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George Lucas met des étoiles dans les yeux des fans de Star Wars

George Lucas met des étoiles dans les yeux des fans de Star Wars

La Presse4 days ago
George Lucas met des étoiles dans les yeux des fans de Star Wars
(San Diego) Des milliers de fans ont réservé une ovation tonitruante à George Lucas dimanche, au Comic-Con de San Diego, aux États-Unis, où le créateur de Star Wars se rendait pour la première fois.
Paula RAMON
Agence France-Presse
Le cinéaste a rempli le hall principal de cette grand-messe annuelle de la pop culture, qui contient 6500 places. Beaucoup avaient fait la queue pendant des heures pour voir la légende de 81 ans et certains ont dégainé leur sabre laser à son arrivée.
« Quelle table ronde ! », s'est exclamé Jesse Goldwater, en se réjouissant de voir son idole converser avec Doug Chiang, un designer qui a largement façonné l'univers de la Guerre des étoiles, et le réalisateur Guillermo del Toro. « Ils sont l'incarnation même de Comic-Con, sans eux Comic-Con n'existerait pas. »
Depuis 50 ans, les franchises Star Wars et Indiana Jones ont drainé des dizaines de milliers de fans au Comic-Con, mais leur créateur ne s'était encore jamais rendu sur place.
George Lucas en a profité pour présenter le Lucas Museum of Narrative Art, un musée en forme de vaisseau spatial dont la construction est en train de se terminer à Los Angeles.
« C'est une sorte de temple à l'art populaire », a résumé ce collectionneur, qui amasse des pièces depuis qu'il est à l'université.
« J'ai fait cela pendant plus de cinquante ans, et soudain je me suis demandé : que vais-je faire de tout cela ? », a-t-il raconté.
Le bâtiment futuriste, qui doit ouvrir ses portes l'an prochain, accueillera donc toutes sortes d'éléments de sa collection personnelle, qui va d'illustrations de Norman Rockwell à des peintures de Frida Kahlo, en passant par des bandes dessinées de Jack Kirby.
Hommage à la narration
Le musée exposera aussi des pièces tirées des tournages de Star Wars et des autres œuvres du réalisateur. Pour M. Lucas, l'endroit se veut comme un hommage aux pouvoirs de la narration.
« Quand vous naissez, le point de référence est la peur. Et à mesure que vous avancez dans la vie, les choses vous intriguent, surtout celles que vous ne comprenez pas et qui représentent donc une menace pour vous. En conséquence, vous créez des histoires pour vous sentir mieux », a philosophé l'Américain.
« La science-fiction est un mythe. Nous l'avons rendue réelle, mais nous l'avons rendue réelle grâce aux livres et à l'art », a-t-il ajouté.
Guillermo del Toro a de son côté assuré que de nombreuses pièces exposées célèbreront la liberté et l'anarchie.
PHOTO CHRIS DELMAS, AGENCE FRANCE-PRESSE
George Lucas et Guillermo del Toro
« Les comics ont été les premiers à donner un coup de poing aux Nazis », a rappelé le réalisateur mexicain.
Le maître du fantastique a loué cette initiative, qui intervient à « un moment critique, où l'une des choses qu'ils veulent faire disparaître est le passé ».
Le musée « rend hommage à un moment populaire, bruyant, expressif et éloquent de notre passé visuel qui nous appartient à tous », a-t-il insisté.
À l'heure de l'intelligence artificielle, ce vaste hommage à l'expression individuelle est également nécessaire, selon le cinéaste.
« Une des choses que je trouve oppressantes, c'est lorsque des gens disent que vous pouvez faire de l'art avec une application », s'est-il lamenté. « Désolé, mais vous ne pouvez pas. »
« La différence, c'est la personnalité, la connaissance et l'émotion », a-t-il relevé. « Ce sont trois choses qui doivent exister, et désolé, elles ne viennent pas dans une foutue application. »
Une conclusion qui a suscité des rugissements d'approbation parmi les milliers de fans présents.
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Le désir de réussir
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time5 days ago

