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La tournée d'adieu de Vasek Pospisil est déjà terminée

La tournée d'adieu de Vasek Pospisil est déjà terminée

La Presse28-07-2025
(Toronto) La tournée d'adieu de Vasek Pospisil à Toronto a été de courte durée.
La Presse Canadienne
Le vétéran, qui avait annoncé la semaine dernière que l'Omnium Banque Nationale serait son dernier tournoi sur le circuit professionnel, a été éliminé dès le premier tour 6-2, 3-6, 6-3 par l'Argentin Facundo Bagnis, dimanche, au stade Sobeys.
« Dix-huit ans de tennis professionnel. J'ai hâte de jouer devant vous une dernière fois, Toronto », avait écrit Pospisil sur X avant son duel.
Le Canadien de 35 ans a été classé aussi haut qu'au 25e rang mondial en simple et qu'au quatrième rang en double au cours de sa carrière.
Avec son partenaire Jack Sock, il a remporté Wimbledon en 2014 et le Tournoi d'Indian Wells en 2015. Il a également atteint les quarts de finale en simple à Wimbledon en 2015.
Contre Bagnis, Pospsil a frappé 17 coups gagnants, 39 fautes directes, six as et cinq doubles fautes. Le vainqueur a pour sa part claqué 20 coups gagnants, 25 fautes directes, 11 as et deux doubles fautes.
Avant ce duel, le Canadien Nicolas Arseneault, joueur invité de 18 ans, a causé la surprise en éliminant le Français Valentin Royer, joueur qualifié, 6-3, 7-6 (4) en 1 heure et 45 minutes.
PHOTO TIRÉE DU SITE.WEB DE L'OMNIUM BANQUE NATIONALE
Nicolas Arseneault
Royer a cumulé plus de coups gagnants (21-14) qu'Arseneault, mais a commis plus de fautes directes (48-23).
Le Canadien a réussi cinq as et commis quatre doubles fautes. Il a affiché un pourcentage de première balle de service de 68 % et a converti cinq de ses 11 balles de bris.
Royer a pour sa part frappé trois as et commis six doubles fautes. Il a montré un pourcentage de première balle de service de 61 % et a converti quatre balles de bris sur neuf.
Au prochain tour, Arseneault affrontera l'Australien Alexei Popyrin, 18e tête de série.
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Merveilleuse ! Prodigieuse ! Déjà, sauver une balle de match contre une championne de tournoi du Grand Chelem, c'est remarquable. Mais enchaîner avec un bris de service, une remontée, une manche gagnée à l'arraché, puis aller chercher la victoire au jeu décisif, à 18 ans, dans son pays, avec toute la pression qui vient avec ? Mon cerveau a explosé. L'éclosion soudaine de Victoria Mboko, tombeuse d'Elena Rybakina 1-6, 7-5 et 7-6 (4) en demi-finale mercredi, nous surprend tous. Même les experts de Tennis Canada, pourtant habitués aux prodiges, sont ébahis. « Depuis qu'elle a 10-11 ans, elle a toujours été très haut sur notre radar », m'a écrit Jocelyn Robichaud, chef du développement des moins de 15 ans à la fédération, de la République tchèque, où il accompagne plusieurs des plus beaux espoirs du pays. Mais une ascension aussi rapide, ce n'était pas prévisible. Jocelyn Robichaud, chef du développement des moins de 15 ans chez Tennis Canada L'objectif de Mboko en 2025 ? C'était une 100e place, a révélé une de ses entraîneuses, Nathalie Tauziat. C'est déjà mission accomplie. Après sa victoire contre Rybakina, Mboko est assurée de grimper au moins au 34e rang mondial. Si elle remporte la finale, jeudi soir, elle montera jusqu'en 24e place. Et ce n'est pas fini : il lui reste encore de gros tournois pour accumuler des points, notamment ceux de Cincinnati et de Flushing Meadows, très payants. La jeune Canadienne joue actuellement comme une des cinq meilleures joueuses au monde, a confié Jean-Christophe Faurel, entraîneur de Coco Gauff, à Marie-Ève Pelletier de TVA Sports. « Il ne faut pas s'enflammer non plus. Il faut garder les pieds sur terre », a cherché à tempérer Nathalie Tauziat plus tôt cette semaine. « Il y a plein de filles qui sont montées très haut, mais qui, après, n'ont pas réussi à garder cette stabilité. » C'est vrai. Le tennis féminin a vu défiler plus d'étoiles filantes que l'Observatoire du Mont-Mégantic. Mais là, le party est pogné. Je ne serai assurément pas le chaperon qui rallumera les lumières trop tôt. Surtout que vous avez toutes les raisons de vous emballer. Pourquoi ? Parce que c'est rare que la courbe de progression d'une joueuse de 18 ans épouse la forme d'un bâton de hockey. La dernière fois ? C'était Emma Raducanu, en 2021. La Britannique avait gagné 10 parties consécutives aux Internationaux des États-Unis, en route vers son premier titre majeur en carrière. Deux ans plus tôt, Bianca Andreescu avait elle aussi entamé sa carrière avec un bond prodigieux. Pour trouver les meilleurs points de comparaison avec Mboko au même âge, j'ai recueilli les statistiques des 50 joueuses les mieux classées, et je les ai mises dans le malaxeur. Résultat : une grosse bouillie que j'ai ensuite passée au tamis. Voici cinq joueuses qui, à la veille de leur 19e anniversaire, étaient dans les mêmes eaux au classement mondial. Victoria Mboko est en très, très bonne compagnie : Naomi Osaka est quadruple championne de tournois du Grand Chelem ; Jeļena Ostapenko a remporté Roland-Garros ; Emma Raducanu et Bianca Andreescu, les Internationaux des États-Unis ; Elina Svitolina, les finales WTA en 2018. (Leylah Annie Fernandez avait atteint le 28e rang mondial tout de suite après son 19e anniversaire.) C'est simple. Toutes les statistiques possibles et imaginables confirment que la progression de Victoria Mboko est phénoménale. C'est comme si elle montait les marches deux fois plus vite que la moyenne des meilleures. Mboko contre la moyenne des 50 meilleures Top 100 : 16 mois plus tôt Top 75 : 22 mois plus tôt Top 50 : 32 mois plus tôt Et si Mboko gagne jeudi soir, elle atteindra le top 25 près de trois ans et demi avant la moyenne des meilleures joueuses au monde ! Bon, il faut que je me calme avec les points d'exclamation. Je dois en garder pour la finale, au cas où. Mais peu importe le résultat ce jeudi, Victoria Mboko nous a déjà prouvé qu'elle avait le talent, l'ambition, la combativité et la détermination pour se joindre à l'élite mondiale. Prochaine étape ? Vers l'infini, et plus loin encore !

