
Mexique: découverte de 42 sacs contenant des restes humains
La découverte de ces restes humains a eu lieu dans une zone résidentielle en construction dans la municipalité de Zapopan, faisant partie de la zone métropolitaine de Guadalajara, la capitale de Jalisco. Fin juin, une trentaine de cadavres avaient été identifiés dans cette même fosse commune clandestine, découverte en février.
Publicité
Le Jalisco est le fief du cartel Jalisco nueva generacion (CJNG), désigné en début d'année comme «organisation terroriste étrangère» par le gouvernement du président américain Donald Trump. D'après Washington, ce cartel est avec celui de Sinaloa l'un des principaux responsables du trafic de fentanyl, un opioïde synthétique ayant causé des dizaines de milliers de morts par overdose aux Etats-Unis.
127.000 diparus
Le Mexique recense plus de 127.000 disparus, la majorité depuis 2006, année où le gouvernement fédéral a lancé une opération militaire antidrogue critiquée. Selon les données officielles au 31 mai, le Jalisco enregistre à lui seul 15.683 cas de disparition, selon des estimations du parquet local. Les enquêteurs attribuent les disparitions aux groupes criminels qui enterrent clandestinement leurs victimes ou les incinèrent.
En mars, des proches de personnes disparues ont retrouvé des chaussures et des vêtements dans un ranch abandonné à Teuchtitlan, à l'ouest de Guadalajara. Dix hommes d'un cartel de drogue mexicain ont été condamnés mardi à 141 ans de prison chacun pour meurtre et enlèvement dans l'Etat de Jalisco, dans une affaire qui a choqué le pays.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Figaro
21 hours ago
- Le Figaro
«Je ne parle pas du tout anglais» : quand la barrière de la langue pousse les Français à voyager en groupe
DÉCRYPTAGE - Alors que l'apprentissage des langues étrangères reste une difficulté pour 75 % des Français, partir à plusieurs peut être plus rassurant. Excursions organisées, guides privé options s'offrent aux voyageurs les moins bilingues ? Lorsqu'ils s'envolent vers un autre continent pour les vacances, Isabelle et sa famille partent toujours accompagnés d'amis. Le groupe, composé d'une dizaine de personnes, engage systématiquement un guide local maîtrisant la langue de Molière. «Aucun de nous ne parle suffisamment bien l'anglais, et avoir un guide nous permet d'obtenir des réponses immédiates à nos questions», justifie cette mère de famille de 45 ans, originaire du Gers. Comme beaucoup de Français, les langues ne sont pas leur point fort. D'après un sondage mené par la plateforme d'apprentissage linguistique Preply, 78% estiment qu'en apprendre une est difficile. Ce sentiment est particulièrement fort chez les 25-34 ans, dont 81% partagent cette opinion. Et ce, même s'il existe de multiples outils ou applications de traduction instantanée. Alors pour dépasser cette faiblesse, certains préfèrent voyager en groupe. Publicité «La langue est souvent l'obstacle principal» Cela fait 40 ans que Clément Rubio exerce comme guide francophone au Mexique. S'il avait l'habitude d'accompagner en majorité des vacanciers solos, depuis cinq ans, il dirige en plus des excursions en groupe d'une dizaine de personnes -famille, amis, couples. «Pour la majorité de mes clients, la langue est souvent l'obstacle principal. Ces dernières années, j'ai remarqué qu'il y avait une plus grande demande chez les voyageurs cherchant à partir à plusieurs», estime celui qui organise des circuits au Yucatán et à Mexico. Ce cadre rassurant pousse même certains à se lancer en espagnol, comme un couple venu en février, assidu quotidiennement sur l'application Duolingo. «En rentrant, ils avaient acquis quelques notions d'espagnol et étaient heureux d'avoir pu