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Ukraine : quelles conséquences après la promulgation d'une loi mettant en péril la lutte contre la corruption ?

Ukraine : quelles conséquences après la promulgation d'une loi mettant en péril la lutte contre la corruption ?

Le Figaro23-07-2025
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Volodymyr Zelensky a promulgué mardi une loi qui ôte toute indépendance aux deux structures spécialisées dans la lutte contre la corruption. Elle suscite la colère de la population et complique l'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne.
La décision de Volodymyr Zelensky pourrait faire basculer l'Ukraine dans une crise sociopolitique et internationale. Mardi 22 juillet, le président ukrainien a promulgué une loi qui supprime l'indépendance de deux structures anticorruption : une instance d'enquête, le NABU, et un parquet dédié, le SAP, spécialisé dans ces affaires. Ces organisations devront désormais rendre des comptes à un procureur général qui dépend directement du chef de l'État. Cette nouvelle loi a immédiatement provoqué un tollé au sein de la population ukrainienne et a semé l'inquiétude chez les alliés européens du pays.
Ce texte est «l'aboutissement d'un processus» entamé lundi avec l'arrestation d'un responsable du NABU, soupçonné d'espionnage au profit de Moscou, et la perquisition des locaux de l'instance qui rejette les accusations, estime Anna Colin Lebedev, maîtresse de conférences en sciences politiques à l'Université Paris Nanterre. Selon des médias ukrainiens, ces mesures interviennent alors que le…
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Guerre en Ukraine : Donald Trump juge «écœurante» la dernière vague de frappes russes et réitère ses menaces de sanctions

Le président américain a confirmé jeudi qu'il allait bien prendre des sanctions contre la Russie, déclarant : «Je ne sais pas si cela va avoir un impact, mais nous allons le faire.» La colère de Donald Trump contre le Kremlin semble se confirmer. Le président américain a qualifié jeudi 31 juillet d'«écœurante» la dernière vague d'attaques russes sur l'Ukraine, après des bombardements sur Kiev ayant fait au moins 26 morts. Le locataire de la Maison-Blanche a confirmé qu'il allait bien prendre des sanctions contre la Russie, déclarant: «Je ne sais pas si cela va avoir un impact, mais nous allons le faire.» Mais il a également lancé que son émissaire spécial Steve Witkoff, en déplacement en Israël en ce moment, se rendrait ensuite en Russie. Steve Witkoff a déjà rencontré à plusieurs reprises le président russe Vladimir Poutine. À lire aussi Otages israéliens, Ukraine, Iran... Steve Witkoff, l'« émissaire à tout faire » de Donald Trump Publicité Revirement Donald Trump a donné jusqu'à la fin de la semaine prochaine à la Russie pour cesser les hostilités en Ukraine, sous peine de dures sanctions économiques. Le président américain envisage en particulier des sanctions dites «secondaires», c'est-à-dire infligées aux pays qui achètent notamment du pétrole russe, dans le but de tarir cette source de revenus essentiels pour la machine de guerre russe. Donald Trump a en particulier critiqué l'Inde pour ses achats d'hydrocarbures et d'armement russes. Le républicain de 79 ans avait opéré peu après son retour au pouvoir en janvier un rapprochement spectaculaire avec Vladimir Poutine, persuadé que sa bonne relation avec le dirigeant russe lui permettrait d'arrêter rapidement la guerre en Ukraine, déclenchée par l'invasion russe de février 2022. Cette promesse a fait long feu et laissé place à une frustration grandissante envers le maître du Kremlin.

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Budget : François Bayrou « n'entend pas cette critique » sur un effort « inéquitablement réparti »

POLITIQUE - Pas certain que l'affirmer tel quel suffira pour convaincre. Le Premier ministre François Bayrou a en tout cas refusé ce jeudi 31 juillet toute critique sur un effort « inéquitablement réparti » dans le projet de budget pour l'année prochaine, et misé notamment sur la lutte contre la fraude fiscale pour « rendre confiance au pays ». « Non, je n'entends pas cette critique », a-t-il répondu à une journaliste le questionnant sur un effort « inégalement réparti » dans les mesures d'économies qu'il a présentées à la mi-juillet, lors d'un déplacement dans les locaux de Tracfin, organisme de lutte contre la criminalité financière, à Montreuil. Selon un sondage de l'Ifop, 72 % des Français jugent que les efforts demandés ne sont pas « équitablement » répartis. François Bayrou propose notamment la suppression de deux jours fériés et le gel des prestations sociales et des retraites. « Il faut évidemment que les plus favorisés soient eux aussi associés à cet effort commun », a avancé le Premier ministre. Une impopularité record De manière plus générale, la cote de popularité de François Bayrou continue de chuter, selon un sondage Elabe pour Les Échos publié ce jeudi 31 juillet. Seulement 12 % des Français disent ainsi lui faire confiance, avec une chute de 2 points en un mois, soit un nouveau record d'impopularité pour un Premier ministre depuis que l'institut Elabe a établi son baromètre. Au contraire, 80 % des Français interrogés déclarent ne pas lui faire confiance, soit une hausse de 5 points en un mois. Une explication à directement trouver dans son projet budgétaire. « Les Français lui reprochaient jusqu'ici son inaction, ils lui reprochent désormais son action. Il y a un vrai durcissement du jugement sur les mesures budgétaires, François Bayrou va entamer cette séquence budgétaire extrêmement affaibli ; il paie cash les mesures et leur rigueur », estime Bernard Sananès, président d'Elabe, auprès des Échos. « Rendre confiance au pays » Lors de son déplacement chez Tracfin, François Bayrou a estimé que « la lutte contre la fraude est aujourd'hui un maillon central de ce que nous devons faire pour rendre confiance au pays ». Il a par ailleurs promis que le projet de loi contre la fraude sociale et fiscale annoncé le 15 juillet serait présenté à la rentrée afin d'augmenter les recouvrements. « Il est destiné à faire une étape supplémentaire dans la lutte contre ces fraudes », a-t-il expliqué. « On est passé d'une quinzaine de milliards à une vingtaine de milliards » de fraude détectée entre 2023 et 2024 « et nous voulons aller encore plus haut, à la fois en détection de la fraude et en récupération », a affirmé le Premier ministre. Il a souligné « l'incroyable technicité » du travail de Tracfin, organisme de lutte contre les circuits financiers clandestins, le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme. « Les quelque 200 personnes qui sont employées à Tracfin tous les jours, jour et nuit, traquent les trafics (...) les plus obscurs, les plus dissimulés, les plus piégeux », a-t-il salué.

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