Mboko a rendez-vous avec Osaka
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time9 hours ago

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Mboko a rendez-vous avec Osaka

Le hasard fait parfois bien les choses. En 2021, en pleine pandémie, une jeune Victoria Mboko, âgée de 14 ans, confiait au collègue Frédérick Duchesneau que son idole était Naomi Osaka. « Pour son jeu et pour sa personnalité, très engagée », précisait le confrère dans les pages de La Presse. Lisez l'article « Centre national de tennis : pas de répit pour la relève » Quatre ans plus tard, Mboko va retrouver celle qui a déjà été son idole – peut-être l'est-elle encore, allez savoir. Osaka a battu la Danoise Clara Tauson, 16e tête de série, en deux manches de 6-2, 7-6 (9/7) dans la deuxième demi-finale de la soirée, mercredi. Ce sera la première fois qu'Osaka et Mboko s'affronteront. C'est une Osaka potentiellement en bonne forme physique qui se présentera en finale jeudi. Pendant que Mboko s'échinait pendant 2 h 46 mercredi dans un match haut en émotions, Osaka a réglé son duel contre Tauson en une heure de moins. Ses trois matchs précédents ont duré moins de 75 minutes. PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Clara Tauson En entrevue après son quart de finale de lundi soir, Osaka s'était d'ailleurs félicitée pour son niveau de conditionnement, sur lequel elle avait travaillé fort avant le tournoi. « Ça m'a beaucoup aidée contre Elina [Svitolina]. Elle aurait eu à me faire courir les balles hors du terrain si elle avait voulu me battre ce soir », avait alors lancé Osaka. Et de quatre ? Mboko est déjà la première Canadienne de l'ère Open à battre trois anciennes championnes du grand chelem dans un même tournoi. Elle tentera maintenant de compléter le carrousel en finale. Avant de mettre sa carrière en suspens pour fonder une famille, Osaka était en effet une des références de la WTA, avec à son actif quatre triomphes en grand chelem : les Internationaux d'Australie (2021 et 2019) et des États-Unis (2020 et 2018). Cette semaine à Montréal, la Nippone continue donc de faire mal paraître ceux qui avaient mis une raie sur son nom. La voici dans une première finale d'un tournoi de calibre 1000 depuis Miami en 2022. Elle occupait le 49e rang au début du tournoi, et est maintenant assurée d'être catapultée dans le top 25 dans la prochaine mouture du classement.