échanger, car ils craignaient de passer à côté d'un aspect authentique du pays», relève Clément Rubio. La pyramide de Kukulcán au Yucatàn, où Clément Rubio accompagne les touristes. Ronnie Chua / ronniechua - Pia, guide francophone indépendante en Thaïlande, partage cet avis. «J'encourage toujours les touristes à faire un effort. Dès le premier jour, ils apprennent les mots de bases pour pouvoir échanger un minimum avec les locaux», développe-t-elle. Ses itinéraires autour de Bangkok mènent souvent ses groupes vers des zones moins fréquentées par les touristes, où peu d'habitants parlent anglais. «C'est aussi pour cela que beaucoup de Français me disent ne pas vouloir voyager seuls : ils sont plus à l'aise avec une traductrice», ajoute-t-elle. Publicité Les voyages organisés en groupe comme solution L'été dernier, Christelle n'envisageait pas de s'envoler seule vers l'Asie. Encore moins dans un pays dont elle ne maîtrisait pas la langue. «Je ne parle pas du tout anglais, donc je préfère les destinations francophones», confie cette Marseillaise de 45 ans. Mais son désir d'évasion l'a menée jusqu'au Népal, qu'elle a pu découvrir grâce à un tour-opérateur spécialisé dans les voyages organisés. Pari réussi : l'ambiance et les montagnes de l'Himalaya lui ont fait oublier tout bégaiement. «Ne pas pouvoir échanger rend certaines situations plus complexes et angoissantes. Être entourée par un groupe m'a rassurée : je savais que je ne serais jamais isolée en cas de problème», résume Christelle. De nombreux vacanciers font également le choix de partir avec des agences. Les professionnels constatent que la barrière linguistique reste puissante. «Ne pas parler anglais fait partie des raisons évoquées par nos participantes, même si elles sont souvent gênées de l'admettre», corrobore Émilie Straub, directrice marketing de Copines de Voyages, une plateforme dédiée aux femmes voyageant à plusieurs. Christelle a choisi de partir en groupe dans la région de l'Himalaya, au Népal, pour éviter les malentendus. Cosadedos - Chez Nomade Aventure, spécialisé dans les randonnées et séjours sportifs, partir en groupe ne suffit pas toujours à résoudre à apaiser les appréhensions grammaticales. «Sur certains circuits aux Baléares ou dans les Andes, nous n'avons que des guides anglophones et on voit que ça freine le nombre de réservations», note Franck Pelletier, directeur des ventes «voyages en petit groupe». Comment surmonter cette lacune ? Selon Pamela Biefnot, psychologue belge expatriée en Australie, «psychologiquement, le voyage nous place déjà dans une zone d'inconfort, même quand on est enthousiaste. Être en groupe, partager le même vocabulaire et des repères culturels est sécurisant, donc il faut privilégier les expéditions à plusieurs». Elle observe aussi que les francophones ont souvent tendance à rester entre eux. «C'est souvent le problème : on reste entre nous pour la facilité d'échange. Il faut pourtant oser parler une autre langue, même avec des erreurs, on progresse», insiste-t-elle. Publicité Les solutions ? Certains s'essayent aux séjours linguistiques pour adultes, tandis que d'autres préfèrent y ajouter une dimension touristique. Le tour-opérateur WeRoad propose notamment des formules où l'on peut choisir la langue utilisée tout au long du séjour. «Par exemple, si on souhaite partir en Italie, il y a des formules où tous les participants devront parler italien. Cela permet de rassembler des voyageurs de différents pays autour d'une langue commune et de progresser tout en découvrant un endroit», détaille Guillaume Doerflinger, directeur du développement commercial de la plateforme. Plus d'excuses possibles : il y a autant de manières de devenir bilingue que de sillonner le monde.


