles notent tous certaines similitudes avec l'affaire dite des « viols de Mazan ». Le HuffPost fait le point sur ce que l'on sait de ce fait divers.
• Un participant à la soirée a donné l'alerte
L'affaire a commencé par le témoignage d'un homme, vers 2h50 dans la nuit de jeudi à vendredi, disant sortir « d'un rendez-vous libertin à Dijon, au cours duquel une femme lui avait pratiqué une fellation », selon un communiqué du parquet. « Il émettait des doutes quant à son consentement et son discernement », précise le procureur de la République adjoint Pascal Labonne-Collin.
L'homme qui a donné l'alerte aurait quitté les lieux après s'être rendu compte « que la victime se trouvait dans un état anormal » et a appelé les forces de l'ordre, selon France 3. D'après le procureur de la république adjoint interrogé par Ici Bourgogne, il n'est pas impossible que l'affaire de Mazan ait résonné dans son esprit, le poussant à contacter les autorités.
• L'épouse a porté plainte contre son mari
La police s'est rapidement rendue sur les lieux et a placé en garde à vue le mari de 62 ans qui avait organisé la soirée, relate Le Parisien. Interrogé, le suspect a confirmé le rendez-vous libertin, tandis que son épouse, âgée de 44 ans et qui a déposé plainte contre lui, indiquait « avoir consommé de l'alcool, et ne plus avoir de souvenir de cette nuit ».
La victime a déclaré aux enquêteurs avoir été contrainte par son époux à pratique des fellations « de manière répétée », rapporte France 3. Le sexagénaire a affirmé que ces relations libertines étaient librement consenties par son épouse, selon le parquet.
D'après Ici Bourgogne, des analyses de sang complémentaires sont en cours pour vérifier si d'autres substances que l'alcool ont pu être administrées à la victime. Les résultats de ces analyses peuvent prendre jusqu'à un mois, a précisé le procureur de la République adjoint.
• Une information judiciaire ouverte pour « viols »
L'homme de 62 ans a été mis en examen samedi soir et placé en détention provisoire. Le parquet a ouvert contre lui une information judiciaire pour « viols […] commis par plusieurs personnes, en qualité d'auteur ou de complices, et par le conjoint de la victime ».
Le communiqué du parquet indique que la circonstance aggravante « d'administration à la victime, à son insu, de substance afin d'altérer son discernement » est aussi retenue à ce stade. L'ensemble des faits est passible de 20 années de réclusion criminelle, ont précisé les autorités judiciaires.
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