Victoria Mboko : « Tout est possible »
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Certaines histoires s'écrivent toutes seules, parce qu'elles arrivent par hasard et que le récit s'impose. D'autres sont faites pour être écrites. Comme si c'était écrit dans le ciel. La victoire de Victoria Mboko contre Elena Rybakina, mercredi soir en demi-finale de l'Omnium Banque Nationale, est une histoire faite pour être écrite. Ce gain en trois manches de 1-6, 7-5, 7-6 (4) s'inscrit non seulement dans l'histoire du tennis canadien comme l'un des matchs les plus significatifs et mémorables, mais surtout, il nous oblige à croire que ce n'est que le début pour Mboko. Et qu'en finale, « tout est possible ». C'est elle-même qui l'a suggérée, secouée, épuisée, mais ravie, sur le court central après son match. La foule était si bruyante qu'elle devait couvrir son oreille gauche avec sa serviette pour entendre les questions de l'animateur au centre du terrain. La première manche, remportée aisément par la neuvième tête de série, annonçait le pire. Mboko semblait avoir atteint sa limite. En deuxième manche, les deux assaillantes ont puisé dans leurs dernières ressources. Grâce à trois bris, dont un sur le dernier jeu, Mboko a pu revenir dans le manche et forcer un chapitre ultime. Avant la troisième manche, Rybakina a passé près de six minutes à la salle de bain. Pendant cette pause, Mboko est restée active en pratiquant ses services. Les « Vicky, Vicky, Vicky ! » enterraient même le bruit des avions qui passent dans le couloir aérien situé au-dessus du stade. Ces encouragements l'ont propulsé. Ils lui ont surtout permis de survivre. Comme ce fut le cas après une blessure au poignet droit subie sur une chute pendant le deuxième jeu. La Canadienne a reçu des traitements pendant l'arrêt de jeu suivant. « Sans ce soutien [de la foule], je ne pense pas que j'y serais parvenue ». Après le match, elle a confirmé que son poignet « allait vraiment mieux. » Elle s'est battue sur chaque point. Mais Rybakina a obtenu une balle de match à 5-4, au service. Malgré sa courte expérience, Mboko a géré la situation comme une vétérane. Elle a forcé la championne de Wimbledon en 2022 à deux fautes directes évitables avant de confirmer le bris grâce à un retour de service gagnant pour faire 5-5. Chacune des joueuses a pris le service de son adversaire pour pousser ce match déjà long de deux heures et demie à la limite, au bris d'égalité. « En bris d'égalité, tout devient stressant. Tout va plus vite. Tous les points comptent. Il faut juste mettre les balles en jeu et se battre aussi fort que possible. » Les erreurs de Rybakina se sont enchaînées. Trois fois, elle a mis un peu trop de force sur sa relance pour pousser la balle derrière la ligne de fond. Les deux joueuses se tenaient jusqu'à 4-4. Coup droit gagnant long de ligne. 5-4 Mboko. Revers trop long de Rybakina. 6-4 Mboko. Les amateurs ont sorti leurs téléphones cellulaires pour filmer la suite. Balle de match. Longue frappe de Rybakina à l'extérieur. 