Le Parisien
a day ago
- Le Parisien
Mexique : un procureur fédéral violemment assassiné en pleine rue près de la frontière avec les États-Unis
Nouveau fait divers sordides au Mexique. Après la découverte d'un charnier de 32 cadavres dans une maison abandonnée à Irapuato dans l'État de Guanajuato ce mardi, le corps d'un procureur fédéral mexicain a été retrouvé dans la nuit à Reynosa, une ville frontalière des États-Unis selon le gouverneur de l'État de Tamaulipas, Américo Villareal. « Le gouvernement de Tamaulipas condamne le crime contre le délégué du FGR dans l'État », a écrit M. Villareal sur X. Desde el Gobierno de Tamaulipas condenamos el crimen del Delegado de la FGR en el estado. Nos solidarizamos con su familia y reiteramos nuestra total disposición para coadyuvar con la Fiscalía y el Gobierno de México en la búsqueda de justicia y la construcción de la paz. — Américo Villarreal (@Dr_AVillarreal) August 5, 2025 Ernesto Vazquez Reyna, délégué du Parquet général de la République a été tué lundi alors qu'il circulait dans sa voiture de fonction dans une avenue de Reynosa, voisine de la ville d'Hidalgo au Texas selon des médias locaux. « Selon les premiers éléments, des témoins ont entendu des détonations d'arme à feu dans le secteur », ont indiqué les services de sécurité de Tamaulipas sur leurs réseaux sociaux. [2/4] Cécile Vallin, les secrets d'une disparition Crime story raconte chaque semaine les grandes affaires criminelles. Écouter D'autres vidéos diffusées par les médias ont montré un homme inconscient sur le sol, dans une mare de sang, à côté d'un véhicule noir en flammes au milieu d'une large avenue. Trois procureurs assassinés depuis le début de l'année Ce nouveau meurtre incident s'inscrit dans une série d'attaques récentes contre des représentants du gouvernement mexicain. Selon l'Observatoire national des citoyens, au moins trois procureurs ont été tués depuis début 2025.


Le Parisien
2 days ago
- Le Parisien
Mexique : encore 32 cadavres retrouvés dans une maison abandonnée, dans l'État le plus violent du pays
Des restes humains correspondant à 32 cadavres ont été découverts dans une maison abandonnée à Irapuato, dans l'État de Guanajuato, au centre du Mexique, ont annoncé les autorités locales lundi. Les corps, démembrés, avaient été retrouvés dans des sacs en plastique lors d'une perquisition menée dans le cadre d'une enquête sur des personnes disparues. Selon le parquet régional, quinze victimes ont pu être pleinement identifiées. Le processus se poursuit pour les autres, les restes ayant été retrouvés « dans des conditions fragmentées et complexes », précise un communiqué. Des proches de disparus, membres du collectif « Hasta encontrarte » (« Jusqu'à te retrouver »), se sont rendus sur place dans l'espoir d'obtenir des informations sur leurs proches ou de repérer de nouveaux sites à fouiller. « Nous espérons retrouver nos proches, cela fait déjà de nombreuses années et nous ne savons toujours rien », a confié une femme présente, qui a requis l'anonymat pour des raisons de sécurité. Ce n'est pas la première fois que la ville d'Irapuato est le théâtre de telles découvertes. En mai dernier, 17 corps avaient été retrouvés dans une autre maison abandonnée, « à différents stades de décomposition », selon les autorités. Guanajuato, État industriel, culturel et touristique, est l'État le plus violent du pays. En 2024, il a enregistré 3 151 homicides, soit 10,5 % des meurtres recensés à l'échelle nationale. Plus de 3 600 personnes y sont actuellement portées disparues. Les morgues mexicaines croulent sous le nombre de cadavres non identifiés La région est le terrain d'affrontements entre le cartel de Santa Rosa de Lima (CSRL) et le Cartel Jalisco Nueva Generación (CJNG), classé par l'administration Trump parmi les huit mafias d'Amérique latine qualifiées de « terroristes ». À lire aussi Des restes humains éparpillés dans 42 sacs : le Mexique découvre de nouveaux cadavres dans une fosse commune clandestine