Les transformateurs d'aluminium demandent un coup de pouce financier
(Montréal) Les manufacturiers qui transforment l'aluminium ont besoin d'un coup de pouce financier pour atténuer le choc des droits de douane américains de 50 %, plaide l'industrie québécoise.
Stéphane Rolland
La Presse Canadienne
La situation pourrait se détériorer si rien n'est fait, a plaidé la présidente-directrice générale d'AluQuébec, Charlotte Laramée, en entrevue lundi. De nombreuses entreprises attendent de voir comment la situation évoluera avant de faire des mises à pied, mais celles-ci pourraient devenir inévitables d'ici la fin de l'année.
La grappe de l'aluminium aimerait que le gouvernement apporte un coup de pouce financier aux entreprises, sous forme de subventions ou de prêts pardonnables. Des programmes de prêts sont déjà accessibles, mais ils sont peu utilisés par les entreprises qui veulent éviter d'alourdir leurs dettes, a expliqué Mme Laramée.
Les manufacturiers qui transforment des produits contenant de l'aluminium vivent des moments difficiles. Les droits de douane américains, mais aussi la riposte d'Ottawa, alourdissent les coûts de production, a souligné Mme Laramée.
À ces difficultés s'ajoute un prix de l'aluminium plus élevé en Amérique du Nord.
Dans ce contexte, il est difficile de trouver rapidement des débouchés sur d'autres marchés internationaux, a-t-elle ajouté.
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