7-4. Sous une lune rouge presque pleine, Mboko a lâché sa raquette avant de porter ses mains à son visage. Sa place en finale était assurée. Celle dans l'histoire du tennis canadien aussi, si elle n'était pas déjà cimentée après ses exploits de la semaine. La jeune femme de 18 ans a serré la main de son adversaire puis celle de l'arbitre avant de se retourner et d'envoyer des baisers à une foule qui l'avait déjà noyée d'amour. Mboko a pris son entraîneuse Nathalie Tauziat dans ses bras. « Quand j'ai gagné, j'ai regardé mon box et j'ai vu qu'ils étaient très contents. J'étais contente de les voir sourire et sauter. » Le conte de fées continue de s'écrire. Sans baguette ni pouvoir magique, la Canadienne continue d'écrire sa propre histoire. « La chose dont je suis la plus fière, c'est d'être revenue de l'arrière, d'avoir gardé mon calme et d'être restée patiente. » La force de Mboko En première manche, rien n'allait pour Mboko. La Canadienne se faisait bombarder sans pouvoir contre-attaquer. Au service, la coqueluche des partisans n'était pas de taille contre la meilleure serveuse du circuit. « Rybakina jouait du très bon tennis. Je n'avais pas vraiment le temps de réfléchir à la manière dont je pouvais m'améliorer. Je voulais rester avec elle. » PHOTO DOMINICK GRAVEL, LA PRESSE Elena Rybakina À ce stade-ci du tournoi, compte tenu du parcours de Mboko, personne ne devrait être surpris par la tournure des évènements. Mais avant la rencontre, tous les éléments pointaient en faveur de Rybakina en raison de son curriculum vitae. « Toutes les filles de la WTA jouent très bien. Elles ne font pas d'erreur, elles n'ont pas beaucoup de faiblesses. C'est très difficile de jouer [contre elles]. Mais Rybakina a un très gros service, elle a aussi [de bonnes frappes]. Elle a beaucoup de puissance et de constance. » Alors qui aurait cru qu'une joueuse classée trop loin pour obtenir une place dans le tableau principal avant le tournoi aurait pu rivaliser avec cette gagnante de neuf titres WTA ? Même si on ne connaîtra jamais la réponse, c'est pourtant ce qui s'est produit. Une victoire sans appel qui offre à Mboko une place en finale d'un tournoi WTA 1000, un bond au 34e échelon du classement et un sourire qu'elle n'a jamais été capable de ranger, même plus d'une heure après son match. Après ses deux dernières victoires, La Presse a demandé à Mboko, chaque fois, s'il s'agissait du plus beau jour de sa vie. Les deux fois, elle a hésité, refusant de se compromettre. Mercredi, la réponse ne pouvait être plus claire lorsque la question lui a été posée pour une troisième fois. « Oui », a-t-elle lancé en riant et sans hésiter. Pour l'histoire Les marques et les records du passé tombent après chaque victoire de Mboko. D'après les données offertes par Tennis Canada, l'Ontarienne est la première joueuse canadienne à atteindre la finale de l'Omnium canadien à Montréal. Elle est aussi devenue la première joueuse canadienne à battre trois anciennes championnes de tournois du grand chelem en simple lors d'un même tournoi. Plus tôt cette semaine, Mboko avait aussi pris la mesure de Sofia Kenin et Coco Gauff. Maintenant, reste le trophée à soulever. Avant qu'il en soit question en point de presse, Mboko a juré n'avoir jamais envisagé un tel scénario. « J'aurai la chance de lever ce magnifique trophée, mais il me reste un match. Je me concentre sur le présent. » Elle devra toutefois commencer à y penser tranquillement, car mine de rien, elle se retrouve à deux manches de remporter le titre le plus important de sa carrière. Dans moins de 24 heures, son rêve pourrait devenir réalité. Et l'histoire qui devait être écrite le sera.

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