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Théodore Pellerin a eu 28 ans quelques jours avant notre rencontre en juin dans un café du Mile End, un quartier dont il conserve plusieurs souvenirs d'enfance. Il avait 20 ans la première fois que je l'ai interviewé. Il s'apprêtait à s'installer plusieurs semaines à Los Angeles après avoir décroché un rôle dans la populaire série de Netflix The OA. Le premier long métrage de Sophie Dupuis, Chien de garde, qui a pris l'affiche deux mois plus tard, allait lui valoir le prix Écran canadien du meilleur acteur et l'Iris de la révélation de l'année. Aujourd'hui, on réclame le comédien québécois sur les plateaux de tournage français et américains. Après avoir incarné l'an dernier Jacques de Bascher dans la minisérie française Becoming Karl Lagerfeld, puis Lafayette dans la minisérie américaine Franklin, il voit les propositions affluer plus que jamais. Théodore Pellerin a trois agents aux États-Unis, deux agents en France (dont un seulement pour l'image) et lit jusqu'à quatre scénarios de film ou de série par semaine. Il a remporté en mai le Prix de la révélation de la Semaine de la critique du Festival de Cannes pour Nino de Pauline Loquès et tient le rôle principal de Lurker d'Alex Russell, qui sera présenté le 1er août au festival Fantasia, après une réception enthousiaste aux plus récents festivals de Sundance et de Berlin. A-t-il l'impression que sa carrière est à la croisée des chemins et qu'il est sur le point d'exploser sur la scène internationale ? « Je n'ai pas vraiment ce rapport au travail, dans le sens où ça m'est arrivé plusieurs fois de penser que quelque chose allait être très gros et que finalement, non », dit-il, en faisant référence à la série On Becoming a God in Central Florida, produite par George Clooney et Kirsten Dunst, dans laquelle il tenait l'affiche aux côtés de Kirsten Dunst. « C'était énorme, à 21 ans, d'aller faire ce show-là avec eux. Ç'aurait pu être un show énorme aux États-Unis. Ça n'a pas été le cas. C'est sûr que c'était un peu une déception. Je pensais que ça allait être plus gros que ça. » La comédie satirique, diffusée en 2019 sur Showtime aux États-Unis, avait été renouvelée pour une deuxième saison qui n'a jamais vu le jour en raison de la pandémie de COVID-19. En 2017, Pellerin avait décroché un rôle dans le film Boy Erased de Joel Edgerton… alors qu'à peine deux ans plus tôt, il ne parlait pas vraiment l'anglais. « Je ne suis pas quelqu'un qui n'est pas ambitieux, dans le sens où je n'aurais pas appris à parler anglais à 18 ans avec l'accent parfait si je n'avais pas un peu d'ambition, admet le comédien. Mais j'ai une relation bizarre avec l'idée de la carrière… » Il prend son temps avant de poursuivre sa phrase, ce qui ajoute à l'impression que ce jeune homme plus réservé que timide, d'un calme énigmatique, est bien réfléchi. Avec ses grands yeux en amande et sa silhouette élancée, Théodore Pellerin a l'air mélancolique d'un personnage sorti d'un tableau de Pablo Picasso. Il parle doucement. Aussi, nous fuyons la terrasse et ses clients bruyants pour nous réfugier à une table isolée. « C'est un énorme privilège de pouvoir travailler dans plusieurs endroits, finit-il par ajouter, mais je n'ai pas vraiment en tête de faire carrière dans un lieu ou un autre. J'ai l'ambition de faire des films que j'aime, des films que j'aurais envie de voir, qui m'émeuvent et qui vont m'apporter quelque chose de profond. C'est rare ! Avoir plusieurs agents, travailler dans différents endroits, ça aide à élargir les possibilités de tomber amoureux d'un projet. C'est juste ça, l'intérêt, il n'y en a pas d'autre. » PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE Théodore Pellerin, en entrevue avec notre chroniqueur Le mot « amoureux » resurgira à quelques reprises dans la conversation. Ce qui guide manifestement Théodore Pellerin, c'est l'amour qu'il porte à une proposition artistique et l'urgence d'incarner un rôle. « Aujourd'hui, j'essaie d'être dans un état d'esprit où je me dis que je ne veux plus jouer, que je veux travailler le moins possible, pour me sentir obligé d'aller vers un projet quand c'est une évidence. Avant, j'étais un peu plus dans l'apprentissage et l'évolution, où tout était utile pour moi comme humain et comme acteur. » Cet état d'esprit, rassure-t-il, n'est pas du tout lié à une forme de lassitude. Théodore n'est pas las. Au contraire. Il cherche la perle rare et compte s'en tenir à un ou deux films par année dans un avenir rapproché. Quand c'est un projet que j'aime, l'amour est encore plus fort qu'avant. Mais j'apprends à vivre en dehors du travail alors qu'avant, je ne vivais qu'à travers la fiction. Pour pouvoir être acteur, il faut que je sois amoureux d'un texte. Théodore Pellerin « Je n'ai pas envie d'être dans la répétition ou l'automatisme, dans le jeu pour le jeu. Je suis plus patient qu'avant. C'est un privilège que tout le monde ne peut pas se permettre, mais je préfère ça à faire des choses qui ne sont pas pour moi… vitales. » Le parcours de Théodore Pellerin, révélé à 17 ans dans la série quotidienne 30 vies, puis par le film Les démons de Philippe Lesage, est jalonné d'œuvres à la fois populaires et pointues, à la télévision comme au cinéma, au Québec comme à l'étranger. On le retrouve au générique de la comédie québécoise Complètement lycée ainsi que dans tous les longs métrages de son amie Sophie Dupuis, de Chien de garde à Solo, pour lequel il a obtenu l'Iris du meilleur acteur en 2024, en passant par Souterrain, qui lui a valu l'Iris du meilleur acteur de soutien en 2021. Pellerin précise qu'il ne renie aucun des projets qui ont fait de lui l'acteur qu'il est aujourd'hui. Et il est conscient que le succès qu'il a connu n'est pas étranger au privilège qu'il a désormais de se faire offrir des rôles intéressants. « Pour avoir accès à des choses que j'aime, il faut que j'aie un peu de reconnaissance comme acteur. Tu ne peux pas faire financer un film si ton nom n'est pas un peu connu. C'est une question d'équilibre. » Il en convient lui-même, il n'est pas très porté sur les révélations ou les confidences. Lorsque je lui ai demandé de m'envoyer des photos qui le décrivent bien, il n'a choisi que des photos tirées de son parcours professionnel… J'ai envie qu'on réponde à ce que je fais comme acteur, mais je n'ai pas un grand désir d'exposition de moi. J'ai encore un besoin de validation, qui est presque maladif, à travers le travail. Théodore Pellerin « Je suis très bon élève. Je veux que le professeur me donne une bonne note. J'ai envie que le réalisateur avec qui je travaille soit heureux, que la production soit contente. 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